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 nombre  des  sous-genres,  à  la  forte  épine  qui  l'ail  le  premier  
 rayon  de  la  pectorale.  Elle  est  tellement  articulée  sur  l'os  de  
 l'épaule,  que  le  poisson  peut  à  volonté  la  rapprocher  du  corps  
 o u  la  fixer  perpendiculairement  dans  une  situation  immobile,  
 ce  qui  en  fait  alors  une  arme  dangereuse,  et  dont  les  blessures  
 passent  en  beaucoup  d'endroits  pour  envenimées,  sans  doute  
 parce  que  le  tétanos  survient  à  la  suite  de  leurs  déchirures.  
 Les  silures  ont  en  outre  la  tète  déprimée,  les  intermaxillaires  
 suspendus  sous  l 'ethmoîde,  et  non  protractiles,  les  maxillaires  
 très  petits,  mais  se  continuant  presque  toujoiu-s  chacun  en  un  
 barbillon  charnu  auquel  se  joignent  d'autres  barbillons  attachés  
 à  la  mâchoire  inférieure  ou  même  aux  narines.  Le  couvercle  
 de  leurs  branchies  manque  de  la  pièce  que  nous  avons  
 appelée  s i i b o p e r c u l e  ;  la  vessie  natatoire  robuste  et  en  forme  de  
 coeur  adhère  par  ses  deux  lobes  supérieurs  à  un  appareil  osseux  
 particidier,  qui  tient  à  la  première  vertèbre.  L'estomac  
 est  en  cul-de-sac  charnu  ;  l'intestin  long,  ample  et  sans  coecums  
 (i).  Ces  poissons  abondent  dans  les  rivières  des  pays  
 chauds.  On  trouve  des  grains  dans  l'estomac  de  plusieurs  
 espèces.  
 LES  SILURES  proprement  dits ,  
 (SILUKUS.  Lacép.)  
 Il  n'y  a  qu'une  petite  nageoire  de  peu  de  rayons,  sur  le  devant  du  dos,  
 mais  l'anale  est  fort  longue  ,  et  va  très  près  de  celle  de  la  queue.  
 rivières  île  l'Asie-Mineure.  Il  n'est  guère  
 douteux  qu'ils  u'apiiartienneut  à  ee genre.  
 (f)  Ha.sselquist  en  allribue  au  scUitbé,  
 mais je me  suis assuré  dn  contrairt;.  
 Ont  la  petite  dorsale  sans  épine  sensible;  les  dents  en  carde  aux  deux  
 mâchoires,  el  derrière  la  bande  inteimaxillaire  do  ces  dents,  est  une  
 bande  voinéi-ienne.  Tel  est  
 r.ES  SCHIT.BES  
 mirèrent  de  ces  silures  propres  par  un  corps  comprimé  verticalement,  
 et  par  une  épine  lorlc  el  dentelée  à  leur  dorsale.  Leur  tête  petite,  dépri- 
 (t)Aionle/.5i7./«jiifc,  lîl.,  370, 1  
 S i l ,  liintaculatus^  id.,  364 ,  
 IfaUiigoo,  Ku.ssel,  lOo ;  
 SU.  attu  ,  Selm ,  75 ;  
 Le  SU. chinois^  Lacép. V ,  11.  i;  
 SU.  rtiOff/ï.L.  Pallas,  iinv.  aet.  Pelrop.  
 I,  .M,  2.  
 ¿V.  11. n'api ès une  inspection  de  l'iudi- 
 3i  
 fei.  I'  i  
 fi'l  
 MALACOPTÉRTOIENS  ABDOMINAÜX.  
 I,ES  SIÎ^URES,  plus  spécialement  ainsi  nommés.  
 (SILliRUS.  ,\iléd.  el  Gronov.)  
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 Bili  1  
 l.e  S A L L  ' m lies  Suisses  [ S i h i r n s  g l m m .  I..),  I!l.  34.  H c h  ou  S che i d  
 (tes  Allcnianiisi  jWd/des  Snéilois.  
 (Pl.  Ç19,  fig.  I.)  
 Le  plus  giand  des  poissons  d'eau  douce  de  l'Eui-ope  et  le  seul  de  
 tout  ce  grand  genre  qu'elle  possède;  lisse,  noir,  verdâtre,  tacheté  de  
 noir  en  dessus,  blanc  jaunâtre  en  dessous  ,  à  grosse  téle,  à  six  barbillons, 
   quelquefois  long  de  six  pieds  et  davantage,  el  pesant,  dit-on,  jusqu'à  
 trois  cenls  livres.  Il  se  trouve  dans  les  rivières  d'Allemagne,  de  
 Hongrie  ;  dans  le  lac  d'Harlem  ,  etc.  ;  se  cache  dans  la  vase  pour  attendre  
 sa  proie.  Sa  chair  est  grasse,  et  on  emploie  en  quelques  endroits  
 son  lard  comme  celui  du  porc.  (1)  
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