
 
        
         
		fémorale  a  moins  d'étendue  que  la  longueur  du  corps.  Le  pelagé  
 du  dos  est  d’un  brun-cendré;  en  dessous  la  teinte  est  un  peu  plus  
 claire.  Système  cutané  d’un  brun  foncé.  Longueur  totale  1  pouce  
 6  lignes. 
 Schreber  dit  qu’il  n’a pas  vu  d’incisives  supérieures,  et  que, pour  
 autant  qu’il a pu  le  voir,  il  n’y  avait  que  4  incisives  inférieures  trilobées; 
   les  canines  sont  longues.  t 
 Synonymie,  t a p h o z o u s   l e p t u r u s -  Geoff.  Descrip.  de  l’Egypte,  
 Hist.  nat.  vol■  2.  pag.  126. —  Desmar.  Mamm.  p.  i 3 i.  sp. ig8.—   
 v e s p f h t i l i o   l e p t u r u s .  Schreb.  Sâuget.  vol.  1.  pag.  i2 3 .  tab.5y. —   
 v e s p e r t i l i o   m a r s u p i a u s .   Muller N a  turf.  supp. p . ig .—   s a c c o p t e r y x   
 l e p t u r u s .  Illig.  Prod.  mam.  et  avium. 
 Patrie.  Il  est  dit  que  l’espèce  vient  de  Surinam, mais  Mr. Geoffroy  
 en  doute;  je  puis  ajouter,  que  depuis  un  grand  nombre  d’années  
 que  le musée  des  Pays-Bas  fait  faire  des  recherches  et  reçoit  
 des  objets  d’histoire  naturelle  de  la  Guyane  hollandaise,  une  espèce  
 semblable  à  celle  dont  Schreber  fait  mention ,  ne  lui  est  pas  
 encore  parvenue. 
 G ENR E  QUEUE  EN  FOUREAU.  —   G E N  U S   E M R A L -   
 L O N U R A .   ( Temm. ) 
 Dents  incisives  g dans  le  jeune  âge;  %  chez  l’adulte:  les  6  ou  4  
 incisives  supérieures  sont  placées  dans  les  branches  convergentes  des  
 deux  intermaxillaires,  réunies  en  devant par  un  cartilage  et  soudées  
 a  leur  base  seulement  au  maxillaire  (1),  Les  incisives  inférieures:  
 disposées  en  arc  de  cercle,  symétriquement  rangées  et  à  l’aise.  Molaires  
 5. partout,  dont  une  fausse  très  petite et fine à chaque mâchoire;  
 toutes  les  vraies molaires  hérissées  de  trois  pointes  très  aiguës.  Les  
 canines  larges  à  la  base ,  longues,  à  trois  collines  très  pointues ;  le  
 talon  de  ces  canines  porte  deux  pointes  aigues,  l’une  tournée  vers 
 ( 1 )   C e   s o n t   l e s   d e u x   f in e s   e t   e x t r ê m e m e n t   p e t i t e s   d e n t s   d u   m ilie u   q u i   t o m b e n t ;   e lle s   s o n t   
 im p l a n t é e s   d a n s   le   c a r t i l a g e   s o u d é   d e   c h a q u e   c ô té   a u x   r u d im e n s   d u   m a x illa ir e . 
 tes  incisives,  l’autre  vers  les  molaires.  En  tout  34  dents  à  l’état  normal  
 et  36  dans  le  jeune  âge. 
 La   forme  du  crâne  et  celle  de  la  mâchoire  supérieure  ressemble  
 à  celle  des'Taphiens;  le  chanfrein  est  large  et  le  crâne  très  étranglé  
 entre  les  arcades  zygomatiques;  le  large  chanfrein  est  en  fosse  très  
 tjiarquée,  et forme  un  angle  saillant  sur  le front  par  deux  crêtes  sus-  
 orbitaires,  qui  vont  s’unir  à  la  crête  coronale.  La  mâchoire  inférieure  
 ressemble  plus  à  celle  des  vespertilions,  mais  elle  est  terminée  
 en  arceau  ,  et  prête  par  là  plus  d’espace  pour  loger  les  6  incisives  
 qui  y  sont  à l’aise,  symétriquement  rangées  en  quart  de  cercle. 
 Nous  voyons  par  ce  qui  vient  d'être  remarqué  que  le  crâne  des  
 Emballonures  ressemble  sous  certains  rapports  à  celui  desTaphiens,  
 mais  il  diffère  de  ceux-ci  par  l’existence  des  os  intermaxillaires  en  
 branches  convergentes,  qui manquent  totalement  chez  le sTaphiens  
 dépourvus  d’intermaxillaire  et  d’incisives supérieures.  Chez  les Ryc-  
 tice’s  et  les  Vespertilions  l’intermaxillaire  est  soudé  dans  toute  sa  
 longueur  au  maxillaire,  et  il  existe  un  large  espace  cartilagineux  
 entre  les  deux  os séparés  qui  forment  l’inlermaxillaire  rudimentaiie.  
 Nous  trouvons  encore  une  ressemblance  non  moins  frappante entre  
 les  Emballonures,  les  Urocryptes  et  les  Taphiens  dans  le  peu  de  
 longueur  de  la  queue,  dans  la  manière  toute  particulière  dont  elle  
 est  enveloppée  dans  l’interfémorale  et  le  caractère  commun  aux  
 trois  genres,  d’avoir  celte  courte  queue  enveloppée  d’une  peau  distincte, 
   et  pouvant  sortir  et  rentrer  ce membre  comme  en  un  étui.  
 Cette  large  membrane  interfémorale  venant  à  manquer  du  soutien  
 qu’elle  trouve  dans  la  longue  queue  chez  les  Vespertilions  et  les  
 Ny cticés,  nous  voyons  qu’en  remplacement  de  ce  support  indispensable  
 ,  il  y   est  pourvu  chez  les  Taphiens  comme  chez  les  Em ballonures  
 et  les  Urocryptes  par  l’extrême  alongement  du  tendon  
 qui  part  du  calcanéum,  et  qui  sert  à  maintenir  l’interfémorale  tendue, 
   ou  à  la  retirer  vers  le  ventre,  comme  le  font  les  Vespertilions  
 par  le moyen  de  leur  longue  queue  ( t ) ,   entièrement  comprise dans 
 ï   ( 1 )   O n   s a i t   q u e   l 'e s p è c e   d e   p o c l i e   f o rm é e   p a r   l a   c o n t r a c t io n   d e   l 'i n t e r f é m o r a l e   v e r s   l ’a h -