
 
		'-•">-  POtSSONS.  
 ainsi  que  les  pelils  iiiaxillaircs,  de  <ifiits  Iràs  l'iiies  ;  trois  rayons  largos  <H  
 plais  aux  ouïes;  l'oeil  graiiil,  le  coi-ps  allongé,  la  ligne  latérale  gai-nie  
 d'une  rangée  de  fortes  écailles;  une  seule  dorsale  peu  en  ai'i  ièi e  des  ventrales  
 ;  les  intestins  des  broehets.  
 I)n  n'enconnail  qu'un  de  la  Méditerranée  ¡la  Serjie  mirroslonir.  Ilisso,  
 pag.  356).  
 Î.ES  STOMI AS  Cttv.  
 Ont  le  museau  extrêmement  couil,  la  gueule  IVmlue  jusque  près  des  
 o u ï e s ,  les  opercules  réduits  à  de  pelils  feuillets  uu;niliraneux,  et  les  maxillaires  
 fixés  à  la  joue.  Les  intermaxillaires,  les  palatins  et  les  maudibules  
 armés  d'un  petit  nombre  de  dents  longues  et  crochues,  et  de  petites  dents  
 semblables  sur  la  langue.  Leur  corps  est  al longé,  leurs  ventrales  tout-iilait  
 en  airière,  et  leur  dorsale  opposée  l'anale,  sur  l'extrémité  postérieure  
 du  corps.  
 On  connaît  deux  espèces  de  ces  singuliers  poissons,  découverts  paj- 
 M.  Risso  dans  la  Mediteri-auée  ;  noirs,  ornés  tout  le  long  de  leur  ventre  
 de  plusieurs  rangées  de  points  argentés.  L'une,  VEsox.  hoa  (Risso,  
 éd.,  pl.  X,  f.  34,  et  éd.,  f.  4(i),  n'a  point  de  barbi l lons;  l'aulre,  Slomias  
 harhalus,  en  a  uu  très  long,  épais  ,  pendant  sous  la  symphyse  de  la  
 mùchoire  inférieure.  
 LES  CI-JAULIODES,  
 CHAULIODUS.  Scbn.:  
 Autant  qu'on  en  peut  juger  par  une  figure  (Catesb.,  Supp.,  pl.  Sch.,  
 pi.  85),  ont  beaucoup  de  rapport  avec  les  stomias  par  la  tòte  et  les  mûchoires. 
   Deux  dents  à  chaque  niùchoire  croisent  sur  la  mâchoire  opposée,  
 quand  la  gueul e  se  ferme.  La  dorsale  répond  à  l'inlervalle  des  pectorales  et  
 des  ventrales,  qui  sontbien  moins  reculées  qu'aux  slomias,  el  le  premier  
 rayon  de  cette  dorsale  s'allonge  en  filament.  
 On  n'en  a  encore  trouve  qu'un  pròs  de  Gibraltar  [Chnvliodns  sloani,  
 MALACOPÏÉRYGIENS  AimOMINAL'-X..  
 Sclm.,  pl.  85;  Esox  stomias,  Sb.  V,  part.  I ,  pi -m) ,  long  de  quinze  ii  dixhuit  
 pouces,  el  d'un  vert  foncé,  (l)  
 LES  SALANX,  Cnv. (y.)  
 Ont  la  téte  déprimée,  les  oiiei  culesse  reployant  en  dessous,  quati-e  rayons  
 plats  aux  ouïes,  les  miehoires  courtes  pointues,  garnies  chacune  d'une  
 rangée  de  dents  c rochues ,  la  supérieure  fonnée  presqne  en  entier  par  des  
 intermaxillaires  sans  pédicules,  l ' inférieure  un  peu  allongée  de  la  symphyse  
 par  un  pelit  appendice  qui  porte  des  dents;  leur  palais  et  le  fond  do  leur  
 bouche  sont  entièrement  lisses.  On  ne  letir  voit  pas  même  de  saillie  
 linguale.  (3)  
 LES  ORPHIES  
 (liELONE.  Cuv.)  
 (Pl.  96,  fig,  2O  
 Ont  les  intermaxillaires  formant  tout  le  bord  de  la  mùchoire  supérieure,  
 qui  se  prolonge  ,  ainsi  que  l'inférieure,  en  un  long  museau  ;  l 'une  et  l'autre  
 est  garnie  de  pet i tes  dents;  leur  bouche  n'a  point  d'autres  dents  ;  celles  de  
 leur  pharynx  sont  en  pavé.  Leur  corps  est  allongé,  et  revêtu  d'écaillés  peu  
 apparentes,  excepté  une  rangée  longiludinale  ,  carénée  de  chaque  côté  ,  
 près  du  bor d  inférieur.  Leurs  os  sont  bien  remarquables  par  leur  couleur  
 d'un  beau  vert  (4).  Elles  diffèrent  peu  des  brochets  par  les  intestins.  
 Nous  en  avons  une  près  de  nos  côtes,  longue  de  deux  pieds,  vert  des- 
 ( i ) L e  Stomias  Schiieideri,  Risso, -i" éd.,  
 f.  37,  nie  paraîl  il'ini  aiUrc  ^'enrc  et  môme  
 tl'nn  aiilre  ordre.  
 (a)  Saia/i.t,  nom  grec  d'il  
 conmi.  
 1  poisson  i  
 (3)  Il  n'y  en  a  qu'iine  espèce  encore  
 nouvelle.  
 (.',)  CeUe  roultur  est  inliérenle  aux  os»  
 et  ne  dépend  ni  de  la  cuisson  ni  de  la  
 moelle  épinière,  comme  le  croit  Rl.,  éd.  
 de  Schn.,  p.  891.  
 3u