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On n'en coniiiiil que des Indes oriontiilcs. (i)
LES SIÉGALOPES
( m e g a l o p s . Ijiicép.)
Ont les mâchoires constituées comme les harengs proprement
dits, auxquels ils ressemblent aussi par la forme générale
, et par la disposition des nageoires; mais leur ventre n'est
])oint ti'anchant, ni leur cor])S comprimé; <les dénis en velours
ras garnissent leurs mâchoires et leurs os palatins; on leur
compte beaucoup plus de rayons aux ouïes (de vingt-deux à
vingt quatre), et le dernier rayon de leur dorsale, souvent
même de leur anale, se prolonge en filet, comme dans les
cailleux-tassards.
L ' A m é r i q u e en a u n e espèce (la Suvaile ou Aialike), CLuyea typritioides,
Bl. 403, d'après Flumier ; CLgitjanlea, Sh., Cumaripu ijiiaeu.
Margr., qui atteinl jusqu'à douze pieds de longueur, et n'a que quinze
rayons à la dorsale : son anale a aussi un filel. Il y en a une autre aux
Indes, confondue mal à p ropos avec la précédente ; le MégtiUipc filamenteux^
Lacép. y , xm, 3, sous le faux nom d'apalikc. Russel, 2o3. Elle a
dix- sept rayons à la dorsale.
LES ÈLOPES
( e l O P S . fi.)
Ont tous les caractères des raégalopes, mais manquent de
fdet prolongé à la dorsale; leur forme est un peu plus allon-
( i ) dapea iettroslris, Tioussonnel, dée.
Mit., copié Encycl. 3iii;
Cl. niyitiis ou l'iiiila ¡teoran'ah, riiissel.
iijo;
Cl. myilajt, III,, Scliii., .S3;
Piiorn^vali^ Hiisscl, iH;),
MALACOl'TÉRVOnîNS AliDOMINAllX. -2111
aée; ou leur compte jusqu'à trente rayons et (dus à la membrane
des ouïes; une épine plate arme le bord supérieur, et
l'inférieur de la caudale.
On en Irouve dans les deux hémisphères, (i)
LES BUTIRTNS
(liUTiRiNiis. Commerson.)
Ont avec des mâchoires composées comme celles des harengs,
et le corps allongé et rond conuue les élops et les mégalops,
le museau proéminent comme les anchois, la bouche
peu fendue, des dents en velours aux mâchoires, douze on
treize rayons aux ouïes; et ce cp.i fait leur caractère le plus
distinctif, des dents en pavés arrondis et serrés sur la langue,
le vonier et les palatins.
On en trouve aussi dans les deux Océans.
Les élopes et les butirins sont de beaux poissons argentés,
{i)VElo/is de la mer des Indes csl l'.ir.
geiitiiia mac/tiiala de Forskal, et le MitgU
salmonetts de Forster, IM. Schu., [i. l a i ;
quoiqu'il ne lui donne que quatre rayons
liranchiaus,iem'ensuisiissui é par sa figure.
C'est aussi le Jtmgo^v, Kussel, 179, et le
Synodes chinois, Lacép., V, x, i. l.'élop.s
d'Ainériqne est le Mu^il eippcniliciiialns de
Ilosc, on Mnnihmore-Aitite-Caroline, La -
cép., V, 3()8; le Poiwiler, Sloano, Jain.,
I[, pl. 2 5o, f . i .-irgentma carolina.Wa.,
est bien sûrement aussi le même poisson,
bien qu'il n'en cite qu'une très mauvai.se
ri;nre, C.atcsb., U, xsiv ; mais le Saimu
ma.rimns, Sloane, II, pl. a5i , 1, que l'on
cite d'ordinaire comme synonyme de l'élops,
est d'nu lout atitre genre. C'est l'iii» c
spiodus, Lin., Spioi/e josci, Lacép., ou,
ce qui revieut au même, nn de nos Sotrriis
qui avail perdu .sa nageoire adipeuse.
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