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l ' Ü I S S Ü N S .
choire supérieure; une rangée de dents coniques occupe les
bords de chaque màclioire, et parmi celles de devant il en est
quelques-unes plus grandes que les autres. Les palatins ont
chacun deux plaques de dents en velours. Il n'y a que cinq
rayons larges aux ouïes. La tète est ronde, mousse, garnie d'os
durs et sans écailles. Des sous-orbitaires durs couvrent toute
la joue. Le corps est oblong, peu comprimé, revêtu de larges
écailles comme dans les carpes. La dorsale répond aux ventrales.
L'estomac est un large sac, et il y a beaucoup de petits
coeciuns. La vessie natatoire est très gránele.
Ces poissons habitent'les eaux douces dans les pays chauds,
et leur chair est agréable. ( i )
LES AMIES
( A M I A . L.)
Ont beaucoup de rapport avec les érythruis, par leurs mâchou
es, leurs dents, leur tète couverte de pièces osseuses et
<lures, leurs grandes écailles, les rayons plats de leurs ouïes.
( 1 ) Esox malabaticus^ t i l . . 3 9 2 ;
Synodus erjirinus. B l . Srli»., Groii.,
M u s . , V I I , 6 ;
Syn. lareira, L I . S c h i i . , jil, ^ y ; M a r - r ,
J Ó ; ;
poliistris, B¡. Sel 1 1 1 . , maturaque,
M a r g r . , iGg¡
Eijllir'miis, taniatus, S p i x , X J X ;
l ' f o b a l j l e r n e i i l a u s s i V E s o x g^mn o c p p h a .
his. L i l i .
K. a. L e Synodus vi.lpes, c o n n u seiilem
e . i t ] .ar U l e s b . , Jl, ^ x x , m e ,,a,HÍ[ le
i n é m e . | u e ¡iulirin banane, e l j e c m i s q m ;
l e Synodns y,nodus, Sclui., q n c lüi i n«
í - o n n . ' i i t q u e par i m e figiii-e de O r o ñ o v i n s ,
Z - i o j i l j . e l M u s . , " V i l , 2 , n ' e s t . j u ' n n Salmo
saiirns (|ii¡ a v a i t p e r d n la s e c o n d e dorsale.
I . ' í í o j r ¡y/wdiis, Lin., ¡mlant <|u'on en
p e n i j u g e r p a r ,sa r o i u ' l e d e s c r i p t i o n , n'osi
| ) a s í e m ê m e .
Biil
MALACOPTÉRYOIENS AliDOMINAUX.
mais ces rayons sont au nombre de douze. Entre les branches
de leur mâchoire inférieure est une sorte de boucher osseux ,
dont on voit déjà un commencement dans les mégalops et les
élops; derrière leurs délits coniques en sont d'autres en petits
pavés, et leur dorsale qui commence entre les pectorales et
les ventrales s'étend jusque près de la caudale. L'anale au
contraire est courte. Les narines ont chacune un petit appendice
tubuleux. L'estomac est ample et charnu, l'intestin largo
et fort, sans ccecuras, et ce qui est bien notable , la vessie
natatoire est celluleuse comme un poumon de reptile.
On n'en connaît qu'nnB des rivières de Caroline, où elle vit d'écicvisses
lAmin cai.a, L.), Bl. Schn., 80 (1). Elle se mange rarement.
lili ï 7 :
i i - ' l
i t i . .
lin!
LES VASTRÈS
( S 0 D I S . Cuv.) (al
Sont encore des poissons d'eau douce qui ont tous les caractères
des érvlhrins, excepté que leur dorsale et leur anale, placées
vis-à-vis l'une de l'autre et à-peu-près égales entre elles ,
occupent le dernier tiers de la longueur du corps.
On en possède un à mnseau conrt, rapporte du Sénégal par .idanson,
„ne M. Ruppel a an^si U onvé dans le Nil, S..iis ^.«..»«.V Nob,, et m,
'nU-e de très grande taille, à mnseau oblong, à grandes écadles osseuses,
'ù t,He singulièrement rude, du Brésil ^«s, n. S. ¡.iran.c,,,
{i) N. fi. V.-imia iiiiiiiaadiUa, ,
. / , 5 i , o n IHa c a ò i , l'arra, X X X V , i . 3 , 5 ,
n ' o s i a d i r e i j n e l e Ihit riwhaiiaiir.
( • i ) SudU, u o i n e n i p l o y é p a r I'line.coinMif
s y n o n y m e d o sjiliyroena.