LES GOBIOIDES Lacëp.
(l'I- fio. f.fi. 3)
NcdiiTèrenldesgobiesque parla réunion de leurs dorsales en une seule.
Leur corps est plus allongé, (i i
LES TjENIOIDES L.acép.
(l'I. S", fis^ !,.)
Oui, avec la dorsale unique ties gohioides, un corps encore pius allonije.
Ce sontdes poissons d'une physionomie fort extraordinaire. Leur mâchoire
supérieure est très courte, l'inlérieure haute et convexe de toutes parts ,
remonte au devant de la supérieure ; toutes les deux sont armées de longues
dents crochues ; enfin leur oeil est réduit presque à rien et caché entièrement
sous la peau. La concavité de leur bouche contient une langue
charnue et presque globuleuse. Leur mâchoire inférieure a en dessous
quelques petits barbillons.
On n'en connaît qu'un (le Toeni&tde Uermimnim, Lacép.), qui se lient
dans la vase des étangs, aux Indes orientales. (2)
Bloch. ( édition de Schn., p. 63 sépare avec raison do tout le genre
r . E S PERIOPHTALMES
tPERlOPHTAI.MUS. Schn.)
ii'i. s,. Ilg. ,,)
Qui ont la tête entière écailleuse, les yeux tout-à-lait rapprochés l'un de
l'autre, garnis à leur bord inférieur d'une paupière qui peut les recouvrir,
et les nageoires pectorales couvertes d'écaillés sur plus do la itujitié de leur
( i ) Gob, lirotissannel, Lact'!|),, Il.jil.xvj
r. I {Gob. oblongalus, Selm., add. .5/jSJ.
( î ) C'.-sl le Ca:¡)ola cm,ta, Iii. Sfinì.,
pl. I.IV, d'iqirè.s un de.s.siii de; John ; le Tu -
ACANTIlOPltR YGIENS. 1 8 1
longueur, co qui leur donne l'air d'être portées sur une espèce do bras.
Leurs ouïes étant plus étroites encore que celles des autres gobies,ils vivent
aussi plus long-temps hors de l'eau , et aux Moluquos, leur patrie, on les
voit souvent ramper etsauter sur la vase, pour échapper à leurs ennemis ,
ou pour atteindre les petites crevettes, dont ils font leur principale nourriture.
Les uns ont les ventrales en disque concave des gobios propremenl
[lits. (1)
Les autres ont leurs ventrales séparées presque jusqu'à la base. (2)
Je séparerai aussi, et j'appellerai avec Gronovius
É[-É0TR1S,
vl'l. »., lig. î )
Des poissons qui ont , comme les gobies, la première dorsale à aiguillons
flexibles, et l'appendice derrière l'anus , mais dont les ventrales sont
nioldc lieriiiaiiiiieii, Lacép., II, XIX, I, d'«-
près nu dessin chinois; el le Gobioide rabicunda,
Ihicbaimn, pl. v, f. 9.
( i ) Golmii Schlössen, Pall., Sp c., VIII,
pl. I, f. 1-4. aïKiiiel il faut joindre le Gobins
stria!m, Schn., pl. xvt. resté, on ne
.sait pour(|iiüi, parmi les Guiñes, car cVsl
lin véritable Púrioplitaloie.
(a) Golùus Kirln-uleri, P;ill.. .Spir , A'III,
pl. Il, f. i3;
Per. ruhfr, .'^chii. ;
Per. ¡lapiLo, S. hn.. pl. xiv.
N . B. Suit le« gohii's.soil los pciiophtalnies,
donl les nageoires venirales seraient
séparées, prendraient dans la niéihode de
M. Lacépcde le nom de Gobionwrvs; si avec
cette division des ventrales ils ne portaient
qu'une dorsale, ce seraient des Gobiotmroîdes,
mais les espèces rangées sous ces
dini.\ genres n'en porleiil pas tous les caiaclèies.
ha Goblomore i}ronoi':en {Gob. Grònovii,
Gm.). Margr., i53, n'est point de
celte famille. C'est notre genre pastettr de
la famille des Scombrcs. Le Gobiomoroîde
pis ou. Gob. Pisonisj G ni., Amore pixuma,
Margr., 16« ; Eleotris i, Gron., Mus., 16.
n'a pas le caractère de ce genre, car il a
deux dorsales, et dans la ligure de Margrave
et dans les descripUom de Gronovius;
et par ses ventrales c'est un éleotris.
Bl. éd. de Srhn., p. 65, sépare des gobies.
et fait le genre Eleolris diflerent de
celui du même nom de Gronovius, des espèces
di>nt les ventrales seraient seulement
réunies en évenlail, sans former l'entonnoir,
mais dans celles que j'ai examinées, j'ai
trouvé que la membrane qui réuniten avant
lein-s bords externes est seulement plus
courte à proportion, ce qui a empêché de la
remarquer. C'est pourquoi je les laisse dans
les gobies.
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