
L ’envergure des mâles de forte taille est de i 3 pouces; leur.anti-
brachium porte i pouce io lignes. Les. vieilles femelles n’ont pas plus
de i 2 pouces d’envergure.
Patrie. La Guyane française, le Brésil et les environs de Paramaribo
_'_______.
ADDITION A L’ARTICLE Dü DYSOPES ABRASIJS.
De très jeunes individus de cette espèce, probablement revêtus de
leur premier pelage, ont tous les poils excessivement courts et clairsemés;
le milieu du ventre se trouve nu, et l’abdomen seulement
couvert à claire voie; ces sujets portent en envergure seulement 8
pouces; l e u r longueur totale est de 2 pouces to lignes; l’antibraebium
a 12 lignes; la plus petite partie libre de la queue dépasse la membrane.
interfémorale de 4 lignes.
Les dents incisives inférieures sont au nombre de quatre, rangées
symmétriquement entre les canines, dont le talon n’est point encore
développé à cette époque de Page;
Le pelage de ces jeunes est en dessus d’un marron-foncé; les
parties inférieures couvertes de poils ras, ont les cotés du cou , les
membres et les flancs d’un brun noisette; le devant du cou, la région
thorachique et une partie du milieu du ventre sont blanchâtres.
L ’adulte à dents complètement développées n’a que deux incisives
à la mâchoire inférieure, comme tous les autres dysopes; son envergure
en cet état est de 12 pouces.
Cette espèce qu’on trouve à Surinam et au Brésil n’a point de
siphon; les oreilles sont distantes et la petite moitié de la queue est
libre, caractères qui servent à la distinguer,"dans tous les âges, de
l’espèce du dysopes alecto qui vient des mêmes contrées que celle-ci.
dysopes obscurus. Les mâles ont une poche sur le devant du cou,;
les femelles n’ont ni glande ni aucun indice de siphon; celles-ci ont
un pelage brunâtre, tandis que les mâles ont le pelage noirâtre. La
base des poils dans les deux sexes est blanchâtre.
*
DIX-SEPTIÈME MONOGRAPHIE,
SUR LE GENRE
MÉGÈRE. — MEGAERA. (Temm.)
SU IV IE
DE QUELQUES ADDITIONS NOUVELLES SUR LES ROUSSETTES
ET LES PACHYSOMES.
Nous avons fait mention, page g4 de ce volume, d’un cheirop-
tère frugivore dont les formes et la denture présentent des caractères
qui ne sont pas complètement identiques à celles des autres espèces
réunies dans le genre Pachysome. Il a été rangé parmi ceux-ci
sous le nom de Pachysome écaudé. Depuis nous avons jugé qu il
doit former un genre distiucl, intermédiaire entre Pachysoma et
Harpyia y il semble être dans l’île de Sumatra le représentant de
la Harpie de P allas, qui vit dans les îles du groupe des Molu-
ques, mais qu’on nja pas trouvée jusqu’ici dans celui de la Sonde.
Dans toutes les îles de ces deux groupes^on trouve des roussettes
(Pteropus), mais les pachysomes Sont tous des îles sondaiques. Ces
derniers diffèrent des roussettes non seulement par les caractères
dont il est fait mention page 91 de ce volume, mais également par
leur genre de vie. De jour ils ne se posent jamais sur les arbres,
mais se réunissent en des lieux sombres tels que dans les crevasses