r-ES ANARKiiiQUES,
.ANARUIIlCliAS. I,iii.(i)
{PI. 79.
Me paraissent si senil)lables aux blennies, quc j c Ics noiìimcrais volontiers
des blennies sans ventrales La nageoire dorsale, Ionie composée de
rayons simples, mais sans raideur, commence h la nuque, et s 'étend, ainsi
que l 'anale, jusqu'aupi-cs de celle de la queue, qui est arrondie aussi bien
que les pectorales. Tout leur corps est lisse et muquenx. Leurs os palatins,
leur vomer et leurs mandibules sont armés de gros tubercules osseux, qui
p o r t e n t h leur sommet de petites dents émaillées, mais les dents antérieures
sont plus longues et coniques («). Cette dentition leur donne une
a r m u r e vigoureuse qui , jointe à leur g rande taille, en fait des poissons féroces
et dangereux. Ils ont six rayons aux ouïes, l'estomac court et charnu,
le pylor e près de son fond, l'intestin court, épais et sans coecums, et ils
manquent de vessie aérienne.
Le plus commun, appelé vulgairement Loup marin. Chat marin
[Annar. Lupus, L.), RI. 74, habite les mer s du nord, et vient assez souvent
sur nos côtes ; a t teint six et sept pieds de longueur, et est brun,
avec des bandes nuageuses plus foncées- Sa chair ressemble à celle de
l'anguille. H est d'une grande ressource pour les Islandais, qui le mangent
séché et salé, emploient sa peau comme chagrin, et son fiel comme
savon. (2)
(i) ^rtrt/r/i/c/iflj, i;riiiniciir, MoiM iinagiiii'
par Ge.siier (paralipociuii. p. i5f>r), parce
(¡lie ce puissoii griiiipu, ilit-on, contre Ic.s
écut-ils, en s'aidant de ses iiagcoirt^s cl de
sa fjueiie.
(a) On a cru «lue ses dinls pclriili-es for-
C«) Voy. 1.1. 75,, fig. 3.
iiiaicitl les infomlcs, tuais elles n'en ont lù
In l'orme ni le lissii.
i'\joiili-z le pti'n Ananhiquc ( Mnarr.
w/flor, Oliir«-"). Vosage en M, 'l'r. IV.,
ACANTI lOPTÎRYGIKNS.
LES GOBOUS,
Boulereaux ou Gougeons de mer,
( g o b u i s . liin.)
(IMHiH'lie H[>.)
Se reconnaissent sm--le-charap à lein-s ventrales tluiraciques
réunies soit dans toute leur longueur, soit au moins vers leurs
bases, en un seul disque creux, et formant plus ou moins l'entonnoir.
Les épines de leur dorsale sont flexibles; l'ouverture
de leurs ouïes, pourvue de cinq rayons seulement, est généralement
peu ouverte, et connue les blennies, ils peuvent vivre
quelque temps bors de l'eau ; comme eux aussi ils ont un
estomac sans cul-de-sac, et un canal intestinal sans coecums ;
leurs mâles ont enfin le même petit appendice derrière l'anus,
et l'on sait de quelques espèces qu'elles produisent des petits
vivans. Ce sont des poissons petits ou médiocres, qui se tiennent
entre les roches des rivages. La plupart ont une vessie aérienne
simple.
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LES GOBIES proprement dits
(GOBIUS. Lacép. etSchu.)
(I>l. Ko. ii«. I et 2.)
Ont les ventrales réunies sur toute leur longueur, et même en avant
de leur base par uue traverse, en sorte qu'elles forment un disque
concave. Leur corps est allongé, leur tète médiocre, arrondie, leurs
joues renllées , leurs yeux rapprochés. Leur dos porte deux nageoires,
dont la postérieure assez longue. Nous en avons quelques-uns
i-oi'isuNs. aS