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INTESTINAUX
Ces trois derniers groupes ont à la bouche des crochets marqués: leurs
cordons sont peu allongés; ,1 y a quelquefois d'autres appendice à la
partie postérieure de leur corps.
n-après un nouvel examen , j e rapporte .1 la suite des lernées,
LES CHONDRACANTHES,
( CHONDRACANTHI IS. Laroch.)
(i'I- fig. a.)
Qui ont aussi des crochets à la bouche. et sur les côtés du corps des appendiees
très divers pour le nombre et pour la forme, au point qu'a
vec le temps il y aura aussi plusieurs divisions h établir
prrn'géraT'
D'autres en ont plusieurs paires en partie fourchus (2j, ou même encore
plus subdivisés. (3)
b o r d l ^ V " " "" " et déchiqueté sur les
Je place encore à la suite de cet ordre, un animal qui
s'en rapproche à quelques égards, mais qui pourra servir
un jour de type à un ordre nouveau. Il forme un
genre que je nomme
(i) Lernoea radiata^ .Müll. , Zool., D.,
x z x i i i , 4 ;
L. gobina, id., ib., 3.
C'est la première que M. Oktn donne
pour type de son genre ANONES.
(î) Lemoea cornuta, id., ib., ô; el plusieurs
espèces nouvelles.
(3) Chondracanthuszei, Laroche,Bullet,
des Se., mai, i8r i, pl. 2, f. 2.
(4) Lern. Irigltc, Rlainv.; Dict. Se. nai.,
XXVI, p. 325. Cuv., Règne anim., pl. xv ,
r. 4.
N.B. M. de Blainville rassemble mes
ciioj.i)«»c«i.THEs sous ces genres i,E«»É,.a.
rOMK, LtRNACANTHE et LERMAWTHROPE.
.'V, ß. Le Umoea pectoralh ^ JMuller ,
Zool. dan., XXXIII, f. ,, est un calige ;
et le L. asfUina, it. west. goth., I I I , 4 ,
m'en parait aussi un, mais défiguré.
CATITAIRKS. «i>
NEMERTE.
( N E M E U T E S . Cuv.)
(Pl. 33, 34 bis.)
C'est un ver d'une mollesse et d'im allongement extrêmes,
lisse, grêle, aplati, terminé à une extrémité par une pointe
mousse, percée d'un trou; évasé et largement ouvert à l'extrémité
opposée, par où il se fixe. Son intestin traverse toute la
longueur du corps ("). Un autre canal, probablement relatif à
la génération, serpente le long de ses parois, et finit à un tubercule
du bord de l'ouverture large. MM. d'Orbigny et de Blainville
qui ont vu cet animal vivant, assurent que c'est l'ouverture
large qui est la bouche.
La seule espèce connue (lYemertes Boriasti, Cuv.) Borlase Cornw.,
X X V I , 13 (¿), a plus de quatre pieds de long. Elle se lient enfoncée
dans le sable, et attaque, dit-on, les anomies qu'elle suce dans leur
coquille (1).
Auprès de ces némertes devront probablement se
placer
LES TUBULURES de Ranieri,
Egalement grands et de forme très allongée, mais qui ont une
petite bouche percée sous l'extrémité antérieure.
( [ ) Je dois ce ver singulier, dont Borlase
seul fait mention , à M. Dnméril , qui Va
trouvé près de Brest. M. Oken en fait son
(«) M. 34, Cg. I.
ZOOPHYTES.
genre BORLASIA, et auparavant M. Sowerby
l'avait nommé L
{b) PL 34. fig.