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POISSONS.
LES PERCIS
( PERCIS. Bl. Schn. )
Planche i5, fig. 2.
Représentent à quelques égards les Vives, dans les mers des pays
chauds : leur principale différence est d'avoir la téte déprimée, et des
dents en crochets sur le devant de leurs mâchoires et du vomer ; mais
elles en manquent aux palatins, Leur première petite dorsale s'unit un
peu plus à la longue qui la suit. (J) (a)
ACANTHOPTÉR-ÏGIEN.S.
LES PERCOPHTS (Cuv. Val.)
Planube i6, Cg. 3,
Ont au contraire le corps très allongé; une partie de leurs dents sont
longues et très pointues. La pointe de leur mâchoire inférieure saille en
avant.
On n'en connaît qu'un, aussi du Brésil (Pcrcof A. Brasaràm«, Cuv. Val.;
Pem. Fabre, Quoy et Gaim., Voyage de Freycin.l, zool., LUI, 1, 2).
Un des genres les plus remarquables des percoides jugulaires est celui
des
LES PÏNGUIPES (Cuv. Val. )
Planche i6, fig. i.
Ont des formes plus lourdes que les Percis, des dents fortes et coniques,
des lèvres charnues et des dents aux palatins. Leurs ventrales sont
On n'en connaît qu'un du Brésil {Ping. Brasûïanns, Cuv. et Val.,
III, LXXIV), (¿)
Percis maculata, Ul., Schn,, pi. 38;
P. Semi-fasciata, Cuv. et Val., Ili,
Lxxni ;
P. cyUndrica, ou Sciasna cylindrìca, Bi.,
agg, I, qui est aussi le Bodianus Selce, Bl.
Schn., Seb., Ili, xxvn, i6;
P. cancellata, Nob., ou Labre létracan-
//ie,Lacép., III, p. 473; et II, pl. xiii;
f. 3, qui est aussi son Bodian tetracanthe,
IV, 3O2 ;
P. ocellata, Renard, I, vi, 41 ;
P. eolias, «., ou Enchelyopus eolias ; Bl,,
Schn., p. 54; et les autres espèces dccrites
dans notre troisième vol.
URANOSCOPES,
(URANOSCOPUS. Lin.)
Pl. 17, fig, I.
Ainsi nommé parce que sa tète, deforme presque cubique, porte les
yeux à sa face supérieure, de manière qu'ils regardent le ciel : leur bouche
estfendue verticalement; leur préopercule est crénelé vers le bas, et ils
ont une forte épine à chaque épaule ; leurs ouïes n'ont que six rayons. Au
dedans de leur bouche, devant leur langue, est un lambeau long et étroit,
qu'ils peuvent faire sortir à volonté, et qui, dit-on, lorsqu'ils se tiennent
cachés dans la vase, leur sert à attirer les petits poissons. Une particularité
notable de leur anatomie, est l'extrême grandeur de leur vésicule du fiel
déjà bien connue des anciens. (1)
Dans les uns, la première dorsale, petite et épineuse, est séparée de la
deuxième, qui est molle et longue.
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(a) Pl.inche l5, lig. 2, (Í) Pianelle i6, lig. I, (i) Aiist., hisl. An. lib,, II, c, i5.
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