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 LES  HIPPOPODES  
 (HIPPOPUS.  Quoy  et  Gaim.)  
 ( P l .  60,  £g,  2.)  
 Ont  seulement  des  vésicules  latérales,  presque  deral-circiilaires  ou  en  
 forme  de  pied  de  cheval,  serrées  sur  deux  rangs,  et  formant  ainsi  une  
 sorte  d'épi  comparable  à  celui  de  certains  gramens,  d'où  il  pend  aussi  une  
 guirlande  qui  traverse  tontes  ces  pièces.  Les  contractions  de  ces  vésicules  
 impriment  à  l'ensemble  un  mouvement  rapide.  (1)  
 LES  CÜPULITES  
 Ont  leurs  vésicules  attachées  régulièrement  des  deux  côlés  d'un  axe  
 souvent  très  long.  (2)  
 LES  RACEMIDES  Cuv.  
 Ont  toutes  leurs  vésicules  globuleuses,  petites,  garnies  chacune  d'une  
 petite  membrane  et  réunies  en  une  masse  ovale  qui  se  meut  par  leurs  
 contraclions  combinées.  (3)  
 LES  RHJZOPHYZES  
 (RHIZOPHYZA.  Péron.)  
 N'ont  pas  de vessies  latérales,  mais  seulement  une  vessie  supérieure  et  
 E ,  e,  ï,  i ;  Encycl.,  LXXXIX,  7-9,  me  
 paraît  de  la  même  espèce,  mais  mutilé  de  la  
 partie  de  ses  tentacules  qui  tombent  aisément. 
   Je  crois  aussi  que  la  Phpsaphora  
 rosacea,  Forsk.,  XLIII,  B,  b,  a,  Encycl.,  
 LXXXIX,  10,  I I ,  est  un  individu  mutile  
 d'une  autre  esj)èce.  
 Aj.  Rhizophjsa  Chamissonis,  Eisenliardt,  
 Mediises,  Ac,  nat.  cur.,  tome  x  ,  pl.  35,  
 f.  3.  Rh.  IielianlltiisKi  Rh.  malo,  Quoy  el  
 Gaim.,  Ann.  des  Se.  nal,  X,  pl.  5 ,  et  
 beaucoup  d'espèces  non  encore  décrites.  
 (1)  Quoy  et  Gaim.,  An»,  des  Se.  nat,,  
 tomeX,  pl.  10,  4.  A, f .  1.12.  
 N.  B.  La  Glèbe  d'OtIo,  Ac.  nat.  cur.,  
 XI,  part.  2,  pl.  ./j2,  f.  3,  n'est  qo'unc  vésicule  
 d'hippopode.  
 (2)  Voyage  de  Freyc.  ,  Zool.  ,  pl.  87,  
 f.  i5.  
 ( î )  Genre  iiouv.  du  Ja  Médit.  
 HYDROSTATIQUES.  »  
 une  longue  tige,  le  long  de  laquelle  sont  suspendus  des  tentacules,  les  uns  
 coniques,  les  autres  filiformes.  (I)  
 LES  STÉPHANOMIES  
 (STEPHANOMIA.  Pérou.)  
 (Pl. 59,  fig.  I.)  
 Paraissent  une  troisième  combinaison,  oii  les  vessies  latérales  qui ,  dans  
 les  physsophores  propres,  adhéraient  au  haut  de  la  lige,  au-dessus  des  
 tentacules,  se  prolongent  sur  sa  longueur,  et  s'y  mêlent  à  des  tentacules  
 de  diverses  formes. (2)  
 C'est  à  la  suite  des  acalèphes  lïydrostatlques  que  peuvent  
 se  placer  
 LES  DIPHYES.  
 (  DIPHYES.  C u v .  )  
 (PI.  60,  6g.  3.)  
 Genre  très  singulier,  où  deux  individus  différens sont  toujours  
 ensemble,  l'un  s'emboîtant  dans  un  creux  de  l'autre,  ce  
 qui  permet  cependant  de  les  séparer  sans  détruire  leur  vie  
 propre.  Ils sont  gélatineux,  transparens,  et  se meuvent  à-peuprès  
 comme les méduses ;  l'emboîtant  produit  du fond  de  son  
 creux  un  chapelet  qui  traverse  un  demi-canal  de  l'emboîté,  
 ( i )  Piiyisopttora  jiliformls,  Forsk.,  
 xxxnl;  F.  Eiicyd.  LXXXIX,  la;  le  
 même  que  Rhliophyza  planestomat  Pér.  
 Voy.,  XXIX,  3,  Mais  MM.  Quoy  et  
 Gtiini-inl  iiensent  que  ces  rhizophyses  ne  
 sont  que  des  physsophores  qui  ont  perdu  
 leur«  vessies  latérales.  
 (a)  Stephanoniia  Amphitritts,  Péron,  
 Voy.  XXIX,  5.  Quant  au  Stephanomia  
 iwarïtt,  Lesuenr,  il  me  parait  devoir  être  
 plutôt  rapproché  des  physsophores  proprement  
 dits.