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 L a  BORUELIÈRE,  PETITE  BStíIE  01. IIAZELIN  {C.  blicca.  
 C.  lattis.  Gin.),  til. 1 0 .  
 A pectorales  et  ventrales  rougeülres,  J  vingt-quatre  rayons  à  l'anale  ;  
 peu  estimée,  et  ne  servant  guÈi-e  qu' à  nourrir  les  poissons  dans  les  viviers. 
   (1)  
 LES  LABÉONS  
 (LAHEO.  Cuv.)  
 Ont  la  dorsale  longue,  comme  les  carpes  proprement  dites,  mais  les  
 épines  et  les  barhillons  leur  manquent ,  et  leurs  lèvres  charnues  et  souvent  
 crénelées,  sont  d'une  épaisseur  remarquable.  Ils  sont  tous  étrangers. (2)  
 LES  CATASTOMES  
 (CATASTOMUS.  Lesueur.)  
 Ont  les  mêmes  lèvres,  épaisses,  pendantes  et  frangées  ou  crénelées,  que  
 les  labéons,  mais  leur  dorsale  est^ourt e  comme  celles  des  ables;  elle  répond  
 au-dessus  des  ventrales.  Ils  vivent  dans  les  eaux  douces  de  TAniérique  
 septentrionale.  (3J  
 ( r )  Ajoutez  trois  jiûissons  qui  remoaloiil  
 de  la  Baltique  dans  les  fleuves  qui  s'y  jell 
 e n l ,  la  Sope  {C.  £alkr„s),  Bl.,  g ,  la  
 Sdrtc  {C.  nimba,  L.}, JIl.,  4,  et  le  C.  Duggenkagu, 
   Bl.,  gS  ;  el  en  espèces  élrangèr 
 e s ,  6".  coils,  Buchan.,  pl.  xxxi.x  ,  f.  g î ,  
 (2)  C.  niloùcui,  Geolfr.,  Poiss.  du  Nil,  
 I»l.  IX,  f.  2  ;  
 C.  fimbrïoius,  El.,  40g,  auquel  il  faut  
 a j o u t e r  le  Caiastomits  cy/triruts,  Lesueur.  
 (3)  M.  Lesueur  eu  a  décril  dix-sept  espèces  
 dans  le  Journal  de  l'Académie  des  
 sciences  naturelles  de  Phi ladelphie,  lom.  I,  
 1 8 1 7 ,  p.  88  et  suiv.,  et  en  représente  
 neuf;  mais  il  faut  eu  letrancher  la  première  
 {Cat.  cyprhius),  qui  est  plulùt  uii  lahéou.  
 Aj.  Cypr.ttt-es,  iMilcIiilI,Trans.Ncw-Y.  
 I .  VI,  II,  et  le  Cyiiritt.  sucet,  Lacép.,  V,  
 MALACOPTÉRÏGIENS  ABDOMINAUX.  
 LES  ABLES,  vulgairement  Poissons  blancs,  
 (LEUCISCCS.  Klein.)  
 (t't.  94.  1I5.  I.)  
 Ont  la  dorsale  et  l'anale  courtes,  et manquent  d'épines  et  de  barbi l lons  ;  
 leurs  lèvres  n'ont  rien  de  particulier.  C'est  une  subdivision  nombreuse  en  
 espèces,  mais  dont  la  chair  est  peu  estimée."  On  leur  applique  assez  indislinctement, 
   dans  nos  diverses  provinces  ,  les  noms  de  Hlmmier,  Chevaniie, 
   Gitrdon,  etc.  (1)  
 Nous  les  dist inguons  d'après  la  position  de  leur  dorsale,  caractère  qui  
 n'est  pas  toujours  assez  net.  Dans  les  uns,  elle  répond  au-dessus  des  
 ventrales.  
 Nous  possédons  ici  de  ce  groupe  ,  
 Le  MEUniER  (Clipriitus  dobula.  L.),  Bl.  .1.  
 (Pl.  g l .  Cg.  I.)  
 A tête  large,  à museau  rond,  h pectorales  et  ventrales  rouges.  
 Le  GARDON  (C.  idtis.\  Bl.  6,  et  mieiix  Meidiuger,  36.  
 A-peu-près  des  mêmes  couleurs,  à  téle  moins  large,  dos  plus  relevé  ,  
 museau  plus  convexe.  
 ( i )  N,  B.  Bloch  et  ses  successeurs  n'ont  
 point  suivi  l'usage  des  envirous  de  l'aiis  
 dans  l'applicalion  de  ces  noms  IVauçais,  
 qu'ils  ont  répartis  presque  au  hasard.