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 68  POISSONS  
 tranchante  parles  bords,  armée  de  quelques  épines,  mais  
 non  tuberculeuse  ;  ils ont  sept  rayons  aux  branchies,  et  sont  
 couverts  d'écaillés;  leurs  palatins portent  une  rangée  de  dents  
 aiguës,  etc.  Ce  sont  des  poissons  de  la  mer  des  Indes,  qui  se  
 tiennent  enfouis  dans  le  sable  pour  guetter  leur  proie.  
 Une  de  leurs  espèces  a  été  nommée  par  cette  raison  iInsidiateur  
 (Cotlus  insidialor,  Linn.),  (i)  
 LES  SCORPÈNES  
 ( s c o r p ä : n a .  Lin.)  
 ( P l .  23.  flg.  I.)  
 Ont,  comme  les  cottes,  la  tête  cuirassée  et  hérissée;  mais  
 cette  tête  est  comprimée  par  les  côtés.  Leur  corps  est  revêtu  
 d'écaillés.  Il y  a  sept  rayons  à leurs  ouïes,  et  leur  dos ne  porte  
 qu'une  seule  nageoire.  Sauf  la  manière  dont  leur  joue  est  
 armée,  et  les tubercules qui  leur  donnent  souvent  une  figure  
 ( i )  C'est,  aussi  le  Cotius  spatula,  Bl.,  
 424, le Cotte madegasse,  Lacép.,  III, l x ,  
 I i ;  le  Callianymus Indicus,  L.,  Russel,  
 46 , ou calliomore  indien y Lacép. ;  
 Aj.  Platyc.  endrachicnsis,  Quoy  et  
 G a i a i . ,  Voyage  deFreyc. ,p.  353  ;  
 Coei.scal'er,Lm.,'Bl.  189,Russel,  47;  
 Les  deux  espèces  ou  variétés  de  Krusenslern, 
   pl.  Sg;  
 L e  Sandkruyper  de  Renard,  deuxiéiuo  
 p a r t . ,  pl.  5o,  f.  2 i o ,  el  une  dizaine  d'espèces  
 Douvelles  que  nous  décrirons  dans  le  
 quatrième  vol.  de  notre  iclilyylogie  ; mais  le  
 Plat,  undecimalis  ,  Stbn., est un cen- 
 Iropome;  son  Pl.  saxalilis,  un  cychla  ;  son  
 Pl.  dormilalor,  un  eleotris.  
 N.  II.  Le  genre  Centranodon  de  Lacép.,  
 n'a  pour  base  que  le  prétendu  Silurus  
 imberhis  de  liouttuyn,  leqiiel  n'est  qu'un  
 platycéphaU.  
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 ACANTHOPTÉMGIBNS.  6 9  
 bizarre,  elles  se  rapprochent  beaucoup  de  certaines  percoïdes, 
   telles  que  les  grémilles  et  les  centropristes  ;  mais  
 comme  dans  les  cottes  les  rayons  inférieurs  de leurs  pectorales  
 quoique  articulés  sont  simples  et  non  branchus.  
 I,ES  SCORPÈNES propres ou RASCASSES  
 (SCORPTENA.  Nob.)  
 (Pl.  23,  fig.  I,)  
 Ont  la  tête  épineuse  et  tuberculeuse,  dénuée  d'écaillés  ;  des  dents  
 en  velours  aux  palatins  comme  aux  mâchoires ;  des  lambeaux  cutanés  
 épars  sur  différentes  parties  du  corps.  
 Nous  en  avons  deux  espèces :  
 La  GRANDE  SGORPÈm  (Se.  seropha.  Lin.).  Bl.  182,  et  mieux  Duham.  
 sect.  V.  pl.  IV.  
 Plus  rouge, à écailles plus  larges,  à lambeaux  cutanés  plus  nombreux;  
 La  PETITE  SCORPÈNE  (Se.  porcus.  Lin.).  Bi.  181.  et  Duliam.  
 sect.  V.  pl.  m.  X.  2.  
 Plus  brune;  à  écailles  plus  petites,  plus  nombreuses.  Elles  vivent  en  
 troupes  dans  les  endroits  rocailleux  ;  leurs  piquans  passent pour  faire  
 des blessures  dangereuses,  (i)  
 (i) Aj.^c. diabolus. Nob., Diihani., sect.  Sc. bufo,  N. ; Parr.,  xvm , i ,  c ;  
 V,pl.iu,f.  i;  Se. cinhosa  oti  Perca  cirrliosa,Thuïih.,  
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