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autant de cheveux. Sou maxillaire se recourhe et se luoulre tlen-iùre la
commissure.
Une petite espèeeile la Méiliten-anée (,V. A,4™ N.) a les lèvres encore
plus lortes à propoi-lion, et crénelées an.v Ijorcls.
Il y a aussi de ees espèces à grosses lèvres dans la mer tk-s Indes. ( 1)
LES TÉTRAGONURUS, liisso.
(l'I. 7G, »SAin.
si nommés, décrétés saillantes qti'ils ont vers la base de
la candale, deux de chaque côté, sont encore un de ces genres
isolés qui semblent l'indice d'im famille particulière. Ils
tiennent en partie des muges, en partie des sconibéroïdes.
Leur corps est allongé, leur dorsale épineuse longue, mais très
basse, la molle rapprochée d'elle, plus élevée et courte; l'anale
répond à cette dernière: les ventrales sont un peu en arrière
des pectorales. Les branches de la mâchoire inférieure
élevées verticalement, garnies d'une rangée de dents tranchantes,
pointues, faisant tuie espèce de scie, s'emboîtent,
quand la bouche se ferme, entre celles de la mâchoire supérieure.
11 y a de plus une petite rangée de dents pointues à
chaque palatin, et deux au vomer. Leur estomac est charnu.
(i) Jf/. cre//¿/a¿is, Î'orskal ¡
JJ. cirrhosikoiniis, Forsier, ap, Í51.
Sclin., lai;
N. Ü. Le.V. coeruleo-maculatus, Lacép.,
V, 389; le mùme qiii esl n-présenlé Süii-s Ut
nom de Crmilabis, pl. mu, f. i, appallici,I
au groupe de capilo;
N. a. I.e Mugli appcndkulnlus , l'iijsf.,
cu Mugilomore Anne-Caroline, Lacép.
3yS, ii'csl auli'tì cliose <pie l'élops, l'i il tu
esl de mi:mcù\ì Mngilsalmoneus de l'orslcr,
]ll.Scliii., 12,;
Le HJagil dncrcus, Walliaiim., Cialcsh.,
11, XI, a, esl i(n f;iTies;
Le M. chanos de Fji'skal, csl d«: In rumiile
deb n pi iiis.
ACANTHONKRYGIKNS. LO '
replié; leurs coeciiins nombreux; leur inlestin considérable.
Leuroesoplinge est intérieurement garnie de papilles pointues
et dures.
l/cspèce coiiniic, le Courpnla ou Corhcnu, de nos côtes de la Méditerranée
(7Wr.7i/flm/ri/i Ciivien, Ris.so), ne se Irouvc que dans les grandes
prol'ondeurs. Elle est noi re, longue d'un pied, el a loutes ses écailles
din-cs, profondément slriées et dentelées. Ondi tsa chair venimeuse, (i)
Je place encore Ici entre les mngiloïdes et les gobioides,
un genre qui ne se laisse complètement associer
avec aucun autre, c'est celui des
ATHÉRINES,
(.4THERINA. I.in.)
(l'I- ;(ì. I¡B. 3.)
Qui ont le corps allongé, deux dorsales très écartées, des
ventrales plus en arrière que les pectorales, la bouche très protractile,
garnie de dents très menues. Toutes les espèces connues
ont une large bande argentée le long de chaque flanc. Il y
a six rayons à leurs ouïes; leur estomac n'a pointdecul-de-sac,
et leur duodénum n'a pas d'appendices coecales; leurs dernières
vertèbres abdominales recourbent leur apophyses trans-
(i) On n'en a que de mauvaises figures ;
«/ffcr, Uondel, Conus tttîoiiciis,
AlJrov., pisc. fiio; Hisso. f® edit.,
pl. X, f. 37.
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