allongée des squales en général, ini eoi'ps aplati en avant et
des branchies percées en dessons comme dans les raies ; mais
leur caractère propre consiste en un très long museau déprimé
en forme de lame d epée, armé de chaque côté de fortes épines
osseuses, pointues et tranchantes, implantées connue des
dents. Ce bec, qui leur a valu leur nom, est une arme puissante
avec laquelle ces poissons ne craignent point d'attaquei'
les plus gros cétacés. Les vraies dents de leurs màchoii-es sont
en petits pavés, comme dans les émissoles.
I.'espòce commune tPrisHs „nliqnorum , L.nlll., Si/nnl. prisHs, I,.)
aUeint à une longueur de douze ou qiiinze pieds.
LES RAIES
;fiAU. Lin.) (i)
Forment un genre non moins nombreux que celui des
squales. Elles se reconnaissent à leur corps aplati horizontalement
et semblable à un disque, à cause de son union avec des
pectorales extrêmement amples et charnues, qui se joignent
en avant l'une à l'autre, ou avec le museau, et qui s'élendent
en arrière des deux côtés de Taljdomen jusque vers la base des
ventrales; les omoplates de ces pectorales sont articulées avec
l'épine derrière les branchies; les yeux et les évents sont à la
face dorsale, la bouche, les narines et les orifices des branla
Soc, Linn., vol. II, fi. 2S2, j.l. afi el ^17 ;
Prislh semi-sagiilatiis ^ Shaw,, Russe!,
i. i3.
(i) Rain en laliii, parU «'t PU grcc,
sont les noms anciens de ros poissons.
(:ilUM)R01>TÉftYGIE>iS A liKANCHlES l'IXES.. 57 1
chies à la face ventrale. Les nageoires dorsales sont presque
toujours sur la queue. Leurs oeufssant bruns, coriaces, carrés,
avec les angles prolongés en j)ointes. Nous les subdivisons
comme il suit :
L E S IIHINOUATKS
(lUIINOnAïU.S. Î5cliii.) (I)
LieJil les raies aux squales pai- leur queue grosso,^cliai iiue et garnie île
deux dorsales cl d'une caudale bien dislincles; le rhomboïde, fonné par
leur museau et leurs peolorales, est aigu en avant, et bien moins large à
proportion que dans les raies ordinaires. Ils ont du reste tous les caractères
des raies ; leurs dents sont serrées en quinconce, comme de petits
pavés plats.
Dans les unes, la première dorsale est encore sur les ventrales. (2)
Dans d'autres, elle est beaucoup plus en arrière.
Telles sont l'espèce de la Méditerranée (/?. rhinohalus, L.), Will. , D. 5,
f. I.
Et celle du Brésil, dont on a dit qu'elle participe aux propriétés de
la torpille, mais en qui celte propriété ne s'est point vériliée (/?. clec-
/r/ei/5, Scbn.), Marg. 152.
Il y en a une espèce dont la peau est granulée comme du galuchal,
Rh. grannlaUts. (3)
(i) Í>ivoSaTO?, que Oaza traJuil jiai' S(jnalina
raia, csl lo uuin grec île ces pois'iüns,
que les anciens croyaient produits par l'iiiiioii
de la raie el de l'ange.
{^)Bll¡n. loevls, Srlni., 71, llusscl, 10, el
hh. Djiddetisis, Furik., 18, qui ne l'ont
t|iie se l'apporte la fig. de Rhinobaïc, Lac.,
V, VI, i , el celle de Diiliaiiiel, purl. 11.
secl. pl. XV.
(3) iV. n. La H. tUouiu, Lac., I, i-3, e l
une varii'lé du rli'uubale ordinaire. Lo
liai a lialau, Forsk., ne me parait pas non
probableineiil iiu'iine espùie. C'est à elle plirs on dilTérer. Aj. Aif/irarrt, Puiss , XI.
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