
 
		écailles  ;  leurs  soiis-orbitaires,  le  bas  de  leiii s préopercules  el  
 leurs  interopercules,  deux  arêtes  de  leiu-  mâchoire  iiiféricurii  
 et  la  carène  de  leur  ventre,  dentelés;  leurs  palatijis  et  leurs  
 deux  niâclioires  armés  île dents  fines,  et  la supérieui-e  en  grande  
 partie  formée  par  le  maxillaire  ;  lem-  langue  garnie  de  fortes  
 dents  crochues.  Ils  n'ont  qu'un  seul  rayon,  mais  fort  et  osseux  
 a  la  membrane  des  ouïes;  deux  ventrales  presque  imperceptibles  
 sont  suivies  d'une  très  longue  anale,  qui  occupe  les  trois  
 quarts  de  la  longueiu-,  et  s'unit,  comme  dans  les  gynmotes,  à  
 la  nageoire  de  la  queue  et  sur  le dos;  vis-à-vis du milieu  de  cette  
 anale  est  une petite  dorsale  à  rayons  mous.  
 On  en  coiniait  un  des  étangs  d'eau  donce  des  Indes,  Cym«o(«s  mlopferiis, 
   Pali.,  Spie.,  VI,  pl.  VI,  f.  2.  Cliipm  syntim,  Seh.,  426.  Nolojilirc  
 knpirat,  Lacép.  (1)  
 LES  AINCHOIS  
 (ENGKAULIS.  CUV.J  
 (PiancLe  104.)  
 Forment  uji  genre  assez  différeni  des  harengs  paj-sa  gueide  
 fendue  jusque  loin  derrière  les  yeux,  par  des  ouïes  encore  plus  
 ouvertes,  et  dont  les  rayons  sont  au  nombre  de  douze  et  davantage; 
   un  petit  museau  pointu,  sous  lequel  sont  fixés  de  très  
 petits  intermaxillaires,  saille  en  avant  de  leur  bouche;  les  
 maxillaires  sont  droits  et  allongés.  
 ( t )  Cesi  I,it'll  1,1  Tanuhc  de  rncr de  liuntiiii, 
   imi  ,  7¡5.  inni,  udii  pas  le  uijiinil  iiti  
 ¡líin^níí,  Jluli  ,  ÍL-iiillc  Iti,  li^'.  9:1, i|ii¡  (ir  
 luitein'-s  U'nliali-..  
 MAI.ACOl'ÏKllVGUiNS  AllDOMISACX.  
 Les  pins  connus  n'ont  pas  même  le  yenUe  Iranehanl;  leur  anale  est  
 eiiurle,  ol  leur  dorsale  placée  vis-à-vis  des  ventrales.  
 t.'AISV/lOIS  VULGAIRB  {Cl.  encrasichotm,  L.),  lil.  .302.  
 (1>I.  104.  fig-3.)  
 Long  d'un  empan,  à  dos  bni n  bleujtre,  flancs  el  ventre  argenlés,  se  
 pèche  en  quanliles  innombi-ables  dans  la  Méililerranec,  et  jusqu'en  
 Hollande  ;  et  ou  le  prépai-e,  après  en  avoir  ùlé  la  lôte  et  les  inteslins,  
 pour  servir  comme  assaisonnement.  C'est  un  des  mets  les  plus  répandus.  
 Le  MÉLETimgr.  meleila.  N.),  Diiliam.  scet  Vl.  pl.  m .  f.  5.  
 Est  une  espèce  plus  petite  de  la  Méditerranée,  h  profil  moins  convexe.  
 L'.\mérique  en  a  plusieurs  espèces  remarquables,  dont  une  sans  aucunes  
 dénis  Cdentulus.  N.),  Sloane,  .lam.,  II,  pl.  2.îii,  f.  2.  (D  
 D'autres  ont,  comme  les  vrais  harengs,  le  corps"  comprimé,  el  le  vi  nlre  
 li-auchant  et  dentelé.  2)  
 L E S  THtlTSSES  
 (ÏHRYSSA.  Cuv.)  
 Ne  dilTèrenl  des  anchois  à  venire  denlelé  que  par  un  grand  pi-olongemenl  
 de  leurs  maxillaires.  
 ( i )  Aj.  Engr.  Umniscains,  N.,  on i>i<[u'tlitiga, 
   Margr.,  iSt),  Sjiix,  \-\iii;  
 Le  Sloieyltore  coiiiiiiersomeii,  Lacép.,  V,  
 Ml,  I,  on  A'flííoo,  lliisscl,  187,  lirobablemeiit  
 Y^lherhin  (tustralh,  Wliile,  p.  ig'i,  
 ï.  1  i  
 La  îVh/w'  tuhe.rciikiis<!,  l.iicéii-,  V,  p.  
 46u.  n.  s.  Sa  Cjupêc  raoe  d'argent,  ne diffère  
 pas  de son  Slolc¡'¡tore.  
 (2)  Chipen  allicñiwidcs,  lil.;  
 a  telara,  Uncb.,  TI,  72  ;  
 Cl.  ¡ihosa^  id.,  p.  240  ,  
 Ptíor.va,  Unssel,  I()4-