
 
		roissoNS.  
 J e  Ibi-iiie  une  trei/Jèiiie  llimille,  celle  des  
 PECTORALES  PÉDICULÉES,  
 n e  quelques  acaiithoptéi-ygiens  dont  les  os  du  eai-pe  
 s'allongent  pour  former  une  espèee  de  liras  qui  porte  
 l e u r s  pectorales.  Elle  comprend  deux  ge.ires  voisins  l'un  
 d e  l'autre,  quoique  les  auteur s  les  aient  presque  toujours  
 fort  éloignés,  et  qui  tienneut  de  près  aux  gohioide.s.  
 LES  BAUDROIES  
 M.OPHIUS.  I..)^'^  
 Ont  pour  car.iciei'0  général,  outre  leur  squeletle  à  dcui  
 cartilagineux,  et  leur  peau  sans  écailles,  les  peclorales  supportées  
 connne  par  deux  bras,  soutenus  chacun  par  deux  os  
 que  Ion  a  comparés  au  radius  et  au  cubilus,  mais  qui  aj)- 
 partiennent  réellement  au  carpe,  et  qui  ,  dans  ce  genre,  sonl  
 plus  allongés  qu'en  aucun  autre;  des  ventrales  placées  iort  en  
 avant  de  ces  pectorales;  enfin,  des  opercules  et  <les  rayons  
 branchiosteges,  enveloppés  dans  la  peau,  et  les  ouïes  ne  .Vou- 
 ( 0  lophh.s,  nu.n  r.ii  I,.,-  Arl.'.di  .  .1..  l,.,  ,,,  
 à  .ai.sr  des  .Tck-s  de  l.-ur  rma  (g,.•..„„ill.-}.  
 A C A  N  1  HOI 'TI ' l ' .YGI ENS ,  1  
 vrant  que  par  un  trou,  percé  en  arrière  tie  ces  mêmes  peclorales. 
   Ce  sont  des  poissons  voraces,  à  estomac  large,  à  intestin  
 court,  qui  peuvent  vivre  très  long-temps.hors  de  l'eau  ,  à  
 cause  du  i)eu  d'ouverture  de  leurs  ouïes.  
 LKS  lîALJDliOIES  proprement  dites,  vuli^aircMueiit  
 IIAIKS-PÈCHEKESSKS,  
 {I.OPHIUS.  Cuv.)  
 (l'I.UK'Ilf  H'y )  
 Oui  la  lélc  excessiveineiil  grande  à  proporlioii  du  n-slc  de  leur  coi-ps,  
 li-ès  larjje  et  dé])riiuée,  épineuse  en  beaucoup  de  points,  Je  j jueul e  très  
 t e n d u e  , a rmé e  de  dent s  pointues  ,  la  mâchoire  inférieure  f^arnie  de  nombreux  
 barbi l lons;  deux.dorsales  distinctes,  et  quelques  rayons  de  la  première  
 détachés  en  avant ,  libres  cl  mobiles  sur  la  téte  ,  où  ils  soni  portés  
 s u r  un  inler-épinenx  couché  horizonlalcmenl;  la  m emb r a n e  des  ouïes  loi'- 
 uianL  u n  très  grand  sac  ouver t  dans  l'aisselle  ,  soutenu  par  six  rayons  très  
 a l l o n g é s ,  mais  l 'opercul e  petit.  Elles  n  ont  que  trois  branchies  de  chaque  
 côté.  On  assure  qu'elles  se  t iennent  dans  la  vase  ,  et  qu'en  faisant j o u e r  les  
 r a y o n s  de  leur  téle,  elles  a t t i rent  les  petits  poissons  ,  qui  prennent  l'ext 
 r é m i t é  souvent  élargie  et  charnue  de  ces  rayons  pour  des  vers,  et  qu'elles  
 peuvent  aussi  en  saisir  ou  en  retenir  dans  le  sac  de  leur s  ouïes,  (i)  
 I.eur  intestin  a  deux  très  courts  coecums  vers  son  origine;  la  vessie  nat 
 a t o i r e  manque.  
 l  a  UAIDHOÎE  COMMi  yE,  HAIE  i'ÈVUEnHiiiiK,  DIABLE  DE  MER,  
 (¡ALA^OA,  etc.  [lA'jfhùis  /H-ycafoi  iHf.  1..).  1»1.  87.  
 1>I  un  g rand  poisson  de  uo><  m e r s ,  atteignant  f]iiatre  ou  cinq  pieds  de  
 l o n g u i ' u r .  (|ue  sa  ligure  hideuse  a  ivml u  célébie.  
 ( 0  C.eollVov.  Ami.  liu  .Mus.,  K,  p.  i So,  
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