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 niou  tlos  deux  ventrales.  l)ii  reste,  leur  ciirps  est  lisse  et  sans  
 écailles,  lein-  tète  large  et  déprimée,  lenr  nuiseau  saillant  et  
 extensible,  leurs  ouïes  peu  fendues,  garnies  de  i|uafre  on  cin(|  
 r a y o n s ;  ils  n'ont  qu'une  dorsale  niiillc  vis-ii-vis  d'une  anale  
 pareille.  Leur  intestin  est  court,  droit,  sans  caxini i s  ;  ils  manquent  
 de  vessie  natatoire  : cei ieudaut  ou  les  voit  nager  avec  vivacité  
 le  long  des  rivages.  
 L E S  P O R T E - É C U E L L E  proprement  dits,  
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 L a  membrane  qui  rcpiésente  les  venirales  règne  eirciilaircmcnt  sous  le  
 b a s s i n  et  forme  un  disque  concave  ;  d 'un  aulrc  còlè  ,  les  os  de  l'épaule  
 f o r m e n t  e n  arrière  une  légère  saillie,  qui  complèt e  un  second  disque,  avec  
 la  membrane  qui  miil  les  pectorales.  Nos  mers  en  possèdent  plusieurs  
 e s p è c e s .  
 Dans  les  unes,  la  dorsale  et  l 'anal e  sont  distinctes  de  la  caudale,  avec  
 l a q u e l l e  lenr  membrane  se  cont inue  cependant  quelquefois,  mais  en  se  
 r é t r é c i s s a n t .  (1).  
 I ]u  d'autres,  ces  trois  nageoires  sont  unies.  (2)  
 L E S  G O R I É S O C E S ,  I.ace]).  
 «s-»-)  
 N ' o n t  point  ces  doubl e s  l e b o r d s ,  et  par  conséquent  l'intervalle  entre  les  
 p e c l o r a î e s e t  les  v ent r a l e s  n ' y  est  point  divisé  en  un  doubl e  disque,  mais  ne  
 {[)  U'pndog.  (Jnittin,  l,ar„  I,  xxiii,  ,!,  4,  
 ou  /^rp. roslratus,  Scliii  ;  
 L ' ¡ > M ¡ .  HOIIÙS,  Ilisso,  [il.  IV,  f.  (),  |irol.;i- 
 J)lc'nieiU  le  im'iiii!  rjue  le  Cyclop!.  co ru uhicits. 
   Sil-,  (lU  Jiiia  sudier,  Pciiii,,  IJi i  
 '/.<>o\.,  5()  ;  
 T.c¡¡(iilo¡¡.  Dccainlollc,  llis-^o,  p.  ^(i.  
 {•x)  L"pn(io¡^. il  Udci.o.v,  Kis.so, ]>1.I^M'. i  >  
 l ' í  
 MALACOPTÉRVGIENS  SUr.liUACHlENS.  
 fonnoqu'm,  seul  P  »nd  disque  ioudu  des  .toux  côtés,  et  s'y  
 ; :  des  .ne,„b,.,ncs.  ..eur  dorsato  et  teur  anatc  sontcouetes,  et  d.st.nUes  
 ,|„  ta  caudale.  I.c„,-s  ouïes  sont  l>eaucoup  plus  fendues.  (1)  
 LUS  CYCLOPTËRES  
 ( C Y C L O P T K R U S .  L.)  
 Ont  un  caractère  très  marqué  dans  leurs  ventrales,  dout  les  
 rayons,  suspendus  tout  auto.u-  du  l.assin,  et  réunis  par  tare  
 seule  membrane,  forment  tui  disque  ovale  et  concave,  que  le  
 poisson  emploie,  connue  un  suçoir,  pour  se  fixer  aux  rochers  
 D u  reste,  leur  bouche  estlarge,  garnie,  aux  deux  n.acho.res  et  
 aux  pbarjngiens,  de  petites  dents  pointues;  leurs  operctdes  
 petits;  leurs  ouïes  l'erméesvers  le  bas,  et  garnies  desi x  rayons;  
 leurs  pectorales  très  an,pies,  et  s'.unissant  presque  sous  la  
 . o r g e ,  comme  pour  y  e.ubrasser  le  discp.e  des  ventrales;  letnsquelette  
 durcit  très  peu,  et  lenr  peau  es.  visqueuse  et  sans  
 é l l l e s ,  n.ais  semée  de  petits  grau,s  durs.  Ils  ont  un  estomac  
 assez,  g rand,  beauco,q>  de  coecu.ns  ,  un  long  iutestm  et  .u,e  
 vessie  natatoire  tnédiocre.  Nous  les  divisons  eu  deux  sousgenres. 
   
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