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 Iriiiles,  mais  leur  membrane  des  ouïes  n'a  que  huit  rayons,  l.eur  corps  esl  
 siins  lâches,  cl  leurs  vcnlriiles  répondenl  au  bord  antérieur  de  leur  preuiière  
 dorsale.  On  les  pi ond  dans  la  mer  et  Tembouchure  des  grands  
 fleuves.  
 On  n'en  connail  qu'un  pelil,  brillant  des  plus  belles  teintes  d'argonl  
 et  de  vert  clair,  et excellent  à  manger  (5.  Eperlanus,}..),  151.,  28,  2,  •  
 LES  LODOES,  
 1M.\LL0TUS.  N.)  
 {i>l.  .  •  11«.  3.)  
 Avec  la  bouche  fendue  des  précédens,  n'ont  que  des  dents  en  velours  
 ras  aux  mâchoires  ,  an  palais  et  A la  langue.  Leurs  ouïes  ont  huit  rayons;  
 leurs  corps  est  allongé,  couvert  de  petites  écailles  ;  leur  première  dorsale  
 et  leurs  ventrales  sont  plus  en  arrière  que  le  milieu  ;  ils  se  reconnaissent  
 surtout  à  de  larges  pectorales  rondes  qui  se  touchenl  presque  en  dessous.  
 On  n'en  connaît  qu'un  des mers  septentrionales {Snhno  ijrocn/nndicvs,  
 Bl.,  3S1 ;  le  Capelan, Duhamel,  sect.  I,  pl.  xxvi  ; Clupea villosa,  Gmel.),  
 petit  poisson  que  l'on  emploie  pour  a,ppûl  à  la  pèche  de  la  morue.  Lo  
 mâle,  dans  le  temps  du  frai,  prend  tout  le  long  du  (lane  une  large  
 bande,  garnie  d'écaillés  longues,  étroites  et  relevées  qui  ont  l'apparence  
 do  poils.  
 LES  OMBRES  
 (TIIYMALLUS.  N.)(l)  
 (Pl.  ,o3. Ce.  ,.)  
 OiU  la  même  structure  de  mâchoire  fjue  les  truites,  mais  leur  bouclu*  
 est  très  peu  fendue,  et  leurs  dents  sont  très  fines.  Leur  première  dorsale  
 (i)  N.  lì.  Arlédi  les  ombres  el les laverels s  
 M,VL.\.C01'TÉRY(UEN'S  AHIIOMIIAUX.  2 S!)  
 longue  cl  ha,lté  ;  leurs  écailles  plus  grandes  les  distinguent  encore  ;  d'ailleurs, 
   elles  ontà-peu-prèsles  habitudes  des  truites,  et  leur  bon  goût.  
 Leur  estomac  est  un  sac  très  épais  ;  leurs  ouïes  ont  sept  ou  huit  rayons.  
 L'O/MiAfi  COM.VUNE {Sulmo l/ii/iiuiUiis.  L.),  1ÌI.  34.  
 A sa  première  dorsale  aussi  liante  que  le  corps  ,  et  du  double  plus  
 longue  que  haute,  tachetée  de  noir  et  quelquefois  de  rouge;  elle  est  
 briinitre,  rayée  on  long  de  noirâtre  ,  et  d'un  excellent  goût,  (l)  
 I.ES  LAVA RETS  Ì  
 (t:OHEGO.M]S.  N.)  
 (l>i„n<l.e  lo'j.l  
 Outla  bouche  eoiume  les  précédens,  et  encore  moins  bien  armée,  car  
 elle  n'a  souvent  poiut  de  dents  du  tout.  Leurs  écailles  sont  encore  plus  
 grandes,  mais  leur  dorsale  est moins  longue  qu'elle  n'est haute  de  l'avaul.  
 L'Europe  en  possède  ],lusieurs  espèces  très  semblables  entre  elles ;  une  
 d'elles  cependant,  
 Le noi  Ï'/.I'G  011 IIAUTIS  des  Belges  [Siitmo uxijrhiiiehm.  L.),  Blocli.  ,  
 sous le faux nom de  Uivuri't.  
 Se distingue  encore  aisément  par  une  proéminence  molle  qu'il  porte  
 au  bout  du  museau.  Ue  la  mer  du  Nord,  de  la  Baltique  , on  il  poursuit  
 les  bandes  de  harengs.  On  le  prend  aussi  dans  l'Escaut,  dans  le  lac  de  
 Harlem,  eie.  (2)  
 (i)  Aj. Coif^oiiiiS sij^iiifvr, IVidiurdsoli,  
 1"' Vuyiige itii cai)itaiiie  l-'raiicliliii, pl. ali ;  
 Cur. llf)mnil(iii/aSj ill.  
 (a)  Une  iiiauMii«  ligure  Je  ™  ''"«"'«  
 envoyée  h  Kondetel  ^IVoiidel.  ,  l'luvial.,  
 u,5),  el  à  laipielle,  je  ne  sais  |iar  (Hie•i lie  
 m