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 LES  ESPADONS  
 ¡xiPHUS.  Linn.)  
 (Pl.  I.  5,,  5a, 53.)  
 Appartiennent  à  la  lamille  des  scombéroïdes,  et  se  rapproclient  
 particulièrement  des  thons,  par  leurs  écailles  infiniment  
 petites,  par  les  carènes  des  côtés  de  leur  queue,  par  la  force  
 de  leur  caudale  ,  et  par  toute  leur  organisation  intérieure.  
 Leur  caractère  distinctif  consiste  dans  le  bec  ou  la  longue  
 pointe  en  forme  d'épée  ou  de  broche,  qui  termine  leur  mâchoire  
 supérieure,  et  leur  fait  une  arme  offensive  très  puissante, 
   avec  laquelle  ils  attaquent  les  plus  grands  animaux  
 marins.  Ce  bec  se  compose  principalement  du  vomer  et  des  
 inter-maxillaires,  et  est  renforcé  à  sa  base  par  l'ethmoide,  
 les  frontaux  et  les  maxillaires.  Leurs  branchies  ne  sont  pas  
 divisées  en  dents  de  peignes  ,  mais  formées  chacune  de  deux  
 grandes  lames  parallèles,  dont  la  surface  est  réticulée  (t).  
 Leiu'  rapidité  est  excessive;  ils  ont  la  chaire  excellente.  
 r,ES  ESPADONS  proprement  dits  
 (XIPHIAS.  ÎV.;  
 N'oiiL  point  de  ventrales.  
 (i)  C'est  re qui  a fail  dire  à  Arislolc .  ([iie  le  xi[)lûas a  li:nt  brandii.  
 l ï i  
 iCANTHOrrÉRYGIENS.  
 Oil  n'en  eoiinail  qu'un  .  
 \:ESI'ADOK  COMMU«  {Xiphiiis  gkidms.  1..)  
 (l'iauclic  
 A  pointe  aplatie  horizontalement  cl  tranchante  comme  une  large  
 lame  d'épée.  Les  côtés  de  sa  queue  sont  fortemenl  carénés.  Il  n'a  qu'une  
 dorsale  , mais  qui  s'élève  de  l'avant  et  de  l'arriére,  et  dont  le  milieu  
 s'use  avec  l'âge  ,  au  point  qu'il  parait  en  avoir  deux.  C'est  un  des  plus  
 grands  et  des  meilleurs  poissons  de  nos  mers  j  on  en  a  souvent  de  
 quinze  pieds  et  plus.  Il  est  plus  commun  dans  la  Méditerranée  que  dans  
 l'Océan.  Un  crustacé  parasite  (t)  entre  dans  sa  chair,  et  le  rend  quelquefois  
 si  furieux  ,  qu'il  échoue  sur  le  rivage.  (2)  
 [.ES  TETRAPTURES  
 ( TETR.APTURUS.  Rafinesque.)  
 (l'Ianclie  5i.)  
 OUI  la  pointe  du  nu.seau  en  forme  de  stylet,  et  des  ventrales  consistant  
 chacune  en  un  seul  brin  non  articulé.  Leur  caudale  a  de  chaque  còle  
 ,le sa  base  deux  petites  crêtes  saillantes  comme  dans  le  maquereau.  
 Il  y  en  a  un  dans  la Méditerranée  ;  VAiguiUc  des  Siciliens,  Telrapturus  
 hcloiie,  Rafin.,  Oaratt..pl.  1,  f.  i.  
 ; ) II esl noiiimé mal-à-iiropos par Gmel.  
 Pennalttla  filosa.  
 .{»)  N.  B.  U  Xiphias  imperator  ,  Bl.  
 Sclm.,  pi.  2t.  piistie  Diiliamel,  secl.  IV,  
 j)!.  xxvt, f. a, n'est  qiic la copio d'une man