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Les CARAFES (CABAPÏS, Cuv.) (1) onl le corps comprinià, ocailleux, el la
queue s'amincissant beaucoup enaj i-ière. Ils vivenl aussi dans les rivières
de PAniérique méiidionale. (2)
On pourrai! peul-être eu distinguer les espèces il bec allongé, ouvert
seulement au bout. (3)
L E S APTÉROINOTES, Lacep.
(STERNAUCiIUS. Schn.) (4)
Ont leur nageoire anale terminée avant d'arriver au .bout de la queue,
lequel porle une nageoire parliculiôre ; sur le dos est un filament charnii,
mou, couché dans un sillon creusé jusque sur le bout de la queue, el retenu
dans ce sillon par des filels tendineux, qui lui laissent quelque
liberté : organisation très singulière, dont on n'a pu encore deviner
rusage(5). Leur tôle est oblongue, comprimée, nue, et sa peau ne laisse
voir au dehors ni les opercules ni les rayons. Le reste de leur corps est
écailleux. Leurs dents sont en velours, et h peine sensibles sur le milieu de
chaque mâchoire. Ils viennent d'Amérique, comme les gymnote.s propres
el les carapes (6)
L E S GYMNARCHUS, Cm.
Ont le c o r p s écai l ieux et al longé, et les ouïes peu ouvertes au
d e v a n t des pectorales comme les gymnot e s , mais c'est leur dos
(r) Carapo, nom Je ces poissons ati
r.icsi!, selon Margrave.
(2) GymnoUis macrorirus, lU., i5-, i;
Ciropo, Gm.;
€. bmchitinis, RI., iS-, 1 ;
Fasciatus^ Cm. ;
G, ollms, Séb.jIII, pl. 3a, fig. 3.
(3) Gymnotus /-oifrariM, Schn., pl. 106.
(/,) Sternarchus (amis au slermini).
(5) J'ai ci'ii ni'apercevoir (]ue la séparalion
est •accidentelle, el qne c'est proprement
lin lies muscles de la qiienu qui se délaclie
aisément, parce que la pean est phis
faible en cet endroit.
(r.) Gymiioles(ill>ifrons,Va\\.,Siw.,7Mii\.,
VII, pl. VI, f. : ; I,ar., Il, vi. 146, 3,
N. n. Le Gymnotus acus, ou fterasfev,
va aux donzelirs, et lu Gymnotus noioptinis,
l'ail, et Gm. Noioptère caphat. Las.,
aiix liiirviig.'!.
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MALACOl'TÉltYOIKNS Al'ODES.
est g anu tout d u long d'une nageoi re à rayons mo u s et il
n ' y en a aucune derrière leur anus ni sous lettr que t t e qu. se
J u û u e en pointe. Leur tète est conique, nue, leur b o u d e
p e t i t e , garnie de petites dents tranchantes sur une set.le
r a n g é e .
,,„ „-en connait qu'un du Nil, , Nob., decouveri
par M. KIffauU.
LES LEPTOCÈPHALES
(LEPTOCEPHALUS. Pennant.)
Onl la lent e des ouïes ouvertes a u devant des peetorales, el
l e corps compruné comttte tttt ruban. Leur tète est extre.ne-
. n e t t t petite, à "utseau court et nn peu pointu, les pectorales
p r e s e n t e insensibles ot. tnème to,tt-à-fait ntdles; la dorsa e et
Panale, égale,nent à peine visibles, s uni s sent à l a pomt e de la
q u e u e ; les intestins n'occupent qu'une ligne extrementent
é t r o i t e l e long d u bor d inférieur.
o n en connait une espèce de nos côtes, et de celles d'Angleterre
Morisii. GmO, Lac. II, nt, 2, u>a>s .1 y en a plus,eu,s
' r s d'ans les nrc,.s des pays chands. to,,tes ,niuces cou™e d, n
et transparentes comme du verre, en sorte qu'on n » P - ^ " ' ^
de squelette. L'«ude plus approfondie de lenr organ,sa„on est une d
p " s intéressantes auxquelles des naturalistes voyageurs p„,ssent se
livrer.
.1 iiita»».
LES DONZELLES
(oVHimUM. 1..)
0 , i t , comme les auguilles propres, l'anus asse, eu a.'riere,
„ „ e nageoi,-e dorsal e et tn. e anale qui se joignent à celle de la