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 INTESTINAUX  
 mière  famille,  on  ne  distingue  rien  qui  ait  l'apparence  
 nerveuse.  
 On  peut  diviser  cet  ordre  en  quatre  familles.  
 La  première  famille,  
 LES  ACANTHOCÉPHALES,  Rud.  
 S'attache  aux  intestins  par  une  proéminence  armée  
 d'épines  recourbées,  qui  paraît  lui  servir  en  même  
 temps  de  trompe;el l e  ne  comprend  que  le  genre  des  
 ÉCHINORINQUES  
 (  KCHINOHIiyNCHCS.  Gm.  )  
 fl'l-  35,  fig.  ,.)  
 Qui  ont  le  corps  rond,  tantôt  allongé,  tantôt  en  forme  de  
 sac,  pourvu  en  avant  d'une  proéminence  en  forme de  trompe  
 armée  de  petits  crochets  recourbés  en  arrière,  qui  peut  saillir  
 ou  se  retirer  par  le moyen  de muscles particuliers.  On  observe  
 quelquefois à son  extrémité  une  papille  ou  un  pore,  qui  pourrail  
 être un  organe  d'absorption  ; mais  il  est  certain  aussi  que  
 l'animal plongé dans l'eau  se  gonfle de toutes parts,  et qu'il  absorbe  
 le  liquide  par  toute  sa surface,  où  l'on  croit  remarquer  
 un  lacis de vaisseaux  absorbaiis. On ne voit à l'intérieur  d'autre  
 partie  comparable  à  des  intestins  que  deux  ccecums  peu  prolongés  
 ,  tenant  à  la  base  de  sa  proéminence  tubiforme  ;  de  
 chaque  côté  règne  un  vaisseau  sur  toute  la  longueur.  M.  de  
 Blainville  regarde  comme  système  nerveux  uu  filet  qui  rampe  
 PARENCHYMATEUX.  '>"  
 le  long de  la  face  inférieure;  mais  ni M.  Rudolphi  ni  M.  Cloquet  
 ne  veulent  le  reconnaître.  Certaines  espèces  ont  un  
 oviductus  distinct;  en  d'autres,  les oeufs  sont  répandus  dans  la  
 cellulosité  ou  le parenchyme  du  corps.  Les mâles  ont  une  petite  
 vessie  au  bout  de  la  queue  et  des  vésicules  séminales  intérieures  
 très  distinctes.  On  peut  croire  qu'ils  fécondent  les  
 oeufs après qu'ils  sont  pondus.  
 Ces  vers  s'attachent  aux  intestins  par  le  moyen  de  leur  
 trompe,  et  les  percent  même  souvent  ;  aussi  en  trouve-t-on  
 .  des  individus  dans  l'épaisseur  des  tuniques,  et  même  dans  
 l'abdomen,  adhérens  aux  intestins  par  dehors.  
 La  plus  grande  espèce  («)  {Echinorhynchus  gigas,  Gm.),  Goelze.  X,  1,6,  
 Encycl.,  XXXVII,  2-7,  Iiabite  en  abondance  les  intestins  du  cochon  
 et  du  sanglier,  où  les  femelles  atteignent  jusqu'à  quinze  pouces  de  
 longueur  [I).  
 Certaines  espèces  outre  les  aiguillons  de  leur  trompe,  en  sont  armées  
 dans  quelque  autre  partie  de  leur  corps.  
 LES  HiERUCA  Gm.  
 Ne  diiTèrent  des  échinorinques  que  parce  que  leur  proéminence  se  
 réduit  à  une  seule  couronne  d'épines,  terminées  par  de  doubles  crochets.  
 On  en  connaît  une  du  foie  des  rats  {Hoeruca  mûris,  Gm.;  Echinorh.  
 hoenica,  Rud.),  Gcetz.  IX,  B.,  12,  Enc.,  Vers,  XXXVII,  1  (2).  
 La  deuxième  famille,  
 LES  TRÉMATODES,  Rud.  
 Comprend  ceux  qui  ont  sous  le  corps,  ou  à  ses  extré- 
 ( t )  pour  les  autres  espèces,  (2)  Id.,  ib.,-¿92  et  suivantes.  
 Rud.,  Hist.,  II,  a5i ,  et  Syn.,p.  63.  
 (a)  Pl.  35,  lig.  i.