• s
' POI S SONS .
Ce g roupe possède des espèces à barbillons. (1)
On pourrait séparer de tons les autres cyprins ,
LES GONORHINQÜES,
(GONORHYNCHITS. Gronov.l
Qui ont le corps et la tête al lon-és et couverts, ainsi que les opercules, et
même la membrane des ouïes, de petites écailles; le museau saillant, au
devant d'une petite bouche sans dents et sans barbillons ; trois rayons aux
ouïes, et une petite dorsale au-dessus des ventrales.
On n'en connaît qu'un du Cap {Cyprims jonorhyn^hus, Gm.j.Gron.,
Zooph ,pl .x, f ig. 24. (2)
LES LOCHES, ou DORMILLES ,
( C O B I T I S . L . ) . f3)
;pl.9/,.f,g. a.)
O n t la tèt e p e t i t e , le c o r p s al longé , r e v ê t u d e p e t i t e s écailles
e t e n d u i t d e m u c o s i t é ; les v e n t r a l e s for t e n a r r i è r e , et au-dessus
i l ' e l l e s u n e seul e p e t i t e dor s a l e ; la b o u c h e a u b o u t d u museau,
p e u fendue, sans dents, mais entourée de lèvres propres à
s u c e r , et d e b a rbi l lons ; les o u ï e s p e u ouver tes , à trois rayons
s e u l e m e n t . Leurs os pharyngiens inférieurs sont assez fortem
e n t d ent é s , il n ' y a p o i n t d e coec ums à l eur inte.stin, et leur
(i) Cypr. danlica, id., xvi, 88.
(a) Mal copié, Srhn., 78.
(3) KWPÎTI;, nom grec d'un pelil poisson
mal diilprminé.
MAIAOOI'TÉKYGIENS ,llU)OMmAliX. 'lin
t r è s pet i t e vessie natatoi r e est enf e rmé e dans un étui osseux ,
b i l o b é , a d h é r e n t à l a t r o i s i ème et à la quat i-ième v e r t è b r e s (i).
N o u s en avons trois e spèce s d a n s n o s e a u x douces.
l,.l LOCUK ¡•R.iarUF, (Cohitis barhiiliiln. L.), 111. 31. 3.
(Pl. gl, ig. 2.)
Petit poisson de qualre ou cinq pouces , uuagé et poiulillé de brun ,
sur un fond jaunûln- , à six barbillons ; c omnmn dans nos luisseaux, et
de fort bon goût.
La LOCHE D'ÈTAriG. MISGCRN. Lac. {1) {Cobitis fmsiUsA,.),
I!l. .•)!. I.
Longue quelquefois d'un pied, avec des raies longi tudinales brunes et
j a u n e s , et dix barbillons. Elle se tient dans la vase des étangs, où elle
subsiste long- temps , même lorsqu'ils sont gelés ou desséchés. Quand le
temps est o rageux, elle vient à la sur face, l'agite, et t roubl e l'eau ; quand
il est froid, elle se retire plus soigneusement dans la vase. Elle avale
sans cesse de l'air, qu'elle rend par l'anus, après l avoir changée en acide
carbonique, selon la belle observation de M. E h rma n . Sa chai r est molle
et sent la vase. (3)
La I.OCHE DE RIVIÈKE (cobilis toetlia. L. 12.), lîl. s i . 2.
A six barbi l lons, à corps compi-imé , o rangé , ma rque de séries de taches
noires , se distingue des deux autres par un aiguillon fourchu et
(I) ri>j'. Schncider, SMI. pi=c. Arled-,
p. 5 cl 33,.
(a) N. a. Je ne sépare pas tes mhgurns
des loches, parce (pie leur organisalioti ne
diffère en rien, cl (pie les premiers n'ont
jias pins de denr.s qnc les .intrc.s an.\ mâchoires;
j'ai cherché innlilemenl celles qn'y
décrit Rloch.
(3) Aj. les trois espèces de cohitis à joue
non armée décrites par lîiichanan, Pois.s.
da (îaiige, p. 337-359.