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choi res n'ont que des déni s ii ès ilnes el Irt-s courtes. Ils vivent
à tle grandes pro f ondeur s , et rendent un son connue les ^^rondins
quand on les tire de l'eau.
O n e n c o m i a i t d e u x e s p è c e s , d e s p r o i o u d e u r s d e n o s d e u x m e r s , Le-
J'idol. coelorhynchtis e l tnirhi/rhijnrhus, J i i s s o , p r e m i è r e é d i l i o t » , p l . v n ,
t'. 21 Ot 22.(1}
l . a d e u x i è m e f i n n i l l e d e s M a ] ; i o o i ) t t u ' y i » i e t i s s n l ) l > r ; ( -
e l i i e n s , v u l g a i r e n i e n t d i t e ,
POISSONS PLATS,
C o i i i p r e n d l e g r a n d g e n r e
DES PLEURONECTES.
( P L E U R O N E C Ï E S . f i . ) ( 2 )
(l'Iimciie 107.)
Ils ont un caractère unique pa rmi les animaux vertéhj-és,
celui du défaut de symét rie de leur tète, où les deux yeux sont
(1) A', B. Nous nous sommes assurés par
H ne com pa raison immédiat e fjue le Lepidoleprus
coolorUynchus de la RJcdilerranée,
Ri s so, première éd. , pl. v u , f. 22, ne di f -
fère en rien du Macroums rupeslris, RI.,
1 7 7 , ou Cor)-picena rnpestris, Gmel . , Gunner,
Mém. de Dreni l i . , I l l , pl. m , f . i .
D'un autre côlé, le Lepidoirprus trachyrhynchus,
Ri s so, ib., f. 2 t., PSi li; mémepoi s -
son que VOxyccphas scabrus, Ralinesqiic,
indice, pl . i, f, 2 . La même espèce ou une
très voisine dn J a p o n , est dans l'Allas du
Voyage de Kru-ens tern, pl. i.x, f. 8 el y .
Giorna avai l donné des iigure» incompliiles
des deux espèces. Mém. de i 'Ac. de 'i'uriii,
»cl , I X , pl. I. Le Lep. trachyr. est aussi le
Myslicdus d'Aidrovaiide, Pi sc. , p. 342.
(2) Pleuronectes, nom composé par Ar -
MAI.ACOl'TÉRYCIKN.S SUlillliAClLlENS.
,1,1 iiK'iiie cijté, lequel reste s,ipéi-ie,,,'qimnil l'animal nage , et
est to,ijoi,i-s coloré fortement, tan,lis q u e le côté où les yeux
manquent est toujo,n-s blanchât re. L e reste ,1e leur corps , bien
que dispos,; en gros c omme à l 'ordinai re, participe un peu à
cette irrégula,-ité. Ainsi les deux cotés de la bouc l i c ne sont
point égaux, et il est l'are q u e l e sdeux pectorales le soient . Ce
corps est très compr i ,né, haut verticalement ; la dor sale régne
tout le long du d o s ; l'anale oc cupe le des sous du corps , et les
ventrales ont pr e sque l'air de la cont inuer en avant, d' aut ant
qu'el les sont souvent unies l 'une à l'autre. Il y a six rayons aux
ouïes . L a cavité abdomina l e est petite, mai s se prolonge en
sinus dans r, -pai s seur des deux cotés de l a cpieiie, pour loger
quekiue por t ion de viscères. Il n'y a point de vessie natatoire,
et ces poissons (piittent peu le fon,l. Le squelette de leur crâne
est curieux pa r c e renversement qui por te les deux orbi t e sd'un
même c ô t é ; cejiendant ou y ret rouve toutes les pièces communes
aux autres genres, mai s inégales.
Le s pleuronectes fournissent, le long des côtes dans pr e sque
tous les pays , une nour r i ture agréable et saine.
On t rouve quelquefoi s des individus qui ont les yeux placés
de l 'autre côté que le reste de leur espèce, et q u e l'on n omme
coutouniés! ,1'autres oii les deux c ô t é s du ctn-pssoiit également
colorés, et q u e l'on appelle ânuhles. Le plus souvent c'est le
côté brun qui se répété, mais cola arrive ipieUpiefois aussi au
côté hlaiic. i^i)
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parce .[n'ils nagent sur K- còlè ; les anciens IV
leur donnaienl dos noms ililïérens selon les
espèces, comme Pas ser, lUunnbns lUiglossa,
c) Le Ihw.-coloiiivd J/ounder, Si i aw. ,
Il, pl. /|3, esl un llet on le còlè Illune
esl double.
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