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 LES  SIíSERINUS  C.,v.  
 (l'I. 63,  l¡g.3.)  
 Ont  tous  les  caractères  des  stromatées,  même  à  l'intérieur;  
 niais  on  leur  voit  deux  très  petites  ventrales,  ou  plutôt  deux  
 ^ estiges  de  ventrales.  
 La  Méditerranée  en  a  une  petite  espèce {SescHmts  romleictii,  N.),  Rondel., 
   257.  
 LES  KURTES  
 (KURTUS.  BI.)  
 (l'IaDcLc tiS.)  
 Tiennent  de  près  aux  peprilus,  dont  ils  diffèrent  surtout  
 parce  que  leur  dorsale  est  moins  étendue  en  longueur,  et  
 parce  que  leurs  ventrales  sont  bien  développées;  leur  anale  
 est  longue ;  leurs  écailles  sont  si  fines  qu'on  ne  les  aperçoit  
 guère  que  lorsque  la  peau  se  dessèche;  il  n'y  en  a  point  aux  
 nageoires;  on  compte  sept  rayons  à  leurs  ouïes;  leur  bassin  a  
 une  épine  entre  les  ventrales,  et  il  y  a  de  petites  lames  tranchantes  
 au  devant  de  la dorsale,  dont  la  base  a une  épine  couchée  
 en  avant.  
 Leur  squelette  offre une  grande  singularité,  en  ce  que  ses  
 côtes  sont  dilatées,  convexes,  et  forment  des  anneaux  qui  se  
 touchent  les  uns  les  autres,  et  enferment  ainsi  un  espace  conique  
 et vide  qui  se  prolonge  sous  la  queue  dans  les  anneaux  
 AC.\NTHÜPTKRYR1KNS.  1 -i'  
 inférieurs  des  vertèbres,  en  im  tube  long  et  mince  qui  r(in- 
 (erme  la  vessie  natatoire.  
 I.e  KIRTVS  IHDICLS,  BI.,  169,  
 Pourrait  bien  n'être  que  la  femelle  du  Kurlus  cornuhts  ou  Somdrum- 
 Kara-Mottra  de  Russel,  poisson  très  remarquable  par  une  petite  corne  
 cartilagineuse  et  courbée  qui  s'élève  sur  la  première  des  petites  lames  
 tranchantes,  au-devant  de  la  dorsale.  
 LES  CORYPHÈNES  
 (COKYPHSNA.  Linn.) Vulg.  Dorades,  et par  les Hollandais  
 Dolphin  et  Dofin.  
 (Pl.  65, 66.)  
 Ont  le  corps  comprimé,  allongé,  couvert  de  petites  écailles; 
   la  téte  tranchante  à sa partie  supérieure,  une  dorsale  qui  
 règne  sur  toute  la  longueur  du  dos,  et  se  compose  de  rayons  
 presque  également  flexibles,  quoique les antérieurs n'aient  pas  
 d'articulation.  Il  y  a  sept  rayons  à leurs  ouïes.  
 LES  CORYPHÈNES  proprement  dites  
 (CORYrH^NA.  Nob.)  
 (Pl. 65,  fig.  ..)  
 Ont  la  léte  très clevee, le  profil  courbé  en  arc, tombant  très  rapidement,  
 les  yeux  fort  abaissés  ,  des  dents  aux  palatins  comme  aux  mâchoires.  Ce  
 • sont  de  grands  et  beaux  poissons  célèbres  parmi  les  navigateurs  pour  la  
 rapidilé  de leur  natation,  et  la  guerre  qu'ils  font  aux  poissons  volans.  
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