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 ceplibles  d'un  grand  allongement,  sortanl  de  son  extrémité  inférieure  
 (1).  Il  est  très  commun  dans  les  mers  du  Nord,  et  même  dans  la  
 Manche,  sur  nos  côtes  ,  et  passe  aussi  pour  l'un  des  alimens  de  la  baleine  
 (2).  
 L'on  a  rapporté  au  même  genre  des  espèces  plus  simples,  et  seulement  
 en  forme de  sac  garni  de  côtes  ciliées  {¿)  et  ouvert  aux  deux  bouts  (IDYA.  
 Oken.)  {3).  
 11  y  en  a  qui  n'ont  pas  môme  de  côles  et  dont  la  forme  représente  celh;  
 d'un  baril  sans  fonds (DOUOLUM. Otlo)  (4).  
 ( i )  Selon  MM.  Audouin  et  Edwards,  il  
 existe,  dans  l'axe  de  ces  animaux  ,  une  cavité  
 qui  va  d'uH  pôle  à  l'auUe  et  qui  communique  
 au-dehors  à  l'aide  d'uue  ouvert 
 u r e  iniérieure  qu'on  peul  coìisidirer  
 comme  l'avant-bouche  («).  Dans  le  tiers  
 supérieur  de  cette  cavité  est  contenu  et  
 comme  suspendu  une  sorte  de  tube  iiiteslina] 
   droit  et  cyl indrique  qui  a  son  ouverture  
 extérieure  immédiatement  au  pô'e  supér 
 i e u r ,  et  qui  porte  de  chaque  côté  deux  
 cordons  granuleux  (peut-être  les  ovaires)?  
 La  cavité  est  reniplie  par  un  liquide  cii  
 mouvement  qu'où  voit  passer  dans  deux  
 tubes  latéraux,  lesquels  se  divisent  bientôt  
 chacun  en  quatre  branches  et  parviennent  
 à  la  surface  du  coi-ps  en  s  ouvrant  dans  les  
 canaux  longitudinaux  qui  conduiseut  le  liquide  
 dans  les  cils  dont  le  mouvcm^iU  est  
 c o n t i n u e l ,  et  qui  paraissent  des  organes  
 respiratoires.  Eniin,  des  parlies  latérales  de  
 chacun  des  huit  cauaux  costaux,  naissent  
 une  infinité  de  petits  vaisseaux  ou  sinus  
 transversaux  qui  les  font communique r  ent 
 r e  eux  ,  et  qui  s'enfoncent  dans  le  parenchyme  
 environnant.  
 De  cJiaque  còlè  du  sjihéroulo  et  intérieurement  
 ou  aperçoit  deux  jvelites  masses  
 («)  l'I.  5(>,  iig.  a  /,.  
 qui  occupeut  chacune  le  fond  d'une  cavité  
 o u  cul-de-sac,  cl  dounent  naissance  h  deux  
 longs  filaniens  contractiles  ,  sortant  par  
 deux  ouvertures  circulaires  situées  vers  le  
 tiers  iiiféi'ienr  du  corps.  Ces  filamens  se  
 divisent  ensuite  en  un  grand  nombre  de  
 b r a n d i e s .  
 (a)  Aj.  Beroë  riov  m-coslatiis,.  Brug.  
 ( l i a s t c r ,  loc.  cit.,  fig.  5;  et  Kncyclop.'  
 XC,  a].  
 Le  Berve  ovum.  Fab.,  Groen!.,  3(52  ,  ne  
 me  paraît  pas  différer  du  Piiciis.  
 (3)  Dei-oë  Ofa/i/s,  Brug,,  ou  JlJrrliisa  in.  
 fiindiòidutn,  Gtn.,  Brown  ,  J am. ,  XLIII,  
 a  ;  et  EncycU,  XC,  i  ;  
 Beroé  macrostumus,  Péi o n ,  ^oj-ag.  
 p l .  X X X I ,  fig.  I  ;  
 Bcroë  ovata,  cnpcnsis,  punctata  et  conslricla, 
   Chaniiss.  et  Eisenlj.,  Ac .na l .  cur.,  
 X ,  I  p  pi.  XXX Ct XXXI.  
 N.B.  L'anim.  de  Martens,  Sjiitzb.,  
 pi.  P. ,  f  11,  que  l'on  regarde  comme  de  
 même  espèce  que  celui  de  Brown  ,  parait  
 devoir  plulòt  ùire  riip|írocli¿  du  jireinicr  
 sous-giîiire.  
 (4)  liol'wlum  metillfiTaïU'iim,  Olio.  Ac.  
 nal.  cur.  XI ,  |.arl.  u,  |il.  xMi ,  1,/,.  
 m  l'I-5«,  %•  
 SIMPLES.  
 Les cii,i,UMKES,  Pél-Oli (»),  ne  pai-aisseiil  dilTérer  des  béroés  que  par  des  
 eôles  beaucoup  pins  saillanles  et  réunies  deux  i  deux  pour  former  deux  
 espèces  d'ailes.  On  ne  connaît  pas  assez  leur  organisation  intérieure  (I).  
 Les  JAMRES,  Oken  (S),  paraissent  très  voisines  des  callianires,  mais  on  
 leur  dessine  de  chaque  côlé  trois  grandes  côtes  ciliées  et  deux  longs  filamens  
 divisés en  rameaux  (2).  
 Les ALCIKOÉS, Rang.  («), ont  le  corps  cylindrique,  onvert  à  une  extrémité,  
 garni  de  l'autre  de  deux  grandes  ailes  qui,  en  se  ployant  sur  lui,  pëhvent  
 l'envelopper  en  entier.  Sa  partie  cylindrique  est  flanquée  de  quatre  côtes  
 saillantes,  terminées  chacune  en  pointe,  et  a hui t  lignes  de cils  (3).  
 Les OCYROÉS, id.  {d),  ont  le  même  corps  il  quatre  rangées  de  cils,  mais  
 sans  côtes,  et  des  ailes  semblables  garnies  chacune  à  leur  base  de  deux  
 pointes  ciliées  (4).  
 C'est  aussi  près  des  béroés  que  doit  être  rangé  
 LE  CESTE.  
 (OESTUM.  Lesueur.  )  
 ( P l .  5 ; ,  £g.  5. )  
 Très  long  ruban  gélatineiix,  dont  l'un  des  bords  est  garni  
 d'un  double rang  de  cils;  l'inférieur  en  a aussi,  mais  plus  petits  
 et  moins  nombreux.  C'est  au  milieu  du  bord  inférieur  
 ( i )  UCttUimue  didlplopHn,  Pérou,  
 A n . M u s . , X V ,  pl .n.fie.  iO(<i).  
 (a)  Beroë  hexagone,  Brug.,  Encycl.  
 vers,  pl.  90,  f.  6.  
 (3)  Jkhioé  l'ermiculnla,  Rang.,  Mém.  
 (le  la  Soc.  d'tiisl.  ual.  de  Par i s ,  IV,  xis  ,  
 («)  Pl.  55,  f.g.  3.  
 te)  Pl.  5, ,  fig.  
 (4)  Ocyroe  maculata,  id.,  ib.,  xx,  1,2;  
 Oc.  fusca,  ib.,  3;  
 Oc.  cristallino,  ih.,  4.  
 Le  Callianira  heteropiera,  Chamìss.  et  
 E i s e n t i . ,  na i .  cur..  X  ,  pari .  2  ,  pi.  
 xxxE,  f.  3 ,  fera  probabtemenl  encore  un  
 •sous-genre.  
 ( i )  PI.  S-„  fig.  4.  
 (J) l'I. 5,, r,g.  1.