
 
		iî'-'  IN'LHSTINAUX  
 t i e s  voisines  et  à  rei ivelo|jpe  géiiërale  par  de  uonibreiix  
 filets,  oil  les  uns  ont  ci-ii  v o i r  des  vai s seaux  nourriciers,  
 l e s  a u t r e s  des  t rachées ,  ma i s  sans  p r euve .  Il  est impossibl e  
 d ' o b s e r v e r  d ans  ces  animaux  une  vrai e  c i r cul a t ion;  mais  
 d  parait  y  avoir,  dans  plusieurs,  uu  o u  deux  cordons  
 n e r v e u x ,  partant  d 'un  a n n e a u  qui  entour e  la  b o u c h e ,  et  
 r é g n a n t  sur  toute  la  l ongueur  d u  c o r p s ,  à  la  face  interne  
 d e  l 'enveloppe  (').  
 L ' i n t e s t i n  est  g éné r a l ement  droit,  assez  large;  l'oesop 
 h a g e  est  assez  souvent  plus  minc e  ('),  et  ctaus  quelques  
 e s p è c e s  on  remarque  un  estomac  pins  amjjle  et  plus  
 l ' o b u s t e .  L e s  o rganes  intérieurs  de  la  générat ion  {')  cons 
 i s t e n t  e n  de  très  longs  vaisseaux  contenant  la  semence  
 o u  les  oeuf s ,  et  p r e n a n t  leur  issue  à  des  point s  différens,  
 s e l o n  les  genres.  
 LES  FIL VIRES  
 (riL^ilUA.  L. )  
 (  I'l.iofhe  24.)  
 O n t  le  corps  allongé  et  grêle,  en  forme  île  fil,  percé  en  
 a v a n t  d'une  bouche  ronde;  elles  ressemfjlent  beaucoup,  à  
 l ' e x t é r i e u r ,  aux  gordius.  Il  s'en  trouve  principalement  dans  
 l e s  cavités  des  animaux  qui  ne  communiquent  point  au  deh 
 o r s ,  dans  la  cel lulosi té,  et  j u s q u e  dans  l'épaisseur  des  mus- 
 («)  l'I.  ,.6.  (i)  l'I.  54.%.  .,a,3.  j.  (,:)  l'I. u/,.  
 r  
 C-WITAUIES.  
 d e s  et  le  p a r enchyme  des  viscères  :  elles  y  sont  quelquefois  
 e u  paquet s  et  en  quantités  innombrables  ,  enveloppées  clans  
 des  espèces  de  capsules.  Il  s'en  trouve  même  dans  les  insectes  
 e t  dans  leurs  larves  ,  et  jusque  dans  la  cavité  viscérale  de  
 p l u s i e u r s  mollusques.  
 L'espèce  la  plus  célèbre  de  ce  Renre  esl  
 Le  VER  DIS  MÉVINE  011 DE  GUINÉE  (Filaria  nedinensis.  Gm.  
 Encycl.  XXIX.  3.)  
 Très  commun  clans  les  pays  chauds,  où  il  s'insinue  sons  la  peau  de  
 l'homme,  principalement  aux  jambes;  s'y  développe  jusqu'à  di.x  pieds  
 de  longueur  et  plus,  si  l'on  s'en  rapporte  à  quelques  auteurs;  peut  y  
 subsister  plusieurs  années,  sans  causer  de  sensations  très  vives,  mais  y  
 produit  aussi  ciuelquefois  des  douleurs  atroces  et  des  convulsions,  selon  
 les  parties  qu'il  attaque.  Quand  il  se  montre  au  dehors,  on  le  saisit  
 et  le  retire  avec  beaucoup  de  lenteur,  de  peur  de  le  rompre.  Il  est  gros  
 comme  un  luyau  de  plume  de  pigeon.  Son  caractère  distinctif  est  d'avoir  
 le  bout  de  la  queue  pointu  et  crochu.  (1)  
 LES  TlllCliOCÈPHALES  
 (T1ÎICII0C1'P[]ALUS)  
 (l'I.  23,-Cg.  1.)  
 Ont  le  corps  rond,  plus  gros  en  arrière,  et  nuuce  comme  
 u n  Îil  en  avant.  Cette  partie  grêle  se  t e rmi n e  par  une  bonche  
 r o n d e .  
 (i)  Poui'li's aulros  lilnires,  v^jifs  Iluil. ,  
 Misl.,  II,  57,  Syn.,  [>.  i.  
 N.JI.  !\I,  l\mloli>hi,  dans sou Synopsis .  
 ¡1  siiii|U'imi"  I«  Rcnrc  iiamulaire ,  l'on  
 caraclérisait  par  deux  petits  filaniens  à lu  
 bouche.  11 s'est Irouvé,  à l'observatioii,  qui!  
 c'claienl des Qrgaiics  mùles placés à Tcxtréniilé  
 posléiiuiire.