
 
		48  POISSONS.  
 On  no  peut  en  éloigner  
 LES  TRACHICHTES,  
 ( TUACHIC.HTHYS.  Sliaw. )  
 Qui,  avec  la  môme  Apreté  que  les  trois  genres  précédens,  la même  pelile  
 dorsale  que  les  Béryx,  ont  une  épine  plate  au  bas  du  préopercule,  et  
 une  à  l'épaule,  et  dont  l'abdouien  et  les  côtés  de  la  queue  sont  hérissés  
 par  de  grosses  écailles  carénées.  (1)  
 Toutes  les  pertoïdes  dont  nous  avons  parlé  jusqu'ici  ont  
 leurs  ventrales  altachées  sous  les  pectorales;  mais  il  y  eu  a  
 aussi  quelques  genres  qui  les  ont  placées  différemment.  
 Les  PERCOÏDES  .niGULAiRES  les  ont  sous  la  gorge,  plus  en  
 avant  que  les  pectorales.  
 ACANTHOPTÉRYGIENS.  
 beaucoup  la  piqiire  des  aiguillons  de  leur  première  dorsale;  leur  chair  
 est  agréable.  
 Nos mers  en  nourrissent  plusieurs  espèces.  
 La  plus  commune  sur  nos  côtes  de  l'Océan  (Trachinus  draco ^  Lin.),  
 Salv.,  72,  ou  7'r. lincatns,  Bl.Schn.,  pl.  x,  et  Penn.,  Brit.,  zool.  Ill,  xxix,  
 (sous  le nom  de  grande  vive)  est  gris  roussâtre,  avec  des  taches  noirâtres, 
   des  traits  bleus  et  des  teintes  jaunes,  et  a  trente  rayons  à  la  
 deuxième  dorsale,  et  des  stries  obliques  sur  les  flancs.  
 Nous  en  avons  une  espèce  plus  petite,  le  Boideroc  delà  Manche  ( Trachinus  
 viperaio),  Mob.);  Oltcr fike  àti'ì Anglais,  Pena.,  28, BL,  61  (sousle  
 nom  de  Vive  commune)  plus  pûle,  à  flancs  lisses,  à  vingt-quatre  rayons  
 à  la  deuxième  dorsale.  Elle  est  encore  plus  redoutée  que  la  commune,  
 parce  qu'étant  plus  petite,  on  est  plus  souvent  exposé  à  en  être  piqué.  
 La  Méditerranée  a  de  plus  
 La  GRANDE  VIVE  A  TACJÌES  ¡SOIRES  (Trach.  araneus.  Riss.). Salvian.  71.  
 copie par  Williighb.  pi.  S.  10.  flg.  2.  
 LES  VIVES  Plus  haute,  a  vingt-huit  rayons  à  la  deuxième  dorsale,  six  ou  huit  
 taches  noires  le  long  du  flanc.  Et  
 (Tlwr.niNL'S.  Lui.)  
 La  VIVE  A  TÊTE  RAYONSÈE  (Trach.  radiatus.  Nob. ) ,  Cuv.  et  
 Val.  III.  ixxii.  
 Ont  la  tète  comprimée,  leurs  yeux  rapprochés,  la  bouche  oblique,  la  
 première  dorsale  très  courte,  la  deuxième  très  longue,  les  pectorales  très  
 amples,  et  un  fort  aiguillon  à  l'opercule.  
 Elles  se  liennent  le  plus  souvent  cachées  dans  le  sable;  on  redoute  
 A vingt-cinq  rayons  à  la  deuxième  dorsale ;  la  tète  grenue  et  âpre ;  
 de  grands  anneaux  noirs  alternent  avec  des  taches  pleines  sur  les  
 flancs.  
 Nous  ne  connaissons  pas  de  vives  des  mers  éloignées.  
 rt>  
 l i n  
 (i)  Trachlchihys  
 pnrlio,  p. 260.  
 IV., liai.  mi'C,  II"  .'>78;  cl  r.cn.  («) Plaochc  i5,  Gg.  3  
 rocssoNs.