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 s o r t  [le  l e u r  e s t o i n i i o .  L e u r s  n a r i n e s  so? i t  g i i n i i c s  e l i a cmi e  
 d ' u n  t l o u h l e  t e n t a c u l e  c h a r n u .  
 LES  DiODONS  
 (nioDON.  li.)  Vulgairement  OrU's  épineux.  
 (l'i.  .,..iig.3.)  
 Se nomment  ainsi,  parce  que  leurs  mâchoires  indivises  ne  
 présentent  qu'une  pièce  en  haut  et  une  en  bas.  Derrière  le  
 bord  tranchant  de  chacune  est  une  partie  ronde,  sillonnée  
 en  travel's,  qui  l'orme  un  puissant  instriunent  de  mastication  
 (i).  Leur  peau  est  armée  de  toute  part  de  gros  aiguillons  
 pointus, en  sorte  que  quand  ils sont  enflés  ils  ressemblent  au  
 fruit  du  marronnier.  
 11  y  en  a  uu  assez  grand  nombre  d'espèces  dans  les  mers  des  pays  
 chauds.  
 Les unes  ont  les  piquans  longs,  soutenus  par  deux  racines  lalérales.  
 La  plus  commune  de  ce  groupe  {Diod.  Alinga,  BL),  125,  el  mieux  
 Séb.  111, xxui ,  1,  2j  atteint  plus  d'un  pied  do  diamètre.  (2)  
 ( i )  Les  mâchoires  de  ce  genre  ne  soni  
 pai;  très  rares  parmi  les  pélrificaliuris.  '  
 (3)  Le  Diod.  kistrh,  Bl.,  ia6,  est  la  
 même  espèce  oon  gonflée.  Je  la  nomme,  
 pour  éviler  loiile  éipiivoqiie,  Diodon  punctatus  
 ;  
 Aj.  Diod.  spinosissimns,  (Inv.  Méiii.  
 Mua.,  IV,  p.  r34,  Sel).  III,  xsiv,  10;  
 Diod.  Iriedriciis,  Cnv.,  Mcm,  Mus.,  IV,  
 |).  i33,  Séb.,  II,  xxiii;  ;  
 D.  nift/ii-meriis,Cuv.,  loc.,riI.,IV,  vir,  .'5;  
 D,  novem.maculatus,  id.,  il).,  vi,  3;  
 D.  sex-macidaliis.  id.,  ib  ,  vu,  i  ;  
 /}.  tnuinmaculahts.  id  ,  ib.,  /i.  
 PLECTOONATIIES.  
 D'antres  onl  des  piquons  courts  portés  s\ir  trois  racines  divergentes.  (i)  
 D'autres  enfin  ont  des  piquans  grêles  comme  des épingles  ou  des  cheveux. 
   (2)  
 LES  TÈTRODONS  
 ( T E T R A O D O N .  IJ.)  
 Ont les  mâchoires  divisées  dans  leurmiheu  panine  suture,  
 de manière  à présenter l'apparence  de quatre  dents,  deux  dessus, 
  deux  dessous. Leur peaun'estgarnie  que  de petites  épines  
 peu  saillantes. Plusieurs  espèces passent pour être venimeuses.  
 Le  plus  anciennement  connu  ist  celui  du  Nil.  
 VAHACA  lies  Arabes,  FIASCO  VSARO  des  Grecs,  etc.  {Tetraodoii  Linea- 
 U(s,  h.\  Tei.  phijsa,  Geoffr., Poiss.  d'Egypt.,  1,  i,  Rendei.,  419.  
 A dos et  Hancs rayés  longitudinalement  de  brun  et  de  blanchâtre.  Le  
 iNil en  jette  beaucoup  sur  les  terres  dans  les  inondations,  et  ils  servent  
 alors  de  jouet  aux  enfans- 
 Quelques-uns  ont  le  corps,  comprimé  latéralement  et  le  dos  un  peu  
 tranchant;  ils  doivent  se  gonfler  moins  que  les  autres.  L'un  d'eux  est  
 électrique.  (3)  
 ( i )  Diod.  tlgrinus,  Cuv.;  Mém.  Mus,,  
 IV,  VI,  I,  ou  orbiculatus,  Bl.,  127,  Séb.,  
 i r i ,  XXIII,  3  ;  
 />.  rivnlatus,  Cliv.,  ib, ,  2,  ou  Maculatojf 
 «nfHi, Milchill.,  VI,  3,  p rob.  Tor/'c,  Lac.,  
 I,  XXIV,  3 ;  
 D.  jacuUfcrus,  Cuv.,  loc.  cit.,  vu,  3  ;  
 Z>.  anteiimtus,  id.,  ib.,  a,  
 rdiMONs.  
 (2)  Diod.  pilosus,  Milchill.,  t'oiss.  de  
 New-Y.,  I,  471.  
 (3)  La  lèle  et  la  queue  des  tétrodous  sont  
 géncralemenl  lisses,  mais  le  reste  de  leur  
 corps  peut  être  rendu  plus  ou  moins  âpre,  
 au  moyeu  de  très  petites  cpiiies  qui  sortent  
 de  leur  peau.  Les  dlveries  combinaisons  
 d «  parties  lisses  et  des  pnrlies  âpres,  el  Iw  
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