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82 POISSONS
qui y forment des arêtes longitudinales; le museau est divisé
en deux pointes, et porte en dessous des barbillons branchus;
enfin leur bouche n'a aucune dent.
On n'en connaît bien qu'une espèce de la Méditerranée (Trigìci
catnfhraettt, L. ) , Rondel. 299 , rouge , longue d'un pied, (i) (o)
Le mieux molivé de ces démeuibremens est celui
DES DACTYLOPTÈRES, Lacép.
Si célèbres sous le nom de poissons volans, les rayons
d'au-dessous de leurs pectorales sont beaucoup plus nombreux
et plus longs, et au lieu d'être libres comme dans tous
les précédens, ils sont unis par une membrane en une nageoire
surnuméraire plus longue que le poisson, et qui le
soutient en l'air assez long-temps. Aussi les voit-on voler audessus
des eaux ponr échapper aux bonites et aux autres poissons
voraces, mais ils y retombent au bout de quelques secondes.
Leur museau très court a l'air d'être fendu en bec de lièvre ;
leur boiiahe est située en dessous; il n'y a à leurs mâchoires
que des dents arrondies en petits pavés; leur casque e,st aplati,
rectangulaire, grenu; leur préopercule se termine en une
longue et forte épine qui est une arme puissante. Toutes leurs
écailles sont carénées.
ACANTIlOP'lÉRTr.IIiNS.
L'espèce de la Méditerranée ( rWyte volila,is , Lin.), 81.351, est
longue d'un pied, brune en dessus, rougeûtre en dessous, et a les
nageoires noires diversement tachetées de bleu.
Il y en a une espèce voisine dans la mer des Indes (Dactyl. orienlalis,
Nob.), Kussel., 101.
LES CÉPHALACAISTHES, Lacép.
(l'I. î9,
Ont presque la même forme et particulièrement la même
tète que les dactyloptères, dont ils diffèrent par l'absence
totale des nageoires surnuméraires ou des ailes.
On n'en connaît qu'un très pet i tde la Guiane(l) ; (Casterostms sj}in(irMa,
Lin. ) Mus. Ad. F r e d . , pl. xxxiT, fig. 5.
T.ES CHABOTS
(COTTUS. Lin.)
(Pl. JO. fig. <•)
Ont la tête large, dépr imée, cuirassée et diversement armée d'épines ou
de tubercules ; deux nageoires dorsales ; des dents au-devant du vomer ,
mais non aux palatins, six rayons aux branchies , et trois ou quatre seulement
aux ventrales. Les rayons intérieurs de leur pectorale, comme
(l) La (ig. de Bloch, 349, est faiilive cl
miilliplie Irop les rayons Je la scrouJo Joi -
(») Pl. M, Cg. 3.
sale. Il y eu a aux Indes pUisiciirs aulres
esjieees.
(t) El non pas des Indes, comme on l'a toujours dit.
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