
 
		clans  nos  mers,  dont  les  earaclères  ne  sont  pas  encore  snilisamnienL  
 établis.  {!)  
 Ils  se  tiennent  dans  les fonds  argilenx  ,  et  y passent  lliiver  dans  des  canaux  
 qu'ils  y  creusent.  Au  printemps,  ils  préparent  dans  des  lieux  riches  
 en  fucus un  nid  qu'ils  recouvrent  de  racines  de  zostera  ; le nv\le y  demeure  
 renfermé,  et y  attend  les  femelles,  qui  viennent  successivement  y  déposer  
 leurs oeufs.  Il  les féconde,  et  les garde  et les  défend  avec  courafîe. (2)  
 L e  BOVLERRAU  ISOIR  {Gobins  niger.  L.l.  Penii.  Hrit.  Zool .  p.  38.  
 corps  b run-noinUre,  les  dorsales  lisérécs  de  blanchâtre,  e.sl  le  
 plus  commun  sur  nos  rivages  de  l'Océan.  Il n'atteint  que  quatre  ou  cinq  
 pouces.  Les  rayons  supérieurs  de  ses  peclorales  ont  l'extrémité  libre.  
 On  y  trouve  aussi  en  abondance  
 L e  BOULEREAL'  BLnr  {Goh.  joizo.),  RI.  107.  f.  3.  
 Brun  marbré  de  noirAtre;  le.s  nageoires  noirâtres;  deux  lignes  blaitches  
 sur  la  première  dorsale,  dont  les rayons  s'éltWent  en  fdets  an-dessus  
 de  sa  membrane.  
 L e  BOVLEREAV  BhAJSC  [Gob.  minufus.  L.).  Aphia.  Pcnn.  pl.  37.  
 A corps  fauve-pâle;  à  nageoires  blanch<'itres,  rayées  en  travers  de  lignes  
 tauves  ; long  de  deux  à  trois  pouces.  
 (i)  Bélon et  Roiidelf-l  ont  voulu  reconnaître  
 dans ces  poissons  le.« g^ohius  dc.s  anriens, 
   et  Artedi  a prétendu  retrouver dans  
 l'Océan  les  espèces  mal  détt-rminées  par  
 ces  deux autenrs dans  la Méditerranée.  De  
 là  une confusion inexlricahle ; ponrréciairrir, 
   il  faut repomiiienrer  les di-scriplions et  
 les fignres. C'est  ce que  nous es.saierons  rn  
 partie daii.< notre  Ichtyologie.  
 Ca) Ces observations ont été faitos par feu  
 Oitvi sur  un  gohie  de.s la},'unes de  Venist«,  
 qu'il  croit  le même que  le niger, mais qui  
 est  peut-être  une  autre  des  nonibrctis.s  
 espèces  de  la  Médik-iranée  :  elles  .-ionl  
 rapportées  par  M.  de  Martens,  dans  le  
 deuxième  volume  de  son voyage à Venise,  
 p.  419.  J'en  ai conclu  que le gobie  est  le  
 Phycis  des  anciens  le  si'iil  des  poissons  (jui  
 se  construise un  nid,  ArisI,,  lîist.  aur..  
 liv. Vm.  eliap.  3().  
 lll-'t'!  
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 AC AN! HOPIKRYGIENS.  \ 7 9  
 La  uieri\lédit«rranée,  qui  nourrit  peut-être  ces  trois  espècts,  e»  produit  
 plusieurs  autres  de  taille  et  de  couleurs  variées,  (i)  
 Le  GRAISD  BOVLEREAV  {Gob.  capito.  N.).  Gest ier .  396.  
 Long  d'un  pied  et  plus  ;  olivâtre  marbré  de  noirâtre;  des  lignes  dii  
 points  noirâtres  sur  les nageoires.  Sa  tète  est  large  et  ses  joues  renflées.  
 L e  BOVLEREAV  E!SSA?IGLA^TÉ  [G.  cruentaius.  Gt n e l . ) .  (a)  
 Aussi  assez  grand  ,  brun  marbré  de  gris  et  de  rouge  ;  des  marbrures  
 rouge  de  sang  sur  les  lèvres  et  l'opercule;  des  lignes  rouges  sur  la  
 première  dorsale;  des  lignes de  points  saillans  forment  un  H  sur l a  nuque  
 ,  etc.  
 11 y  en  a  aussi  des  espèces  dans  l'eau  douce  ;  tel  est  le  Gobius  fluviaii- 
 Us  {h)y observé  par  M. Bonnelli  dans  un  lac  de  Piémont  ;  plus  petit  que  
 le  noir,  noirâtre,  sans  filets  libres  aux  pectorales,  une  tache  noire  audessus  
 de  l'ouverture  des  ouïes.  Aux environs  de  Bologne,  il  s'en  trouve  
 un  plus  grand  [G.  Iota,  iVob.),  brun;  des  veines  noirâtres  sur  la  joue  ;  
 u!ic  petite  tache  noirâtre  sur  la  base  de  la  pectorale,  une  autre  de  
 chaque  côté  de  la  caudale.  
 Parmi  les  gobies  étrangers  on  peut  remarquer,  à  cause  de  l'extrènie  
 l a r g e u r  de  sa  t é t e , l e 5  à  large  têtc{Cottus  mncrocephalns  ,  Pali.  ,  Nov.  
 Act.  Petrop,  J., pi  x,  f. 4,  5,6).  A cause  de  leur  forme allongée  et  de  leur  
 caudale  pointue,  les  G. lanccolatns  ,  Bl-, 38,  1 ;  G.  bato,  Buchan.,  pl. 37 ,  
 f.  10 ;  Elcolris  lanceolata,  Bl.  S c h n . ,  pl.  15,  que  nous  nommons  Gobius  
 cloiiyiitus.  
 (1)  f^'aycz en  les desi riiklioiis,  «tais sans  
 eu  ailopicr  enlicreuu'ut  hi  noiiieuelature,  
 Risso, Iclit. de Nice, p.  i i5 et  suivantes.  
 (2} t.n  esjwci-sclran^0ri's,ouiieutnicllre  
 .••aus difUculié parmi  les gobies :  le Gobius  
 '  Plunn-rii,  Isl,,  175,  3;  
 G. bigoccjihalus, Fell.,  Vili,  pl.  u^  f.  
 (i.  7;  
 /  a.  UodJarli,  id,,ib.,  pl.  i,  l'.  5;  
 C.  ocf/iarrs,  l^rouss.  Dec.,  pl.  i;  ;  
 (<0  Pl. fio, lig.  i.  
 G.  base.,  Lacep.,  II,  svi,  i,  ou  G.  viridi  
 pallidus,  Mitcliill,  Trans.de  [sVw Yui k,  
 I,  8, ou  'î.  aUpidoUts,  iU. Schn. ;  
 G.  Russala, N. Kusscl, I,  53 ;  
 iî. ^/'«w,  lîuchaiian,  pl.  xxxiii,  f.  i3;  
 Russel,  I,  5o;  
 G. chanfiua, Ruch.,  p'.  v,  f.  H);  
 Le  liosiryche  Chinois,  Lacép.,  II,  mv,  et  
 beaucoup  d'csjH'ce-s nouvelles  que  uous déci  
 irous  ilaus  notre Hist, des t'oi»9.  
 {!•)  l'I. S.),  li^'.  -i.  
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