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 POISSONS.  
 I , c s  espèces  c omu i c s  viciiuciil  ( t \ \ inérique.  (1)  
 LES  GIRELLES  
 .  (JDLIS.  N.)  
 (Pl.  8:.  fig.  t.)  
 Oui  la  tète  entièrement  lisse  et  sans  écailles.  Leur  ligne  latérale  osi  
 fortement  coudée  vis-à-yis  la  fin  de  la  dorsale.  Nous  en  avons  quelquesunes  
 dans  nos  mers.  
 L a  GIRELLE  la  plus  coiiniie  do  la  M é ili t e r r a  n é e  {Labrus  julis.  L.),  
 Bl.  2^7,  f.  1.  
 Est  un  petit  poisson  remarquable  par  sa  belle  couleur  violette,  relevée  
 de  chaque  côté  par  une  bande  en  zigzag  d'un  bel  orangé,  etc.  Elle  
 est  sujette  h  beaucoup  de  variété.  On  la  trouve  aussi  dans  l'Océan.  
 L a  GIRELLE  ROL  GE  {Julis  gioffredi. R i s so. ) ,  
 D'un  beau  rouge  d'écarlate  ;  une  tache  noire  à  l'angle  de  l'opercule  ;  
 une  bande  dorée  îe  long  des  ilancs  : habite  aussi  nos  deux  mers.  
 (|iie  de  Béloii,  Afpiat.,  éd.  Int.,  p.  289,  et  
 Obs.,  p.  21,  oil  l'on  ne  peut  pas  même  voir  
 d e  tpiel  genre  esl  le  poisson  dont  il  vrut  
 p a r l e r ,  La  figure  et  la  description  de  Rond 
 d e l ,  lib.  v r ,  ch.  ii,  p.  164,  que  l'on  cite  
 d'ordinaire  avec  celles  deBéion.appartieiinenl  
 à  un  poisson  lont  difl'creni  el  dn  genre  
 des  spares.  Le  vrai  Scams  desGrers  esl  un  
 tout  <iii(re poisson,  comme  noiis  le  verrons  
 bientôl.  
 ( i )  Lachnota'uniis  suilins,  N.  ;  Cales!).,  
 II.  XV  ;  
 L.  caninns,  N.;  Parra.  pl.  m,  f.  9,  
 ACANIHOPTKRYOIENS.  
 La  GIRELLE  TURQUE  [Julix  tiircica.  lUss.),  
 D'uu  beau  vert,  un  trait  roux  sur  chaque  écatlle,  la  tête  rousse  avec  
 des  lignes  bleues  ;  une  ou  plusieurs  bandes  verticales  d'un  bleu  tur- 
 (juoise ;  une  tache  noire  à  la  pectorale,  la  queue  en  croissant  :  c'est  un  
 des  pkis  jolis  poissons  de  la  Méditerranée.  
 Les  girelles  des mers  des  pays  chauds  sont  très  nombreuses,  et  poiu-  la  
 plupart  peintes  des  couleurs  les  plus  vives  et  les  plus  variées.  
 Les  unes  ont  la  caudale  arrondie  ou  tronquée  (1) ;  et  il  y  en  a  dont  les  
 premiers  rayons  dorsaux  s'allongent  en  filets.  (2)  
 ( i )  Girelles  à  queue  rnnde  oii  tronquée  :  
 le  Labre  parterre,  Lacép..  IIL  xxix,  2,  le  
 même  que  r£c/ i ' i /uicr,  id.,  p.  49® 5  
 Le  L.  trilobé,  id.,  Ill,  iv,  3  ;  
 Le  L.  ténioure,  Lac.,  III,  xxtx,  i,  le  même  
 que  son  Siiare  hémisphère.  III,  xv,  3,  et  
 probablement  que  son  Spare  brachion,  III,  
 x v t i i ,  3  ;  
 Le  L.  ceinture,  iA.,  III,  xxvni .  i;  
 Labrusbrasiliensii,  lU.,  2S0  ;  
 L.macrolep'idolus,  Rl.,  284,  
 L.gultalus,  Bl.,  287,  a;  
 L.  cyanoccplialus,  Bl.,  286  ;  
 L.  malapterus,  Bl.,  2  85;  
 L.  ckloropterus,  15!.,  288;  
 L.  biviltatiis,  284,  i;  
 JuHs  crolaphiis,'?ioh.,  Pavra,  xxxvti,  i;  
 L.  albovitlatus,  KccUlr.,  Nov,  Coirin.  
 pctr.;  IX,  458,el  Eucycl.399;  
 L.mola,  Nob.,  Russel,  II,  120;  
 L.  margnritiferus.  Nob.,  ou  Gir.  Lubichf,  
 Voyage  de  Freycin.,  Zool.,  pl.,  f.  3  ;  
 L.  ornatus,  Carmicli.,Trans.Linu.,  XII,  
 XXVII.  
 (2)  La  Circile  Gaimard  ,  Voyage  do  
 Freycinet,  pl.  liv,  qui  esl  au^si  le  Sparus  
 creliis,  Forst.,  et  Renard,  T®  part.,  pl.  k,  
 u®  I I , e l  i r  |iarl,  Ifio.  
 N.  n.  Les  coris  établis  par  M.  de  Larépède, 
   d'après  les  dessins  de  Commersoii.  
 se  sont  trouvés  des  girelles  à  queue  tronquée, 
   où  le  dessinalenr  aviit  négligé  d'exprimer  
 la  séparalion  du  préopercule  et  de  
 l'opercule. Le  Coris  crigulé,  III,  iv,  2,  parait  
 même  n'être  que  le  Labrus  malaplcrus,  rl  
 I9  Coris  aigrelfe,  III,  iv,  i.  doit  être  bien  
 voisin  de  la  Girelle  Gaimard.  
 M.  de  Lacépcde  a  aussi  nommé  Hologymnoses  
 des  girelles  dont  les  écailles  du  
 corps,plus  petites  que  de  coutume,  seraienl  
 radiées  dans  l'étal  de  vie  par  ua  épidernu'.  
 épais;  maisU-sécaillesqui  ne  paraissent  point  
 dans  le  dessin  de  (;ûn)merson,gravêLai.'ép.,  
 I I I ,  pl.  I,  f.  3,  se  voient  très  bien  dans  le  
 poisson  desséché  apporté  depuis  au  Muséum: 
   ainsi  ce  genre  doit  renlrer  dans  lc<  
 girelles,  aussi  bien  que  le  Demi-Disque,  111.  
 pl.  VI,  r.  i;  VAnncié,  ib.,  pl.  xxvm,  el  !<•  
 Ccrdc,  qui  en  sont  tous  au  moins  très  voiir  
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