Ill
On n'en connaît qu'un à six barbillons, h hUc moins grosse que le
corps, qui est renflé en avant : c'est le fameux Silure ekcfrique du Nil et
(lu Sénégal {Silnrus cleûtricvs, L.), tieoirr., poiss. dEg., pl. xii, 1. i,
hrousson., Ac.desSc. , 1782. Le/^««ii Aou 7o««prredes Arabes,qui donne,
comme la torpille et la gymnote, des commotions éleclriques. 11 ])araU
que le siège de cette faculté est un tissu particulier silné ent r e la peau et
les muscles, et qui présente l'apparence d'un tissu cellulaire graisseux,
abondannnenl pourvu de nerfs.
LES ASPRÈDES ou PLATYSTES,
( a s p i i k d o . Lin. dans ses edit. (|uatriènie et sixième.
IM.ATYivTACnS. Bl. ) ( 0
(l'I. loc. n-;. 2.)
Ont des caractères fort, particuliers dans l'aplatissement de
Jeiir tète et l'élargissement de la partie antérieure de leiutronc,
qui résulte surtout de celui des os de l'épaule; dans
la longueur proportionnelle de leur queue ; dans leurs petits
veux placés à la face supérieure ; dans leurs intennaxillaires
couchés sous l'ethmoïde, dirigés en arrière et ne portant
(i) Sous re nom de platyslaciis, lilorh
rciinil les plotoses el les asprèdes. Lacépède
laisse les asprèdes avec les silitres,
mais fait un genre dislinct des piotosc».
A", fi. On doit éloigner de lout ce grand
genre silure: i" le Silurus cor/iuti/r,
Forsk., p. r>6 , qui a fourni le genre iVacroramphose,
Lac , ce n'est que la bécasse
{ce/itrisciis scolopax, I,.); a" le f^cnre Pogonalhe,
Comniers. et Lar. 1.« première espèce,
Pogonalus lourhina. Lac., "V, p. 12 a,
u><t nuire qnr le poj,'iiniaî I.ar., li. xvj,
2, et III, p. i3h, et par conséquent delà
famille des sciènes ; l'atilre, Pogonatus
aurai us, est évidemment du genre des Omhrines;
3° le genre Ceniranoàoa, Lac., un
Situris imherbis, Houlluyn, A cl. haarl.,
XX, a, 338 j ce n'est dans aucun sens un
silure, puisqu'il a des écailles, des aiguillons
aux opercules, la première dorsalr
épinpuse, elc. Il est probablement voisin
des perches, et cesl fort gratuitement que
Rloch, édit. de Srhn., p. iio, le rangn
parmi les spliyn nns.
WALACOl'IT.KVGIENS AlÎDOMltÎAUX.
de dents qu'à leur bord postérieur; enfin et principalement
en ce que ce sont les seuls poissons osseux conntis qui n aient
rien de mobile à l'opercule, attendu (iue les pièces qui devraient
le composer sont soudées an tympaniqiie et au preoperciile
L'ouverture des branchies se fait par une simple fente de
la peau, sous le bord externe de la tète, et le.n- membrane
qui a cinq rayons est adhérente partout ailleurs. La mâchoire
inférieure est transversale, et le museau avance plus qu elle.
Le premier rayon pectoral est armé de dents plus grosses cp.e
dans ancim autre silure; il n ' y a q u ' u n e dorsale sur le devant
du dos, dont le premier rayon n'est pas très fort; l'anale au
contraire est très longt.e et règne sons toute la qtieue, qui est
longue et grêle.
On n'en connaît qne peu d'espèces, qui ont six ou huit ba.-billons ; ce
qui est .-emarquahle, c'esl que lorsqu'il y en a huit, ,1 y en a nne pa.re
attachée à la base des barbillons n.axillai. es ; les q u a t r e de la mùcho.re
intérieure sont par paires l'une derrière l'autre. (1)
On voit à quelques-uns de ces poissons des globules qu, paraissent
leurs oeufs, el qni adhèrent à leur thorax par des pédicules.
LES LORICAIRES,
(LORICAUU. 1J . )
(l'I. io,,lis.3.)
A.ns, ,.o...mées à catise des (.laq-ies angt.leuses et ch.res qui
cirassent entièrement lettr corps et lenrtète, se distinguent
{,)Sil,inis aspreJo. L.; PlalplatiisUem,
m., séi>..m, »xK, 9«'
l'iatyst. cotylepkoriis, lil., S:';
SUunu hixadaclyliis, l.ac., V, p, S-i.
Le Ptatrslacus •vcrruoesits, Bl., 373, 3,
dilfco lies autres far inie ipiciie cl nue
anale plus eonrtes.