
DEUXIÈME OUDKE.
INFUSOIRES HOMOGÈNES,
( l ' l a u i - l . c 97.)
Dont le corps ne montre point tie viscères ni d'antres
complications, et ne présente souvent pas même une
apparence de bouclie.
La première tribu.
Comprend ceux qui, avec un corps gélatineux, plus
ou moins contractile dans ses diverses parties, offrent
encore pour organes extérieurs des cils plus ou moins
forts.
On les nomme URCÉOLAIRES, Lam., quand ils ont la forme
(l'un cornet, d'où sortent les cils comme dans les polypes appelés
vorlicellesi:)-, TRICHODES, quand avec un corps plat ces
cils sont à une extrémité (') ; LEUCOPHEKS, quand ils entourent
tout le corps; ILÉRONES, quand il y en a qi.elques-uns de gros
et représentant des espèces de cornes ; HIMABTOPES, quand ces
prétendues cornes s'allongent en especes de filets.
Il ( a ) IM. 97, lis. 6- C) L'I. 97, NG, 7.
INKLLSOUIES HOMOGÈNES. 1 !>I>
1 ja deuxième tribu ,
Offre ceux qui n'ont point d'organes extérieurs visibles,
si ce n'est tout au plus une qneue.
LES CERCAIRES
(CERCARIA. Müll.)
Ont leur corps ovale en effet terminé par un filet. A ce
genre appartiennent entre autres les animalcules qui se montrent
dans le sperme de divers animaux, et sur lesquels on a
fondé tant d'hypothèses bizarres.
Quand ce filet est fourchu, comme il arrive queltiuefois, M. Delamarck
nomme ces animaux TOROOCERQUES.
LES VIBRIONS
(VIBRIO. Müll.)
(IM. 97, fig. II.)
Ont le corps grêle et rond comme un petit bout de fil.
C'est à ce genre qn'appai'liennent
Les prétendues Ang\nlUs de la coite ci du vinaigre ( Vib. ghiiinis et
accli). Ces dernières se distinguent souvent à l'oeil nu. On prétend
q u ' e l l e s changent de peau , qu' e l l e s ont des sexes, font des petits vivans
e n été, et des oeufs en automne. La gelée ne les fait point périr. Les premiers
paraissent dans la colle de farine délayée.
LES ENCIIELIDES
(ENCHELIS. Müll.)
( P l . 97, Cg. 6 )
Ont le corps oblong, plus mou, moins déterminé que les vibrions.
Les CYCLIDES {CijcJiäimii) l'ont plat et ovale; les PARAi
l
lit