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barbillons courts , ses dénis pharyngiennes sonl pUilos et striées ù 1.»
couronne. Oi iginaire du milieu de l'Europe , il \ \ l dans nos eaux tranquilles,
où il atteint jusqu'à quatre pieds de long. Il s'élève aisément dans
les viviers, dans les étangs, et est généralement de bon goiit.
On en voit assez souvent des individus monstrueux , ù front très bombé
et à museau très court.
L'on en élève une race à grandes écailles, dont certains individus ont
la peau nue par places, ou même entièrement, que Ton nomme I^cùit^
des Carpes, Carpe à miroir. Carfc à ciiir, etc. [Cj/pri7ius rcx cyprinon.m ,
Bl., 17.)
D'autres espèces manquent de bai'billons. Tels sont , en Europe .
Le CARREAU ou CARRASSIIS {Cypr. caramif.f. L.), lil. XI.
A corps très élevé, ligne latérale droite , à téte petite , à caudale coul
»èe carrément.
11 est rare dans nos environs, mais fort commun dans le nord.
La GIBÈLE (C. Gibelio. Gm.), lîL 12.
k corps un peu moins haut, à ligne latérale arquée vers le bas, i\ caudale
coupée en croissant.
Elle est plus commune autour de Paris ; les épines de ces deux espèces
sont faibles, et c'est à peine si l'on y aperçoit quelque dentelure.
Telle est encore une espèce importée chez nous, et qui s'y est fort nniltipiiée
à cause de l'éclat et de la variété de ses couleurs, qui font l'orneinent
de nos bassins.
La DORADE DE LA CIIlPiE {Cypr. nuratus. L.), BL 99.
Qui a les épines dorsales et anales dentelées comme la Carpe. D'abord
noirâtre, elle prend par degrés ce beau rouge doré qui la caracléi-ise ;
mais il y en a d'argentées et de variées de ces trois nuances. 11 y eu a
aussi des individus sans dorsale, d'autres à dorsale très petite, d'autji-.s
dont la caudale est très grande et divisée en trois ou quatre lobes .
d'autres dont les yeux sont énormément goiillés; et tous ces accidcns.
MALACOPTÉRYGIENS ABDOMINAUX. 2 1 7
produits de l'éducation domestique , peuvent se combiner diverseuient.
(1)
C'est aussi h ce groupe qu'appartient le plus petit de nos cyprins
d'Europe , dit
La BOUVIÈRE ou PÉTEUSE {Cypr. amaruR. BL Vili. 3),
Longue d'un pouce, verdâlre dessus, d'un bel aurore dessous; en
avril, dans le temps du frai, elle a une ligne d'un bleu d'acier de chaque
côté de la queue ; le deuxième rayon dorsal forme une épine assez
raide.
LES BARBEAUX
(BARBUS. Cuv.)
Ont la dorsale et l'anale courtes, une forte épine pour second ou troisième
rayon de la dorsale, et quatre barbillons, dont deux sur le l)out.
et deux aux angles de la mâchoire supérieure.
Le BARBEAU COMMUIS {Cyprimis barbus. L.), Bl. 18.
Reconnaissable à sa tête oblongue, et très commun dans les eaux
claires et vives, où il atteint quelquefois plus de dix pieds de long.
L'Italie a quelques espèces voisines, dont l'épine est plus faible, et
qui néanmoins diffèrent des goujons par leurs quati-e barbillons {Barbus
ramnus, Bonnolli ; B. pleheius, Val. fi. Eqncs, id.)- (2)
( t ) Tels sont le (^pr. macrophtalmus, Ch i n e , par Sauvigny et Martinet.
Ul., 4 i o , on le gros yeux, Lacép., V, xviii,
2 , le quatre lobes y Lacép. , ib. , 3, et les
variélés de la dorade, RI., 9 8 , 94, etc.
Foyez la Colieelion de Dorades de la
Aj. Cypr. rfct-anV., Buchanan , p l . vt,
r. 94;
C. calla, id , pl. x i i t , f. 81.
(21 Ajoulez les barbeaux de la mer Cas