
 
		litll  
 > f  -  - f n  
 '  IE S  200PHYTES,  
 que  celle  des trois embranchemens  précédens,  présente  
 aussi  plus  de  degrés  que celle  de  chacun  d'eux,  et  semble  
 ne  s'accorder  qu'en  ce  point,  que  les parties  y  sont  disposées  
 autour  d'un  axe,  et  sur  deux  ou  plusieurs  rayons,  
 on  sur  deux  ou  plusieurs  lignes  allant  d'nn  pôle  à  l'autre  
 (•);  les  Vers  intestinaux  eux-mêmes  ont  au  moins  
 deux  lignes  tendineuses  ou  deux  filets  nerveux  partant  
 d'un  collier  autour  de  leur  bouche;  plusieurs  d'entre  
 eux  ont  quatre  suçoirs  autour  d'une  proéminence  en  
 forme  de  trompe;  en  un  mot,  malgré  quelques  irrégularités, 
   et  à  très  peu  d'exceptions  près  (telles  que  les  
 Planaires  et  la  plupart  des  Infusoires),  on  retrouve  
 toujours  quelques  traces  de  la  forme  rayonnante,  très  
 marquée  dans  le grand  nombre  de  ces  animaux,  et  surtout  
 dans  les  Étoiles,  les  Oursins,  les  Acalèphes  et  les  
 innombrables  Polypes.  
 Le  système  nerveux  n'est  jamais  bien  évident  ;  lorsqu'on  
 a cru  en  voir  des  traces,  elles  étaient  aussi  disposées  
 en  rayons,  mais  le  plus  souvent  il  n'y  en  a  pas  
 la  moindre  apparence.  
 dénominations  marquent  bien  que  l'on  est  
 arrivé  aux  degrés  les  plus  inférieurs  du  
 règne  animal,  et  à  des  êtres  dont  la  plu- 
 W  Pl.  a,  3,  clr.  
 part  rappellent  plus  ou  moins  le  régne  végélal, 
   mémepai'  leurs  formes  extérieures  ;  
 e'est  dans  ce  sens  que  je  les  emploie.  
 LES  /.OOPHYTES.  
 Il  n'y  a  jamais  non  plus  de  système  véritable  de  circulation; 
   les Holothuries  ont  deux  appareils vasculaires :  
 l'un  lié  aux  intestins,  et  correspondant  aux  organes  de  
 la  respiration  ;  l'autre  servant  seulement  au  renflement  
 des  organes  qui  tiennent  lieu  de  pieds  (").  Ce  dernier  
 seul paraît  distinctement  dans les Oursins  et  les  Astéries.  
 On  voit  au  travers  de  la  substance  gélatineuse  des  Méduses, 
   des  canaux  plus  ou  moins  compliqués  qui  dérivent  
 de  la  cavité  intestinale  (');  tout  cela  n'offre  aucune  
 possibilité  de  circulation  générale,  et,  dans  le  
 très  grand  nombre  des  Zoophytes,  il  est  aisé  de  se  convaincre  
 qu'il  n'y  a pas  de  vaisseaux  du  tout.  
 Quelques  genres,  tels  que  les Holothuries, les  Oursins,  
 plusieurs  Intestinaux,  ont  une  bouche  et  un  anus  avec  
 un  canal  intestinal  distinct  ;  d'autres  ont  un  sac  intestinal  
 , mais  avec  une  seule  issue tenant  lieu  de  bouche  et  
 d'anus  (');  au  plus  grand  nombre  il  n'y  a  qu'une  cavité  
 creusée  dans  la  substance  même  du  corps,  qui  s'ouvre  
 quelquefois  par  plusieurs  suçoirs  C);  enfin  il  en  est  
 beaucoup  où  l'on  n'aperçoit  aucune  bouche,  et  qui  ne  
 peuvent  guère  se  nourrir  que  par  l'absorption  de  leurs  
 pores.  
 On  observe  des  sexes  parmi  plusieurs  Vers  intesti- 
 W  l'I.  ,3.  
 [c)  IM, ilH, lly. I , GU:,  
 (4)  Pl .So.  Ilg.  I.  
 [./)  Pl.  5o,  fig.  t ,  etc.  
 a