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 LES  APISTES  
 (Pl.  24,  Cg.  3.)  
 Ont  les dents  aux  palatins,  et  la  dorsale  indivise  des  scorpènes; 
   mais  les  rayons  de  leurs  pectorales,  peu  nombreux,  
 sont  tous branchus.  I^eur  caractère  particulier  consiste  dans  
 une  forte  épine au sous-orbitaire,  qui en  s'écartant  de  la  joue,  
 devient  une  arme  perfide,  (i)  
 Ce  sont  des  poissons  de  pet i t e  taille.  
 Une  p r emi è r e  subdivision  a  le  corps  écailleux,  et  parmi  elles,  il  en  est  
 qui  ont  un  rayon  libre  sous  une  grande  pectorale.  (2)  
 D ' a u t r e s  ont  des  pectorales  ordinaires,  sans  rayons  libres.  (3)  
 Une  aut r e  subdivision  a  l e  corps  n u ,  et  il  y  en  a  aussi  à  rayons  libres  
 sous  l a  pectoral e  (4),  et  sans  de  tels  rayons.  (5)  
 LES  AGRIOPES  
 (Pl.  25,  Sg.  r.)  
 Manquent  de  raiguillon  sous-orbitaire,  mais  ont  la  dorsale  
 encore  plus  haute  que  les apistes  et avançant  jusque  entre  les  
 (1) liTsimh;,perfie/us.  
 (2)  Àp.  alatus ,  Nob.  ,  Ru&sel.  i6o  B.;  
 Scorp.  carinala, Rl.,  Scho.  
 (3)  Cotlus  australis,  J .  White  ,  New.  
 South.,  IV,  266;  
 À p.  toenianotus. Nob., Lacép.,  IV. m ,  a.  
 Figure  qui  porte  pour  tilre  ;  Toenianote  
 large  rate  mais  qui  n'a  rien  de  commua  
 avec  le  T,  large  raie du  texte  ,  IV  , 3o3  et  
 3o4,  qui  est  iin malacanthe,  et  le même  qui  
 est  représenté,  III,  xxmii,  2,  sous  le  nom  
 de  Labre  large  raie ;  
 Perça coltouhs,  Lin.,  Mus. Ad.  Fred.  II,  
 p.  84.  
 (4)  Âp.  minous, Nob^  Kussel,  xSg 5  
 •Se. monodactyla, Bl.,  Scbn.  
 (5)  Les espèces  sont  nouvelles  et  décrites  
 ainsi  que  plusieurs  des  subdivisions  prérédente.< 
 î,  dans  notre  qufttrième  vol.  
 :  
 ACANTHOPTÉRTGIEiN  S.  7 3  
 yeux.  Leur  nuque  est  haute,  leur  rnuseau  rétréci,  leur  bouche  
 petite  et  peu  dentée,  leur  corps  sans  écailles,  (i)  
 LES  PÉLORS,  
 (Pl.  25,  Bg.  2.)  
 Avec  la dorsale  indivise  et  les  dents  aux  palatins  des  scorpènes, 
   ont  le  corps  sans  écailles,  deux  rayons  libres,  sous  la  
 pectorale,  la tète écrasée  en  avant,  les  yeux  rapprochés,  les  
 épines  dorsales  très  hautes  et  presque  libres ;  ils  n'ont  pas  
 l'aiguillon  sous-orbitaire  des  apistes;  leurs  formes  bizarres,  
 leur  aspect  monstrueux  suffiraient  pour  les  distinguer  de  
 tous  les  autres  poissons.  Ils  viennent  de  la  mer  des  Indes.  (2)  
 LES  SYNANCÉES  
 (SYNANCEIA.  Bl.  Schll.)  
 (PL  25,  fig.  3.)  
 N'ont  pas  des  formes moins  hideuses  que  les  pélors;  leur  
 (i)  C'est  le  Blcnnitis torvus de  Gronov.  
 Ad.  lielv. VII,  pl.  m,  copié Walb.  III,  pl.  
 2,  f.  I,  ou  Corjphoena  torva, Bl.  Schn.,  et  
 des cspcces  nouvelles.  
 (a)  Pel.  obscnrnm, Nob.,  ou  Scorpoena  
 didactrla,  Pall.,  Spic. Zool,  VU,  xxvi,  iv  ;  
 Seb.,  III,  XXVIII,  3,  ou  triglci rubicunda ,  
 Horustedt.,  Mém.  de  Stockh.,  ix,  m ;  et  
 quelques  espèces  nouvelles  que  nous  décrirons  
 dans  notre  quatrième  vol.