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LES KHINA Scl.M,
Ne différent, des rhiuobales que [m- un museau coiirl, lai-L'c el arrondi.
(1)
LES TOJiPlLI.ES
(TOIU'EDO. Dum.)C2)
(l'iaudie 117.)
Ont la queue eourle el encore assez charnue; Je disque de leur corps esl
à-peu-près circulaire, le bordanlér ieurélant foi-iné par deux productions
du museau qui se rendent de c6té pour atteindre les pectorales; l'espace
e n t r e ces pectorales et la tête et les branchies, est rempli de chaque côté
par un appareil extraordinaire, formé de petits tubes membraneux, serrés
les uns contre les aut res comme des rayons d'abeilles, subdivisés par des
diaphragmes horizontaux en petites cellules pleines de mucosité, animés
par des nerfs abondans qui viennent de la huitième paire. C'est dans cet
appareil que réside la vertu éleclrique ou galvaiiique qui a rendu ces
poissons si célèbres, et qui leur a valu leur nom; ils peuvent donner à
ceux qui les touchent des commotions violentes, el se servent probablement
aussi de ce moyen pour étourdir leur proie Leur corps est lisse,
leurs dents petites et aiguës.
\ o u s en avons plusieurs espèces confondues par Linnicus et la plupart
de ses successeui-s, sous le nom de Roia /orj,e<!o. (3)
( i ) B/iina ancyloslomus, RI. Sclin., 72 ;
l'édilcur y joiiil mal-à-pi opos la Raie chinoise,
Lac., I, II, -i. qui, autant qu'on en
peut juger par une lii^ure chinoise, .se rapproclie
pliiiùl des loi pilles.
(a) Toipedû. •li.^y.t,, noms aticieus de ces
jioissoiis, dérivés de leur faeullc cngoui -
dissanle.
(3j I.a TorpiUe -vtilgaire a cintj taches.
Torpedo narkc, Kiss., lloiidel., 358 et
362.
Torpedo unimaculala, Riss., p!. 111, í'. 3;
T. inaimorata, iil., ¡b., í. 4, lluiidel.,
T.gfihami, id., ib., f. 5, Rondel, 363,
nUONDROPTl'KYOIENS A r.RANCHIES 1'tX.ES.
I,a TORPILLE A TACHES OEILLÉES (Torpedo narkc. Hiss.)
Bl. 122. Rondel. 358 et 362.
Varie pour le nombr e de ses taches de cinq à une; n'a point de denltîlures
charnues aux bords de ses évents.
La TORPILLE GALVANIENPiE[Torp. Galvanii. Riss.), Roudcl. 363. l.
A sept dentelures charnues autour de ses évents, et est tantôt d'un
fauve uni forme, tantôt marbrée, ou ponctuée, on tachetée de noirûtre.
Il y en a plusieurs aulrcs dans les mers étrangères. (1)
LES RAIES proprement dites
(KAIA. Cuv.)
(l'IiiQcl.e 118)
Ont le disque de forme rliomboïdale, la queue mince, garni e en dessvis,
vers sa pointe, de deux petites dorsales, et quelquefois d'un veslige de
caudale ; les dents menues et sert ées en quinconce sur les niùchoircs. Nos
mers en Iburnissent beaucoup d'espèces encore assez mal déterminées par
les naturalistes. Leur chair se mange, quoique naturellement dcu-e el ayant
besoin d'être attendrie.
La RAIE BOUCLÉE [Raia eluvata. L.), Le mille, 151. 84, sous le nom
île Rulms, la femelle.
L'une des plus eslimées, se dislingue par son àpreté et par les gros
tubercules osseux ovales, garnis chacun d'un aiguillon recourbé, qui
(i) TVwe/'ec, Russe), t;
Nallaicmcrce, id., a ;
La fi aie chinoise, lacép.
ou l'autre fsl la Kaia fimki, Bl., Schii.,
35.),
I, II, î . I/UIU'