
 
		•>'11'  I'OISSONS.  
 Nous  ferons  niissì  un  i;onre  |iarliciilier  
 DES  TRIODONS,  
 (l'I. ua, lig. 1.)  
 Poissons  dont  la  mâchoire  snpériein-e  est  divisée  coninu!  
 dans  les  tétrodons,  et  l'inférieure  simple  comme  dans  les  diodons; 
   un  fanon  énorme  presque  aussi  long  que  le  corps,  et  
 deux  fois  aussi  haut,  est  soutenu  en  avant  par  un  très  grancl  
 os qui  représente  le  bassin  et les r a p p r o c h e  de  certains  balistes.  
 Leurs  nageoires  sont  comme  dans  les  diodons;  leur  corps  est  
 âpre  comme  dans  les  tétrodons,  et  la  surface  de  leur  fanon  est  
 surtout  hérissée  de  beaucoup  de  petites  crêtes  rudes  placées  
 obliquement.  
 Ou n'en connaît  qu'un de la nier des Indes,  découvert par  Jl. Ri^iuward  
 ijriodon  hursarius,  Reinw.),  Trtod.  macrttpUre,  Less,  et  C am. ,  Voyage  
 do Duporrey,  Toiss., 11° 4.  
 I>a deuxième  famille des  PI.ECTOGNATHES,  OU  
 LES  SCLÉRODERMES,  
 Se  distingue  aisément  pai- le nuiseau  conique  ou  pyramidal  
 prolongé  depuis  les yeux,  terminé  par  nue  petite  
 ijouche armée  de dents  distinctes en  petit  nombre  à  chaque  
 mâchoire.  Leur  peau  est  généralement  âpre  ou  revêtue  
 d'écailles  dures; leur vessie natatoire,  ovale, grande  
 et  robuste.  
 IM.lid DONA I lIlvS.  
 LES  BASLISTE  
 (BALISTES.  ÎJ . )  ( 0  
 (l>l;.ll<-llC J 12.)  
 Uni  le  corps  comprimé,  luiit  dents  sur  une  seule  rangée  à  
 cha<iue  inâclioire,  le  plus  souvent  Iranchaiites,  la  peau  écailleuse  
 on  grenue,  mais  non  absolument  osseuse  ;  une  premiere  
 dorsale  composée  d'un  ou  plusieurs  aiguillons  articulés  sur  un  
 os  particulier,  qui  tient  au  crâne  et  leur  offre u n  sillon  ou  ils  
 se  ret irent ;  une  deuxième  dorsale  molle,  longue,placee  vis-avis  
 d'une  anale  à-pen-près  semblable.  Bien  qu'ils  n'aient  pas  
 de  ventrales,  on  observe  dans  leur  squelette  un  véritable  os  
 d u  basshi,  suspendu  k  ceux  de  l'épaule.  - 
 On  les  trouve  en  grand nombr e  dans  la  zone  torride,  près  des  
 rochers  k  Heur  d'eau,  où  ils brillent,  c o m m e  les chétodons ,  de  
 couleurs  éclatantes;  leur  chair,  en  général  peu  estimée,  c evieiit, 
   dit-on,  dangereuse  à  l'époque  où  ils  se  nourrissent  des  
 polypes  des  coraux;  ]e  n'ai  trouvé  que  des  fucus  dans  ceux  
 que j'ai  ouverts.  
 LES  BALISTES  proprement  dits  
 (i>i. i n ,  r.s-j.;  
 Ont le corps enlier  r. vélu  de grandes  écailles très dures,  , homboulales,  
 „ni,  n'empiéUnU point  les unes sur  les auU-es, ont  l'air  de  comp»rUn,e„s  t r i  
 (i) HnUsus, nom iloniic  à  ces i>oiisoiis  
 parArlédi, «lapics leur nom ilalien P.-Jc.  
 bulcsira,  (|iii  vieni  hn-im'-ine  Je  «iiieliiue  
 rcssei»l)lam-c  a cni voir eiUrc lu nu  
 vcnu-iit Je lem-i^ruudu  dorsale cl  <  
 ' Ini d'une avbalcto.