
 
		POISSONS.  
 leur  bouche  est  fort  petite,  presque  comme  aux  mammiières  
 nommés  fourmiliers;  les maxillaires en  forment les angles. Des  
 dents  menues  et  échancrées  au  bout  garnissent  les  intermaxillaires  
 et la mâchoire inférieure,  et  il y  a  sur  la langue et  sous  ie  
 vomer  une  longue  bande  de  dents  en  velours.  L'estomac  est  
 un  sac  arrondi,  suivi  de  deux  coecums  et  d'un  intestin  long  et  
 grêle,  presque  toujours enveloppé  de  beaucoup  de graisse.  I.a  
 vessie  est  longue,  ample  et  simple.  On  compte  les  worm^re,^  
 parmi  les meilleurs poissons  du  Nil.  
 Les  nus  ont  le museau  cylindrique,  la  dorsale  longue,  (i)  
 D'anlres  ont  le  museau  cylindrique,  la  dorsale  courte.  [2)  
 On  peut  croire.  ainsi  que  le pense  M. Geoffroy,  que  c'est  dans  Tune  ou  
 l'autre  de  ces  subdivisions  que  l'on  doit  chercher  Vosyringuc,  révéré  des  
 anciens  Egyptiens.  
 D'autres  encore  ont  le  museau  court,  arrondi,  la  dorsale  courte,  (3}  
 Enfin,  il  en  est  où  le  front  fait  une  saillie  bombée,  en  avant  d'une  
 bouche  reculée.  (4)  
 ( t )  mrrn.  d'Hasselquist,  Geoffr.,  poiss.  
 ilu  Ni l ,  pl.  VI,  f.  a;  
 Monnyrus  casch'we,  Hasselq.,  SgS,  qui  
 me  paraît  différeol  du  précédent  par  plusieurs  
 Irails  essenliels,  à  en  jtiger  par  sa  
 description  ;  
 Le  Morm.  oxyrinque,  Geol'f.,  pj.  vi,  
 r.  t ,  qui  esl  ie  centriscus  nilolicus,  Scbn.,  
 pl.  3o;  
 Mormjrus  cannume,  Forsk.,  74,  dont  la  
 description  ne  me  paraît  pas  non  plus  
 pouvoir  s'accorder  avec  aucun  des  précédeiis. 
   
 (a)  Le  Morm.  dv  Dcnderah,  on  anguilloides, 
   L.,  Geol'fr.  pl.  v u ,  f.  a,  mal  à  propos  
 confondu  avec  te  casckwc  d'Hasselquisl  
 p a r  Linnaîiis,  mais  qui  est  le  hersé,  Sonn 
 i n i ,  Voyag.  en  Egyp.,  pl.  xxi i ,  f.  r,  
 (3)  Le  Morm.  de  Salheyhc,  M.  labiaius,  
 Geoffr.,  pj.  v u ,  f.  i  ;  
 Le  M.  de  Relheys.  M.  dorSalis,  id.,  
 pl.  VIII,  f.  !,  qui  est  le  kaschoué,  Scinn.,  
 pl.  XXI,  f.  3.  
 (4)  Le  Monn.  banc,  on  M.  cyprinoïdes,  
 L.,  Geoffr.,  p l .vi i r ,  f.  a.  
 N.  B.  Il  _v a  dniis  le  Nil  et  dans  le  Sénégal  
 plusieurs  autres  espèces  do  ^¡ormyrcs,  
 non  encore  publiées.  
 MALACOPïÉRVOmNS AlìDOMlNAUX.  
 La  troisième  Famille  des  nialaeoptérygieiis  ahdort.inaux, 
   ou  celle  
 DES  SILUROIDES,  
 Se  <)istingue  de  tous  les  autres  de  cet  ordre,  parce  
 quelle  n'a  jamais  de  véritaljles  écailles,  mais  seulement  
 une  peau  nue  ou  de  grandes  plaques  osseuses.  I.es  intermaxillaires  
 suspendus  sous  1 e thmolde  forment  le  bord  
 (le  la  mâchoire  supérieure,  et  les  maxillaires  sont  réduits  
 ^  de  simples  vestiges  ou  allongés  en  barbillons.  Le  canal  
 intestinal  est  ample,  replié  et  sans  coecums;  la  vessie  
 grande,  et  adhérente  à  un  appareil  osseux  particulier;  
 presque  toujours la  dorsale  et  les pectorales  ont  une  forte  
 épine  articulée,  pour  premier  rayon,  et  il  y  a  très  souvent  
 eu  arrière  une  adipeuse  comme  dans  les  saumons.  
 LES  SILURES  
 (sirxRUS.  1^.)  (.0  
 (Pliinche  99.)  
 Forment  un  genre  nombreux  que l'on  reconnaît  à sa  nudité,  
 à sa bouche  fendue au bout  du  museau,  et  pour  le  plus  grand  
 (,)  m„rm  01 glmn,  Jeiix  noms  anoiens,  clltterms,  ot  Joiinis  i.  des  poissom  du  Nil,  
 ,„•1,  ta..l6l  sj  i ioi .yn,cs  lanlol  |,o«r  J.i  Uannbe,  de  I'Oi  oiilc  ol  de  quelqncs  
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