
 
		L E S  OMBELLULAIRES,  CNV.  
 (Pl.  2.)  
 Ont  une  très  longue  tige,  soutenue  par  un  os  de  même  longueur,  et  
 tei minôe  au  sommet  seulement  par  un  bouquet  de  polypes  (t).  
 O n  trouve  dans  la  mer  et  parmi  les  fossiles  de  petits  
 corps  pierreux  percés  de  pores,  que  l'on  a  cru  pouvoir  
 rapprocher  des  niillépores.  S'ils  étaient  en  effet  enveloppés  
 d'une  écorce  contenant  des  polypes,  ce  seraient  des  
 polypiers  mobiles,  et  il  faudrait  plutôt  les  rapprocher  
 des  pennatules.  Tels  sont  
 Les  ovnLiTES,  Lam.,  en  forme  d'oeufs,  creux  intérieurement,  
 souvent  percés  aux  deux  bouts  ;  les  L U S O L I T E S  ,  orbiculaires,  
 conv£xes,  striés  et  poreux  d'un  côté,  concaves  de  l'autre  ;  les  
 O R B T J L I T E S ,  orbiculaires,  plats  ou  concaves,  poreux  des  deux  
 côtés  ou  aux  bords.  Si  le  D A C T T L O P O R E  est  libre,  comme  le  
 pense  M.  de  I^amarck  ,  il  appartiendrait  aussi  à  cette  subdivision  
 ;  c'est  un  ovoïde  creux,  ouvert  aux  deux  bouts,  à  deux  
 enveloppes,  l'une  et  l'autre  percées  de  maUles,  comme  les  
 rétépores  (2).  
 Quatrième  tribu,  l'écorce  animale  ne  renferme  (pi'une  
 substance  charnue,  sans  axe  ni  osseux,  ni  corné.  
 ( i )  Pennatiila  encr'mus,  Ellis  ,  Corai l .  ,  
 X X X V ,  a,  b ,  c.  
 N.  B.  Ptanalula  filosa  ,  et  Pcnnatula  
 sagiltata^  sont  des  animaux  parasites  ,  dn  
 g e n r e  des  lemées  {les  PENNELLES,  O k e n  )  ;  
 m a i s  nul lement  des  pennatules .  \x-.Pmnat.  
 sagiita,  Esper.,  Pennat,  ,  pl.  v,  est  tout  
 a u t r e  chose  que  celui  d e L i n n . ;  peut-elre  
 e s t - c e  u n  MEPTHYS.  
 (2)  L e  RétéponU,  Eosc.,  Journ.  Pliys.,  
 j u i n  i3o6.  Voyez  mi^i  sur  ces  genres  do  
 p e t i t s  millépores  lilires  ,  l'ouvrage  de  Eam 
 o u r o u x  que  nous  venons  du  ciier.  
 IL'  
 A  l'OLVPIERS.  
 M  
 I f f  
 LES  ALCYONS  
 ( A L C Y O N I D M .  L . )  
 ( P l a n c h e s  <j3,  94.)  
 Ont,  comme  les  pennatules,  des  polypes  à  huit  bras  dentelés, 
   des  intestins  se prolongeant  dans  la  niasse  commune  des  
 ovaires  ;  mais  cette  masse  n'est  point  soutenue  par  un  axe  
 osseux;  elle  est  toujotn-s  fixée  au  corps,  et  quand  elle  s'élève  
 en  troncs  ou  en  branches,  on  ne  troiive  dans  son  intérieur  
 qu'une  substance  gélatineuse,  parcourue  de  beaucoup  de  canaux  
 entourés  de  membranes  fibreuses.  L'écorce  est plus  dure  
 et  creusée  de  cellules  où  les  polypes  se  retirent  plus  ou  moins  
 complètement.  
 INous  avons  en  abondance  dans  nos  mers  ,  
 VALCYOW,  MAin  DE  MER  [Aie.  digilatiwi),  Eli.  Corail,  xxxn,  
 Qui  se  divise  en  grosses  branches  courtes  ;  VAlc,  exos,  qui  a  des  branches  
 plus  grêles,  d'un  beau  rouge,  etc.  
 Linnoeus  et  ses  successeurs  ont  réuni  un  peu  légèrement  aux  alcyons,  
 d i v e r s  corps  marins  de  tissus  variés,  mais  toujours  sans  polypes  visibles.  
 Tels  sont  
 L E S  THETHYES,  
 (THETHV.\.  Lara.)  
 ( P l .  95,  fig...)  
 Dont  l 'intérieur  est  tout  hérissé  de  longues  spirales  siliceuses  qui  se  
 réunissent  sur  un  noyau  cenlral  égalemenl  siliceux.  l.eur  croûte  présente,  
 comme  dans  les  éponges,  deux  ordres  de  trous;  les  uns,  fermés  par  une  
 sorte  de  treillage,  servent  à  l'entrée  de  l'eau  ;  les  autres  ,  béans  ,  sont  
 destinés  à  sa  sortie  (1).  
 h  
 ( i )  f 'oies  MM.  Audouili  el  Milne  Eii- 
 \\avi\s{Ann.  (ÎvsSc.  «ai.,loin.  X V ,  ji,  17  ).  
 N.  n.  Une  grande  part i e  des  Alcyons  de  
 L a m . ,  apparlieiment  réellemeat  à  ses  thét 
 h y e s .  
 A j .  les  g e n r e s  fossiles  q u e  M .  Lamouroux  1 1 \