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 pu  subir  le même sort  ( 1 ) ,  et  celui  de  Célèbes  aurait  sans  doute  pu  
 servir  à  établir  une  troisième  espèce  nominale. 
 Nous  renvoyons  pour  ce  qui  concerne  les  détails  sur  cette  espèce,  
 l'unique  du  genre,  qu’on  pourra  désigner  par  le  nom  Macroglos-  
 sus  minimus,  voir  l’article  de  la  Roussette  kiodote,  maintenant  
 Macroglosse  kiodote  vol.  2  pag.  J91  et  suivantes. 
 Patrie.  Les  îles  du  Grand Archipel  où  cette  espèce  a  été  trouvée  
 sont,  celles  de  Sumatra,  de  Java,  Banda,  Timor,  Amboine  et  
 Célèbes.  On  dit  aussi  qu’elle  existe  sur  le  continent  de  l’Inde. 
 G EN R E  HARPIE.  —   G E N U S   H A R P Y IA .   (I llig ■ ) 
 CEPHALOTES  (G e o f fC u v .)   —   VESPERTILIO  (Pail.  Linn.) 
 Dents  incisives  ê  dans  l’adulte,  S  dans  le jeune  âge?  (2)  Les  
 supérieures  rangées  de  front  dans  los  intermaxillaire  (3),  larges,  
 trilobées,  reserrées  entre  les  très  fortes  canines;  les  deux  inférieures,  
 dans  l’âge intermédiaire,  probablement  excessivement petites  et  tombant  
 subitement  par  le  développement  des  canines  poussées  très  en  
 avant;  point  d’incisives inférieures  chez les vieux.  Dents canines § ;  les  
 supérieures  à  talon  latéral  interne;  les  inférieures  diriées  en  avant  
 se  touchant  à  peu  près  de  leur  pointe,  à  talon  interne,  très longües 
 (1)  Voyez  pour  de  plus  amples  détails  l’introduction  de  la  monographie  des  Roussettes,  
 page  49  et  suivantes  de  ce  volume. 
 (2)   'Cette  indication  de  la  formule  dentaire  chez  le  jeune  ne  repose  pas  sur  une  observation  
 positive,  mais  elle  est  spécieuse,  vu  que  la  mâchoire  inférieure  d’un  sujet  adulte  montre  
 des  trous  alvéolaires en  avant  des  longues  canines;  l’une  de  ces  alvéoles  est  oblitérée*  l’autre  
 existe  en  partie. 
 (3)  La  différence  la  plus  caractéristique  entre  notre  Harpie  ou  le  Cèphalotes  Pallasu  de  
 Geoffroy  et  Cephalotes  Péronli  du  même  auteur,  plus'  tard  son  Hypnderma ;  c’ est  que  
 la  Harpie  de  PaUas  a  un  os  intermaxillaire  complet  oh  les  deux  petites  incisives  sont  rangées, 
   et  que  le  Ciphalole  de  Péron,  manque  des  intermaxillaires  remplacées  par  deux  lamelles  
 mobiles  réunies  par  un  cartilage ;  la  Harpie  de  PaUas  se  rapproche  le  plus  ,  (moins  ces  
 deux  incisives  supérieures)  ,  aux  Pachysomes  et  aux  Roussettes.  On  n’a  pas  fait  attention  ju s qu’ 
 ici  à  cette  différence  très  marquante  de  l’intermaxillaire  de  ces  chéiroptères. 
 convergentes  et  cachant  totalement  les  incisives  supérieures,  avec  
 lesquelles  elles  sont  correspondantes,  et  opèrent  les  fonctions  d’incisives  
 inférieures.  C e s   canines  sont,  par  leur  pointe,  de  véritables  
 incisives  et  ressemblent  ,  vues  par  devant,  à  des  incisives  de  rongeur, 
   et  plus exactement  aux  deux  incisives  du milieu  dans le Phas-  
 cogale  à  pinceau.  Dents  molaires  f   absolument  comme  les  molaires  
 des  Pachysomes)  la  dent  anomale  de  chaque  côté  des  deux  
 mâchoires  très  petite.  Nombre  total  des  dents  chez  les  vieux  24,  
 l’âge  moyen  paraît  en  offrir  26  par  Vexistence  présumé  de  deux  
 petites  incisives  inférieures  en  devant  des  talons  des  canines.  La  
 formule  dentaire  du  premier  période  de  l’âge  n’ est pas  connue. 
 Le  crâne  de  la  Harpie  ressemble  exactement  à  celui  des  Pachysomes  
 de Mr.  Isidor  Geoffroy ou  aux  espèces  des Roussettes mam-  
 milèvre  et  mélanocéphale  de  mon  travail  sur  le  genre  Pteropus;  
 voyez  vol.  1  cinquième  monographie,  pl.  i 5 ,  fig.  17  à  25  et  pl.  
 16  f.  3.  L e   museau  est  gros,  très  coûrt,  la  boite  cérébrale  très  volumineuse  
 et  sphéroïdale;  les  arcades  zygomatiques  fortes  et  écartées; 
   la mâchoire  inférieure  longue  fortement  arrondie,  extrêmement  
 mince  et  terminéepar  des  dents  canines  courbées  en  avant,  et  em-  
 boitant  totalement  les  petites  incisives  supérieures  et  l’os  mtermaxil-  
 laire.  La  Harpie  a  l’indicateur  ou les  second  doigt  des  ailes  onguicu 
 lé ,  offrant  par  ce  caractère  une  différence  marquée  avec  le  
 Céphalote  qui,  muni  d’une  phalange  onguéale,  manque  d’ongle.  
 La queue est en  partie  cachée  parla membrane  interfémorale comme  
 dans  le  genre  Céphalote, mais  pas  enveloppée  dans  cette membrane  
 comme  chez  les  Roussettes  et  les  Pachysomes  à  queue ;  la  membrane  
 des  ailes  part  des  flancs:  elle  se  dirige  surtout  le métatarse;  
 qu’elle  enveloppe  jusqu’au doigt  du milieu,  où elle  est  fixée  et adhère  
 aux  deux  doigts  internes;  le  pouce  est  à  moitié  engagé  dans  la  
 membrane  pollicaire;  oreilles  courtes,  sans  oreillon ;  nasaux  tubulaires. 
   y 
 Ce  genre  répose  sur  l’espèce  unique,  Vespertilio  cèphalotes  de  
 Pallas;  très  bien  décrite  et  assez  exactement  figurée,  dans  tous  ses