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 INTESTINAUX.  
 l o n g  que  je  corps ,  doiiiiant  an  dehors  par  iin  seul  ovkliicte,  
 v e r s  l e  quar t  antér ieur  d e  la  longueur  de  l 'animal .  Les  mâles  
 n ' o n t  qu'un  seul  tube  séminal  aussi  beaucoup  plus  long  que  
 l e  c o r p s ,  et  q u i  c ommu n i q u e  avec  un  pénis  quelquefoi s  doub 
 l e ,  qui  sor t  par  l'anus.  Celui-ci  est  p e r c é  sous  l 'extrémi t é  de  
 l a  queue.  
 M .  Otto,  M.  C loque t ,  regardent  c o m m e  système  nerveux  de  
 c e s  vers  d e u x  filets  blancs  q u i  régnent,  l'un  du  côté  d u  dos,  
 l ' a u t r e  d u  côt é  d u  ventre  ;  d e u x  aut res  fils  plus  épai s ,  régnant  
 l ' u n  à  d roi te,  l ' a u t r e  à  g a u c h e ,  sont  regardés,  p a r  les  uns ,  comm 
 e  musculai res,  par  d'autres,  comme  vasculaires,  ou  même  
 c o m m e  des  trachées.  
 Les  uns  ont  la  tète  sans  membranes  latérales.  
 L'espèce  la  plus  connue,  
 VASCAKIDR  LOSIBniCAL  [Asi-  liimbricoides.  L.  ).  Vulgairement  
 Lomliric  des  w/estiiis.  
 Se  trooTe  sans  différence  sensible  dans  l 'homme,  le  cheval ,  l'âne  le  
 zèbre,  l'hémione,  le  boeuf,  le  corhon.  On  en  a  vu  de  plus  de  quinze  
 pouces  de  long.  Sa  couleur  nalurelle  est  blanche  :  il  se  mul t ipl i e  quelquefois  
 à  l'excès,  el  peut  causer  des  maladies  mortelles,  surtout  dans  
 les  enfans,  auxquel s  il  occasionne  des  accidens  do  tous  genres,  principalement  
 quand  il  remont e  dans  l'estomac.  
 D'aulres  espèces  ont  une  pelile  membrane  de  chaque  côté  de  la  léle.  
 Tel  est  
 \:ASCAR1DE  VERMICtLURE  ',Asc.  vermimilaris.  L.:;  Goelz.  V.  i-e.  
 Eiic,vcl.  iDclh.  Veis.  XXX.  pl.  x.  l.  
 Si  commun  chez  les  enfans  el  dans  certaines  maladies  des  adultes,  
 auxquels  il  cause  des  démangeaisons  insupportables  à  l 'anus.  Il  ne  passe  
 guère  cinq  lignes,  est  plus  épais  en  avant,  (l)  
 (r)  yoyez,  pour  le.s nscaride.s  des  aiiimati.x,  Riitlolpli..  Hist..  II,  lafi  rt.suii  
 |>.  el  .siiiv.  
 •tSyn.,  
 CAVITAÏRFS.  
 LES  STRONGLES  
 (STRONGYLDS.  Miîll.)  (l)  
 (Planche  27.)  
 O n t  le  corps  rond,  et  l ' anus  enve loppé ,  dans  le  mâ l e ,  par  
 u n e  sorte  d e  b o u r s e  diversement  conf igurée,  et  d ' o ù  sort  un  
 p e t i t  filet  qui  paraît  s e rvi r a  la  g éné r a t ion.  La  femel l e  manque  
 d e  ces  d e r n i e r s  caractères,  ce  q u i  pour rai t  que lque foi s  la  faire  
 p r e n d r e  p o u r  u n  ascaride.  
 Il  y  a  de  ces  strongles  qui  ont  des  cils  ou  dentelures  à  la  bouche.  Tel  
 est  
 Le  STRONGLE  DU  CHEVAL  [Str.  equinus.  Gm.  Str.  armatus,  
 Rud.);Mull.  Zool.  dan.  11.  XLII.  Eue.  mélli.  XXXVl  7-i5.  («)  
 Long  de  deux  pouces,  à  lête  sphérique  dure,  à  bouche  garnie  tout  aut 
 o u r  de  petites  épines  molles;  la  bourse  du  mâle  divisée  en  trois  feuillets. 
   C'est  le  plus  c ommu n  de  tous  les  vers  du  cheval  ;  il  pénètre  jusque  
 dans  les  artères,  où  il  occasionne  des  anévrysmes.  On  le  trouve  aussi  
 dans  l'âne  et  le  mulet.  
 D'aulres  n'ont  autour  de  la  bouche  que  des  tubercules  ou  des  papilles.  
 Tel  est  surtout  
 Le  STRONGLE  GÉAIST  [Strougylus  gigas.  Riid.  Ascaris  visceralis  et  
 Asc.  renaiis.  Gmel.};  Rcdi.  An.  viv.  in  An.  viv.  pl.  VllT  et  IX.  Le  DIOCTOPHYME. 
  Collet-Meygrel  Jotn-n.  de  Phys.  LV,  p. 458  (¿}.  
 Le  plus  volumineux  des  vers  intestinaux  connus;  il  a  jusqu' à  deux  et  
 t r o i s  pieds  de  long  et  davantage,  et  la  grosseur  du  petit  doigt  ;  ce  qu'il  
 y  a  de  plus  singulier,  c'est  qu'il  se  développe  le  plus  souvent  dans  l'un  
 des  reins  des  divers  animaux,  comme  du  loup,  du  chien,  de  la  marte,  
 el  même  de  l'homme,  s'y  tenant  tout  replié  sur  lui-même,  faisant  gon- 
 (i)  ÏTpOf-foXo;, rond.  
 {«)  fifi.  ...  
 ZOOrilYTK.^i,  
 (4)  l'I.  Î; .