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 duisons  ici. 
 Patrie.  Deux  individus  de  ce  Rhinolophe  ont  été  rapportés  
 de  Timor  par  Mr. Mr.  Péron  et  Lesueur ;  Mr.  Geoffroy  de  St.  
 Hilaire  a  bien  voulu  permettre  que.  l’un  des  sujets,  déposés  dans  
 les  galeries  du  musée  de  Paris,  me  fût  adressé, dans le  but  d’établir  
 la  comparaison  entre  les  différentes  parties  de  ce Rhinolophe ,  
 et  celui  décrit  dans  l’article  précédent :  les  résultats  de  cette  recherche  
 ne  laissent  aucun  doute  relativement  à  la différence  bien  
 constatée  de  ces  deux  espèces,  dont  l’identité,  à  la  seule  vue  
 de  la  figure  du  Rhinolophe  diadème  et  des  indications  fournies  
 par  Mr.  Geoffroy , me  paraissait  probable,  même  spécieuse.  Mr.  
 Geoffroy  me permettra  de  lui  offrir  publiquement mes remercîmens  
 pour  ce  procédé  d’une  complaisance  peu  commune. 
 Les deux  sujets mentionnés  qui-font  partie  du  musée  de  Paris ,  
 sont  des mâles  à  l’état  adulte. 
 RHINOLOPHE  DISTINGUÉ.  —  RHINOLOPHVS  INSIGNIS. 
 (Planche  X X IX f ig .  2). 
 Taille  et  forme  plus  fortes  que  dans  le Rhinolophe  unifer  d’Europe. 
   Feuille  nasale  à  bord  arrondi,  plus  large  que  haute;  une  
 autre  couchée et  poilue  entre  celle-ci  et  le  fer-à-cheval,  qui  a  de  
 chaque  côté  trois  plis  latéraux.  L e   male porte  derrière  la  feuille  
 un  grand  siphon  ou  bourse,  et  de  chaque  côté  de  cet  orifice  un  
 petit  trou  à  peine  visible;  de  ces  orifices  naissent  trois bouquets  de  
 poils;  oreilles  larges,  en  conque,  faiblement  découpées  et  sans  
 lobe.  Dents  incisives,  deux  en  haut,  peu  distantes,  larges,  bilo-  
 bées  oti  lisses;  quatre  en  bas  plus  ou  moins  entassées;  la  petite  
 fausse  molaire  de  la  mâchoire  supérieure  existe  chez  quelques  individus  
 et  se  trouve  accolée  au  talon  de  la  canine ;  cette  molaire 
 anomale  manque  sans  trace  alvéolaire  chez  les  vieux,  ou  bien  ne  
 montre  qu’une  pointe  à  peine  sortant  de  la  gencive.  Pelage  touffu  
 et  lisse,  bicolore  en  dessus.  Tête  et  nuque  blanche,  le  fin bout  
 des  poils  coloré  de  marron ;  l’étendue  de  cette  partie  blanchâtre  
 ondée  de  marron  n’est  pas  bornée  uniquement  à  la  nuque,  elle  
 s’étend  en  pointe  sur  le  haut  du  dos  et  s’avance  entre  les  épaules  
 dont  la  teinte,  ainsi  que  celle  de  tout  le  reste  des  parties supérieures  
 ,  est d’un marron  p u r ,  vu  que  la  base  seulement  du  pelage  est  
 blanchâtre  et  le  reste  marron.  L a  femelle  a  ces  parties  d’un  ton  
 plus  roussâtre.  Le  cou,  la  partie  médiane  de  la  poitrine,  le  ventre  
 et  l’abdomen  sont  gris-brun  clair  ,  les  côtés  de  la  poitrine  vers  
 l’insertion  des  ailes  sont  d’un  brun  terne,  plus  foncé  que  le  pelage  
 du  ventre. 
 L a  femelle  est  généralement  d’une  teinte  plus  roussâtre  que  le  
 mâle  ;  elle  n’a  pas  les  deux  orifices  latéraux  et  la  bourse  du  milieu; 
   un  petit  orifice  à  peine  visible sur  le  vivant  et  ne  laissant  aucune  
 autre  trace  sur  les  dépouilles  que  quelques  poils  bruns,  
 indique  la  place  occupée  par  le  siphon  dans  le  mâle. 
 Longueur 4 pouce,  dont  la queue prend  1  pouce  1  ligne ;  envergure  
 de  12  à  14  pouces;  antibrachium  2  pouces  ou  1  ligne  de  
 plus.  Basé  sur  la  vue  de plus  de  trente  individus. 
 Synonymie.  Le  mâle est  indiqué  par une  diagnose  sous  le  nom  
 de Rhinolop hus insignis Horsfield Zoolog. Research, in Java.  Il me  
 parait  que  la  femelle, se  trouve  indiquée  par  le  même auteur  sous  
 Rinolophus  vulgaris ;  son  deformis  basé  sur  un  sujet  totalement  
 dégradé,  doit  être  rayé  de  la  liste  nominale. 
 Je  trouve  dans  les  manuscrits  de  van  Hasselt,  une  note  très-  
 intéressante  sur  cette  espèce:  nous  en  primes  un grand nombre sur  
 le  rivage  de l ’ile  Dwars  in  de weg,  près  de  la  côte  orientale  de  
 Java,  dans  les grottes où  les  Salangannes  (Cypselus esculentus) construisent  
 leurs  nids.  Le   cri  est  très-faible,  leur  odeur  est  particulièrement  
 désagréable.  La  petite  bourse du front  est  formée  du repli