
dans le cartilage, sont peu éloignées l’une de l’autre et obtuses; les
quatre inférieures sont entassées et trilobées; 5 molaires partout; la
fausse,aux deux mâchoires, est grosse et obtuse. On voit encore dans
les deux crânes d’adulte que nous possédons, une sixième petite dent
obtuse à la mâchoire inférieure y cette dent se trouve placée entre
la fausse et la première molaire, sans aucune correspondante en
haut- elle se trouve absolument en dehors de la rangée des autres
molaires, et sans fonction présumable.
Les sexes n’offrent aucune différence soit de taille, de lorrne ou
de coloration ; le très-vieux mâle ressemble exactement aux deux femelles
que nous possédons. 9
RHINOLOPHE AFFINIS —RH1NOLOPHUS AFFINIS.
Taille moindre que les Rhinolophus unifer d’Europe ; queue
moitié longueur de l’antibrachium et plus lougue que le tibia ; oreilles
grandes, terminées en pointe, très-faiblement échancrées, à lobe inférieur
grand et en pointe arrondie sur les côtés ; feuille en fer de
lance réunie à une folécule arrondie; un fort socle au centre du
fer-à-cheval qui est entouré de deux membranes ; quatre verrues à
la mâchoire inférieure, les deux du milieu triangulaires et l’extérieure
de chaque côté longitudinale. Dents incisives, deux supérieures
extrêmement écartées, très-fines, (i) tombant sans laisser
de trace alvéolaire; inférieures quatre très-petites; la cinquième
molaire supérieure rangée sur la même ligne des autres, et formant
fausse molaire pointue; six molaires inférieures, par l’ existence d’une
très-petite dent rangée contre les deux dernières molaires.
Pelage long, assez touffu, un peu frisé, unicolore partout, couvrant
en dessous la membrane le long des flancs.
Les mâles en dessus brun couleur de suie, en dessous d’un
brun-cendré. L e s femelles en dessus d’un brun-roussâtre, en
dessous d’un roussâtre-clair. Membranes d-’un brun-noir.
Longueur totale 3 pouces dont la queue prend n lignes, anli-
brachium 1 pouce io lignes; envergure de n à 12 pouces.
Synonymie. L ’espèce a été indiquée sous le nom de Rhinolophus
affinis par Mr. Horsfield, dans une diagnose très-succincte,
comme le sont toutes celles des Rhinolophes de Java, dont l’auteur
cité ne publie point de figures: pour distinguer ces espèces, il
devient nécessaire d’avoir vu les sujets sur lesquels ces phrases reposent;
car il est peu probable, qu’on puisse les reconnaître dans la
nature, à l’aide d’indications aussi vagues.
( i). Ces petites dents sont totalement écartées, parceque, les lamelles très-minces,
dans lesquelles elles se trouvent fixées sont divergentes depuis leur basé , et séparées par
le cartilage qui les soutient.