
 
		C'est  à  cette  division  qu'appartieiiueiit  
 LES  SANDRES  
 (LUCIO-PERCA.  Nob.)  yiû^nirement  Brochets-Perches.  
 Pl. 7  ». HAinsi  
 nommés,  parce  qu'aux  caractères  des  perches  , ils  
 joignent  des  dents  qui  ont  quelque  rapport  avec  celles  du  
 brochet. Le  bord  de  leur  préopercule n'a  qu'une  simple  dentelure; 
   leurs  dorsales  sont  séparées;  quelques-unes  des  
 dents  de  leurs  mâchoires  et  de  leurs  palatins sont  longues  et  
 pointues.  
 LE  SANDRE  D'EUROPE  (Lue.  Sandra.  Nob.  Perca  lucioperca  Lin.)  Bl.  pl.  
 Li.Cuv.  et. Val.  Il.pl. XV.  
 ACANTHOl'TÉRfGIENS.  ^^  
 Visent  à-peu-près  selon  des motifs  analogues  à  ceux  qui  
 ont  servi  à  subdiviser  les  précédentes:  des  dents  en  
 crochets,  ou  toutes  en  velours;  des  dentelures  et  des  
 épines  aux  pièces  opercilaires,  etc.  
 Dans  la  subdivision  pourvue  de  dents  en  crochets  ,  
 LES  SERRANS  
 (SERRANUS.  CuV.)  
 Ont  le préopercule  dentelé,  et  l'opercule  osseux  ttee rmine  
 en  une  ou  plusieurs  pointes.  C'est  un  genre  excessivement  
 nombreux en espèces et que l'on  peut  encore  répartir  comme  
 il  suit ;  
 LES  SERRANS  PROPRES,  
 Vulgairement  Perches  de  mer,  
 Est  un  excellent  poisson  des  lacs  et  des  rivières  de  l'Allemagne, et  de  
 l'orient  de l'Europe ; plus allongé que la perche,  verdàtre,  à  bandes  verticales  
 brunes, il  atteint  jusqu'à  trois et quatre  pieds de longueur,  (i)  
 Une  seconde  division  comprend  les  percoïdes  à  sept  
 rayons  branchiaux,  et  à  dorsale  unique.  Elles  se  stibdi- 
 ( 0  Aj.  le  ÌUndàk  ou  S,,mira  b.ltard  le  d'Ame,iquc  {Lucio-perca  amcrica- 
 [Pcrcavoigcnsis,  Cm.);  "«.  O'V-  P'  " i .  P'  
 Où  les deux mâclioires n'ont  pas  d'écaillés  apparentes.  
 Notre Méditerranée en  a  quelques jolies  espèces,  comme  
 LE  SERRAN  ECRITURE  (Perça  scriba.  Un.),  Cuv.  et  Val . ,  11.  xxvni .  
 Ainsi  nommé  de  quelques  traits  irréguliers  bleus,  qu'il  a  sur  la  
 tète.  (1)  
 (i)  c'est  aussi  te  Perca  marina  de  lîrunnicii, 
   VHolocenlrus  mariinis,  de  L.iroclie;  
 Vllol.  argus  de  Spinola;  el  VHol.  maroccanus  
 c\e  P.l. H  nous  parait  mémo  que  \'Hol.  
 fasciatiis,  El.,  a  lo,  n'en  est  qu'un  individu  
 altéré.  
 i!  Iiill;