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 des  Indes.à  Londres,  le même  qui  a  servi  à  la  figure  du  Musanga  
 de  Mr.  Horsfield,  Zool.  Researches  in  Java. 
 G.  Le  fond  du  pelage  couleur  d’ocre  grisâtre  à  bout  des  poils  
 noirs  et  varié  de  telle manière  qu’on  ne  voit  aucune  trace  de  bandes  
 ou  de  raies  interrompues, seulement  des  taches  noires aux  cuisses  
 et  quelques  mèches  isolées  sur  les  flancs;  les  quatre  'extrémités  et  
 toute  la  queue  d’un  noir  plein ;  masque  noir  avec  une  petite  bande  
 blanchâtre au-dessous  des  yeux;  le  bandeau  frontal  peu  large, blanchâtre, 
   mais  distinct.  Longueur  2  pieds  8  pouces  dont  la  queue  
 à  peu-prés  16  pouces.  Individu  sémi-adulte  de  Bornéo. 
 H.  Les  jeunes  de  9  pouces  en  longueur  totale,  et  ceux  de  1 1  
 pouces  ont  le  fond  du  pelage  gris  cendré,  le  dos  marqué  de  sept  
 ou  de  cinq  bandes'  brun  chocolat  ou  noirâtre ;  tout  le  sommet  de  
 la  tête,  le  front,  la  nuque,  la  croupe,  les  quatre membres, le masque  
 et  la  queue  d’ un  brun  chocolat  plus  ou  moins  noirâtre ;  une  
 teinte  grise  entre  l’orbite  des  yeux  et  les  oreilles  marque  la  place  
 que  le  bandeau  doit  occuper;  souvent  le  bout  ou  bien  seulement  
 la  fine  pointe  de  la queue  est  d’un  blanc  pur.  Ils  sont  tous  de  Java. 
 I.  Un  autre  sujet  dans  le  jeune  âge  a  le  fond  du  pelage  cendré  
 de  la  même  teinte  que  dans notre  variété  C ;  le  dos  marqué de  cinq  
 bandes  noires  et  des  taches  noires  aux  flancs  et  sur  la  partie  supé-  
 rieure  des  membres;  la  base  de  la  queue  faiblement  annelée,  le  
 reste  noir  de  même  que  les  quatre  extrémités  et  le  sommet  de  la  
 tête;  le  bandeau  du  front  faiblement  marqué  par  des  poils  bruns  
 à  bouts  blancs;  le  masque  noirâtre  avec  une  large  bande  blanche  
 au-dessous  des  yeux  et  une autre  très  distincte  à  la  moustache ;  le  
 cou  gris  et  le  ventre  blanchâtre.  Longueur  19  pouces  dont  la  queue  
 prend  9  pouces.  Ce  jeune  individu  a  fait  partie  d’un  grand  envoi  
 d’objets,  adressé  par  Mr.  Diard  de  Siam;  il  sert  de  preuve  certaine  
 de  l ’existence  du musange  sur  le  continent  de  l’Inde  (1). 
 ( I)   Quelques  rense/gnemens,  que  je  ne. prétends  pas  admettre  au  nombre  des faits  positifs  
 dont  il  est  fait  mention  ic i ,   portent  à  conjecturer  que  le  Musange  vit  aussi  dans  la  presqu'île  
 de  Malaca.  Je  suis  aussi  porté  à  considérer tomme  d'un  jeune  Musange,  le  dessin que 
 Notre musée  possède  eucore  plusieurs  autres  individus  au  nombre  
 de  quinze,  originaires  des  contrées  indiquées  ci-dessus;  ils  servent  
 à  constater  le  passage  de  ces  livrées  et  fournissent  la  preuve  certaine  
 de  leur  identée  comme  espèce;  parmi  ce  nombre  de  sujets  
 montés  et  de  quelques  autres  dépouilles venues  de.  ces  mêmes  contrées, 
   il  .Serait  difficile  de  trouver  trois  individus  qui  offrent  une  
 ressemblance  exacte  par  les  couleurs  de  leur  robe.’ 
 .  Le  crâne  d’un  individu  parvenu  à  l’extrême  vieillesse  est  figuré  
 pl.  6 4 , fi§-  1  à  3 ;  il  est  de  Java;  on  le  distingue  de  tous  les  autres  
 sujets  adultes  reçus  de  la  même  île,  par  l’élévation  extrême  de  la  
 crête  coronale ,  l’étranglement  remarquable  entre  les  arcades  et  la  
 forte  courbe  que  décrivent  celles-ci..  Gés  trois  caractères  sont  dans  
 le  fait  très  marqués, sur  les  crânes  des  vieux  chez  toutes  les  autres  
 e s p è c e s   de  paradoxures, dont  on  a  pu  examiner  un  grand  nombre  
 de  têtes  dans  les  périodes  différentes  de  l’âge;  dans  cet  état  elles  
 offrent  des  différences  notables  entre  les  têtes .des .sujets  adultes  ou  
 sémi-adultes,  et  de  plus  fortes  encore  avec  celles  des  jeunes  pourvus  
 de  leurs  dents  stables  (1).  C'ést  probablement  à  ces  différences  
 qu’on  doit  attribuer  le  manque  d’accord  dans  les  descriptions  de  
 la  forme  du  crâne,  de  notre  paradoxure  musange: 
 Mr.  Muller  qu’un  séjour  de  12  années  dansd’Inde  a mis  à  même  
 d’étudier lesmainmifères des îles  de  la Sonde, et des Moluqùes dont il a  
 puviserit l’intérieur, nous communique les détailssuivanssur la manière  
 de  vivre: et  de  se  nourrir  de  cette  espèce.  Elle  est  abondante  et 
 Mr  Od lb v vient  de  m’adresser  au* nom  de  Mr.  Caetor .  . et  qïîU  <<«f  environs 
 (te "calcùtta'v I Cette  Bijifré  porto tou s se s   ca,artères  de-notre  tfmsange  J*ue  <*•*“ “ >  
 aussi  d’un  autre  soiep up  p|jl ..phis. vieyn.  de  Timor. 
 Ht  Pour  appréUr  et connaître exactement, l’ps.téqtag.ie  d'utf.  K g   %Tnir  ƒ? 
 caractères  sur  lWquels  du"ne  saurait  se méprendre,  il  .faudrait'pouvoir  ezammer  une  sér.e  
 de  crânes dans  tous  les  IM  dteip  dans  les  pérmdcs pr,ne,pales  et.enT.gurer  p  L 
 le moins  trois  dans  tes  formes les  plus, disparates, sous..lesquelles  elles  se  monlM.iit.  Mai  
 ces  nombreux  détails  ne  .peuvént' convenir- qu’aux  ouvragé  |imoment.  osteolog.ques  et  nous  
 devons les passer ici  soSs'silence.  Notre musée. pWt  au  beâoiW: foürn.r .d« .preuves  ,nçon.  
 testables,, tant, en ostéologie qu!,en. ^ujets montés,  que, le  nqmbr.e. des  espèces5de  par,dorures  
 qu’on  yièdt de  férrrier  rïcetftrn’enfj  n’a  aucun  caractère  aulliedtique,  et ne repose  que  sur  
 des  variétés  d’un  petit noïnbre  d’espèces.