L E S A G ÉNE Í O S E S , Lacép.
Ont tous les caractères des pimelodes, excepté qu'ils manquent de barbillons
proprement dits.
Dans les uns, l'os maxillaire, au lieu de se prolonger en un barbillon
charnu et flexible, se redresse comme une corne dentelée, (l)
Dans d'autres, il ne fait aucune saillie, et reste caché sous la peau j les
épines dorsale et pectorale y sont peu apparentes. (2)
Í . E S D O R A S , Lacép.
(J>1- lOO, fig. I )
Sont des machoirans, c'est-à-dire des silures à deuxième dorsale adipeuse,
où la hgne latérale est cuirassée par une rangée de pièces osseuses,
relevées chacune d'une épine ou d'une carène saillante. Leurs épines dorsale
et pectorale sont très fortes, et puissamment dentelées. Leur casque
est apr e , et se continue jusqu' à la dorsale, comme aux shals, et leur os
de i'épaule fait une pointe en arrière.
Il y en a qui n'ont que la bande de dents en velours à la mâchoire supérieure.
(3)
(t)Si/urus mUitaris, Bl., 362.
(a) SU. inermis, Kl., 363, Seb., Ill,
Pimel. silondia, Buclian., VII, 5o.
iV. n. Le Silurus ascita, L., ad. fr.,
pl. XXX, f. 2 ,3, n'est qu'un PimeloJe ordinaire
souant de l'oeuf, el dont le jaune
n'est pas encore lout-à-fait lenirc dans
l'abdomeu. Linuoeiis a 2)ris ce jaiiue pour
un o«air<', el son erreur a élé paraplirasce
par lUoch. C'est aussi pai' une faute d'impression
que Linnaîus place quatre barbilloiis
à la màchoii'e sujiérieure. Ses figures
les melleni à l'inférieure.
(3) SUurus costatus, L,, 1^]., 376, et
Groiiov., V, t, 2, qui est aussi le Calapkraclus
amcricanus, Catesb., suppl. IX,
cilc d'ordinaire sous Si/, cataphractus ;
SU. carinatus, Lacép, qui nie parail le
mme que Gronov., III, 4 et 5, cite aussi
MAI.ACOPTÉRYGIENS ABDOMINAUX.
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,Vaut,es ont ,J ,>,usc»u pointu , et „oint de dents on .''es «ents 5 pen,e
sensibles; leurs barbillons maxillaires ont c|uelquefo.s des sees l,.te
raies, (t)
L E S HÉTÉROBRANCHES,
(lIETEROliRANCireS. Geoff.)
(m. IÜO, fi^'. 2.)
Ont la tête garn.e d'un bouel.er ûprc, plat, et plus large qu aueun autre
s i h r paree c ue les frontaux et les pariétaux donnent des lames atérales.
nu couvrent l'orbite et la tempe ; l 'opercul e est eneore plus pet. t a p ropo
io ù-aux précédens, et ee qui les distingue même de tous les po,sordinaires,
ils ont des appareils ramif.és comme des arbres, adl e eus ù la
branche supérieure du troisième et du quatrième are braneh.a , et qut
na aissent être une sorte de branchies surnuméraires. Du reste, leurs vs-
: : : r d e n t . . ceux des autres silures leur - ™ b r a n ^ — a ^ a
de hui t ou neut à treize ou quatorze rayons. Leur ep.ue pectorale est fo. te
eTtelée, mais .1 n' y en a point de telle . la dorsale ; »rps est un
et allongé ainsi que leur dorsale etleur anale. Il n'y a po.nt dep ne à la
o aî"ta e a u d l est distincte. Ceux qu'on connaît ont hui t bar Ions
i l s v i e n n e n t du Ni l , du Sénégal el de quelques r.vteres d'As.e. Leu, cha.r
est médiocre on mauvaise.
Les uns, les mackoptéko»otes , Lacép. cl,vS<as , Gronov. n'ont qu'une
dorsale toute rayonnée
d'ordinaire sous S. cataphractas et que le
KUp-bagre, Margr., 17/. ; l'^^spéce du
Sil. ccJaphradus se réduirait à rien.
Doras granulosus, Valenc , ap. Huml).,
Obs. zool., II, i83.
(i) Doras rilger, Valenc-, loc. cit., ou
Cory doras cdcatulus. Spix. V;
Dor, oxyrhynchus, Val., il).
lili ""