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 2 1 6  POI S SONS .  
 barbillons  courts  ,  ses  dénis  pharyngiennes  sonl  pUilos  et  striées  ù  1.»  
 couronne.  Oi iginaire  du  milieu  de  l'Europe  ,  il  \ \ l  dans  nos  eaux  tranquilles, 
   où  il  atteint  jusqu'à  quatre  pieds  de  long.  Il  s'élève  aisément  dans  
 les  viviers,  dans  les  étangs,  et  est  généralement  de  bon  goiit.  
 On  en  voit  assez  souvent  des  individus  monstrueux  ,  ù  front  très  bombé  
 et  à  museau  très  court.  
 L'on  en  élève  une  race  à  grandes  écailles,  dont  certains  individus  ont  
 la  peau  nue  par  places,  ou  même  entièrement,  que  Ton  nomme  I^cùit^  
 des  Carpes,  Carpe  à  miroir.  Carfc  à  ciiir,  etc.  [Cj/pri7ius  rcx  cyprinon.m  ,  
 Bl.,  17.)  
 D'autres  espèces  manquent  de  bai'billons.  Tels  sont ,  en  Europe  .  
 Le  CARREAU  ou  CARRASSIIS  {Cypr.  caramif.f.  L.),  lil.  XI.  
 A corps  très  élevé,  ligne  latérale  droite  ,  à  téte  petite  ,  à  caudale  coul 
 »èe  carrément.  
 11 est  rare  dans  nos  environs,  mais  fort  commun  dans  le  nord.  
 La  GIBÈLE  (C.  Gibelio.  Gm.),  lîL  12.  
 k  corps  un  peu  moins  haut,  à  ligne  latérale  arquée  vers  le  bas,  i\  caudale  
 coupée  en  croissant.  
 Elle  est  plus  commune  autour  de  Paris  ;  les  épines  de  ces  deux  espèces  
 sont  faibles,  et  c'est  à  peine  si  l'on  y  aperçoit  quelque  dentelure.  
 Telle  est  encore  une  espèce  importée  chez  nous,  et  qui  s'y  est  fort  nniltipiiée  
 à  cause  de  l'éclat  et  de  la  variété  de  ses  couleurs,  qui  font  l'orneinent  
 de  nos  bassins.  
 La  DORADE  DE  LA  CIIlPiE  {Cypr.  nuratus.  L.),  BL  99.  
 Qui  a  les épines  dorsales  et  anales  dentelées  comme  la  Carpe.  D'abord  
 noirâtre,  elle  prend  par  degrés  ce  beau  rouge  doré  qui  la  caracléi-ise  ;  
 mais  il  y  en  a  d'argentées  et  de  variées  de  ces  trois  nuances.  11  y  eu  a  
 aussi  des  individus  sans  dorsale,  d'autres  à  dorsale  très  petite,  d'autji-.s  
 dont  la  caudale  est  très  grande  et  divisée  en  trois  ou  quatre  lobes  .  
 d'autres  dont  les  yeux  sont  énormément  goiillés;  et  tous  ces  accidcns.  
 MALACOPTÉRYGIENS  ABDOMINAUX.  2 1 7  
 produits  de  l'éducation  domestique  ,  peuvent  se  combiner  diverseuient. 
   (1)  
 C'est  aussi  h  ce  groupe  qu'appartient  le  plus  petit  de  nos  cyprins  
 d'Europe  ,  dit  
 La  BOUVIÈRE  ou  PÉTEUSE  {Cypr.  amaruR.  BL  Vili.  3),  
 Longue  d'un  pouce,  verdâlre  dessus,  d'un  bel  aurore  dessous;  en  
 avril,  dans  le  temps  du  frai,  elle  a  une  ligne  d'un  bleu  d'acier  de  chaque  
 côté  de  la  queue  ;  le  deuxième  rayon  dorsal  forme  une  épine  assez  
 raide.  
 LES  BARBEAUX  
 (BARBUS.  Cuv.)  
 Ont  la  dorsale  et  l'anale  courtes,  une  forte  épine  pour  second  ou  troisième  
 rayon  de  la  dorsale,  et  quatre  barbillons,  dont  deux  sur  le  l)out.  
 et  deux  aux  angles  de  la  mâchoire  supérieure.  
 Le BARBEAU  COMMUIS {Cyprimis  barbus.  L.),  Bl.  18.  
 Reconnaissable  à  sa  tête  oblongue,  et  très  commun  dans  les  eaux  
 claires  et  vives,  où  il  atteint  quelquefois  plus  de  dix  pieds  de  long.  
 L'Italie  a  quelques  espèces  voisines,  dont  l'épine  est  plus  faible,  et  
 qui  néanmoins  diffèrent des goujons par  leurs  quati-e  barbillons  {Barbus  
 ramnus,  Bonnolli  ;  B.  pleheius,  Val.  fi.  Eqncs,  id.)-  (2)  
 ( t )  Tels  sont  le  (^pr.  macrophtalmus,  Ch i n e ,  par  Sauvigny  et  Martinet.  
 Ul.,  4 i o ,  on  le  gros  yeux,  Lacép.,  V,  xviii,  
 2 ,  le  quatre  lobes  y  Lacép. ,  ib. ,  3,  et  les  
 variélés  de  la  dorade,  RI.,  9 8 ,  94,  etc.  
 Foyez  la  Colieelion  de  Dorades  de  la  
 Aj.  Cypr.  rfct-anV.,  Buchanan  , p l .  vt,  
 r.  94;  
 C.  calla,  id  ,  pl.  x i i t ,  f.  81.  
 (21  Ajoulez  les  barbeaux  de  la  mer  Cas