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3«<ì POISSONS.
d e n t s pelilcs, pointues, et ver s les angl e s il'auti-cs fort larges, rlio.nljoid
a l e s , dont l'assemblage représent e certaines coquilles spirales.
On n'en connai t qu'un del à Nouvelle-Hollande [S,,. PhUÍ,,,,¡, Sclni),
P h i ! . , Voy, pl. 283, cl les d e n t s :Davila,Cal. I, xxir.
Espères snns <iiwic, 7mis pout-nte tÎèvenls.
1 . I Ì S AIGUILLATS
(SI'IN.AX. Cuv.)
(l'I. ira. lig. .(.)
J o i g n e n t , c omme les mi landr i ' s et 1rs cinissoles, i tons les c a r a c t è r e s des
r e q u i n s , celui del à présence des events, el se distinguent en onti-e par
l ' a b s e n c e d'anale, par de pet i tes dent s Irancliantes. sur plusieur s rangs, et
p a r une forte épine en avant de cha cune de leurs dorsales.
L ' u n des squales les p l u s c ommu n s dans nos ma r chcs est le Sq. uainlhms,
L., Bl. 8.5. Brun dessus, blancliitre dessous. Los j eune s sont tac
h e t é s de blanc. (Ëdw., 288 (1)
L l i S HLJMAJNTJNS
(CENTlilNA. Cuv.). {•>)
J o i g n e n t aux épines, aux évcnis e t à l'absence d'anale des aiguillais, la
p o s i t i o n de leur seconde dorsale sur les vent rales et une q u e u e cour t e qui
( i j Ajüiitfz le sagre l'.rouss. {sq. sphiau,
L.), Giimicr, Mém. de Drorilh,, II, j»!. vu ;
VÀiguiUnt Blainville, Risso, deuxième
éd., I'. 6. N. D. Le SQÜALÜS uyalus, Raiiu.,
Carati., pl. xiv, f. 2, oe diffcie poiiil des
yigtiillals, et cVsl probableincnt le uj. s¡>}-
uax. Je pense que son dal^tias iwcUirniis,
il)., f. 3, ue.çl i|n'un aiguillai doni le.-i
cveiils lui ont éi-liü|)¡ii'. ,Si)ii ErBuu-Tuius
avidcaliis, me juiniii aussi unaiguil'al dessiné
d'après le sec. L'auteur ne lui coinple
(¡ne Ipuis orifices hrancliiaux, mais il n'en
comple 11011 plus que Irois à l'auge, <|ui
bien siu-eiueal en a eiu(|.
(2) KsvTfivii, iu)iu du ce poisson ou de
l'aiguillai en grec, de Xivrpcv, aiguillou,
Ce soul ¡l'S c\Y,\o'ri)s d»' Iliiliucsiiui'.
CHONDROPTKKYGir.NS A ANClIIliS l'IXES, r.G7
l e u r donne une taille plus ramassée qu'aux autres espèces. Leurs dents
i n f é r i e u i c s sont tranchantes, et sur une o u deux rangées; les supérieures
g r ê l e s , pointues et sur p lusieur s rangs. Leur peau est très rude.
L ' c s p è c c l a plus c ommu n e sur nos côtes est le ccnlrùKi, l. '.IH. l i ô .
L E S LEICMËS
;SCVJ\1NUS. Cuv.). (I)
(IM. n5, iig. 5.)
Ont tous les caractères des hnmantins, excepl è les épine s aux dorsales.
¡Nous en avons aussi sur nos côtes.
L a Lciche ou Lichc. Brouss., nommée Sq. Amcricanus par méprise. (2)
11 y en a une d a n s les me r s d u nord, que Ton dit aussi terrible que le
r e q u i n (3) ; e l la me r des Indes rn a une remarquable par la petitesse
d e sa p r emi è r e dorsale. (4)
Une aut re, le-Sy. écailleux, liiouss. {Sqnarnosus, Lacép., I, x, 3) sous
l e faux n o m de Sq. Lichc, se fait rnua rque r par les pet i tes écailles en
f o r m e de feuilles, relevées et serrées, qui garnissent toute sa peau. Son
m u s e a u est long el déprimé.
Nous dist inguons des leiches, des espèces qui onl la première dorsale
s u r les vent rales, et la deuxième plus en arrière.
( i ) Scjmnns, nom gree de la roussi'Ue ou
de ipielque espèce voisine.
(•2) Parce que Gmel. a confondu le cap
Drelon près de l^ayouue avec le cap Hrelun
près de Terre-Neuve. Lejy. nicéen, l'iisso,
première éd., f. 0, est le même poisson mal
représenté. Il est nu peu mienx, deuxième -
éd., r.
l.cDulalias sjiaropitaguj, Ual"., car., xiu,
c-, doit aussi appartenir ce sous-i^onre.
(3) CVe.sl le prclendn ÍI¡. carcharías de
Oinuier, Dronili., 11, x el xi, el de Fab ,
Groeiil., 1117, el peut-être aussi celui de
RI., iiy, quoiqu'il lui donne une auale.
C'est probablement ici qu'il faut placer
hs<j.l'revipinms,Lcnmi\-,Ac. Se. tMiil., I,
l a a . dont cet auleur l'ail sou genre sosi-
Kiosos; mais il ne dcciit passes dents.
(4) Ldche lalordvy Onoy et Gaim.,
voyage de l'reyc., Zool., pl. f