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derme satiné, mais leur museau est obtus, non protractile ;
ils n'ont qu'une dorsale dont les aiguillons peu nombreux
sont cachés dans le bord antérieur, et surtout ils manquent
de ventrales. Leurs nageoires, verticales, sont assez épaisses
pour qu'on puisse aussi vouloir les rapprocher des squammipennes.
Outre la ligne latérale ordinaire, il y a sur leur
flanc une strie qui a été prise pour une deuxième ligne latérale.
Leur oesophage est armé en dedans d'une quantité d'épines
qui tiennent à la veloutée par des racines disposées
en rayons.
La Méditerranée en a une jolie espèce ohloiigiic (Stronmievs fiaUUi,
L.) {a), Belon., Äqual., 153, Rondel., 493 (1), remarquable par ses taches
et ses bandes interrompues de couleur dorée, sur un fond plombé.
Les côles du Pérou en possèdent un (Str. stellatus, N.) .'i-peu-prés de
même forme, mais semé de taches noires; commun au marché de
Lima.
Il yen a, dans la mer des Indes, plusieurs autres espèces connues de
nos colons français sous le nom de Pamjilcs •• elles sont généralement
plus hautes que la iiatole, el l'on voit souvent des épines ou des lames
tranchantes au-devant de leur dorsale et même de leur anale. (2)
( i ) Cette figure, où 1.1 p e c tor a l e gauche,
replnyée vers le bas, a paru â M. de Lacép
è d e être une ventrale, adonné lieu à l'é-
(ablis-sement de son genre CUtjsostrdma ,
qui en conséquence doit être supprimé.
( a ) La Pample noire, siromateus niger,
l î l . , 4 2 2 , et mieux ifio sous le faux nom
d e Sir. paru, Hussel, 43;
(a) IM. fii, liR. t.
\.sPanr¡ile hlaurhe. Str. alí/uí, N. Ku^-
s e l , 44 ;
La Pamplr /¡cintante. ^ Sir. cwiilidns , N.
Russe!, 42 ;
La Pample argentée. Sir. argcntens^ Eu-
| ) h r a s e n , N o u v . Mé(U. d eStockl i . , IX. pl. ix,
ou Str. actdeaíns, i;l., Sclui.;
L.1 Pumplc grise, Sir. grisais, N.
A C A N T H O P T É R T O I E N S . 'l '
On peut en distinguer
L E S PEPRILUS,
(Pl. 63, f.g. 2.)
Dont le bassin forme, en avant de leur anus, une petite
lame tranchante et pointue, que l'on pourrait être tenté de
prendre pour un vestige de ventrales (i). D'ailleurs ils ont
aussi les lames tranchantes dont nous venons de parler; et
même nous en avons un où ces lames sont crénelées. (2)
L E S LUVr\RUS Rafiaesque.
Paraissent se rapprocher beaucoup des peprilus; l'extrémité
de leur bassin porte une petite écaille qui sert comme d'opercule
à l'anus. On ne leur voit point de lames tranchantes.
Leur queue a, de chaque côté, une carène prononcée, comme
dans les thons, les lampi is.
Nous en avons une très grande espèce dans nos mers (Luvams imjicrialis
, Ratin., Ind. d'Ittiol. , Sicil., pl. I, f. ij, argentée, h dos rougeài
r e (3).
( l ) Clioetodon aUpiiloius, Linn., ou Siromaleiis
longipinnis, Mitchill. (n);
Str. cryptostis , Mitrii. ;
Str. pant, Sluane, Jam., II, pl. coi.,
r.g. A.
(2) Peprilus crenulatasy Nob., espèce
p c l i t c et nouvelle.
( 3 ) On en a pris nu ;i l'île de i îc, eu
W fl.63, lis-i.
i S - i 6 , dont nuus avons l eçtt la figlil e par
M. Journal Rouquet, employé des douanes
dans cette ile.
J e soupçonne que l'on doit y rapporter ,
au moins comme congénère , VAusonia furieri,
líisso .deuxième édi t ion, pl. XI, f. 28.
;'i laquelle cependant on représenle deux
épines à l'auus.